Nainwak's World

[MisterBPD]

Depuis que je joue à nainwak, j'ai découvert que ce jeu n'est que violence, courage, honneur, bataille sanglante et morts glorieuses.
Et l'amour dans tout ça, hein ?
Je commence donc cette histoire.

C'était un jour de printemps, un vendredi. La nuit avait été longue : des braves s'étaient rués sur East vs West amenant avec eux mort, désolation, sang et violence. Heureusement j'avais survécu, moi, Gnommekiller, à cette bataille sanglante. Je décidais donc de fuir le plus vite possible sur un monde sadique proche pour me reposer, réaffuter machettes, réarmer fusils et acheter des Duracells pour ma télécommande. C'est alors que je vaquais à mes occupations que je vis débarquer plus nombreux que jamais une horde de braves assoifés de sang. Ils s'en prirent à mes compagnons d'armes et c'est grâce à un miracle que j'ai eu le temps de tenter une glisse aléatoire avant que l'un de ces adorateurs de Dieu ne me touche.

J'atterris donc sur Schtroumpf City où je découvris avec horreur que des frères sadiques se battaient avec ardeur pour défendre la ville. Je passais inaperçu jusquà ce que :
-Hé régardez là-bas, un nouveau ! En plus il a un téléphone portable avec forfait illimité vers tous les fixes à partir de 18h00 pour 26€/mois !
Et j'entendis Dieu crier avec sa voix de père Noël :
-J'offre une bière à celui qui me rapporte son matos !
Tous les braves se mirent à me courrir derrière comme des chiens courrent derrière une saucisse de Francfort en roller. Je n'avais pas de véhicule et mes ennemis se rapprochaient quand, à un angle de rue, une porte s'ouvrit pour qu'une main sorte de l'embrasure et me tire à l'intérieur. Hébété, je demandait :
-Qui êtes-vous ? Et pourquoi ...
-Chut ! Ils vont vous entendre.
C'était une voix féminine.
Dehors une cinquantaine d'imbéciles continuaient de courrir après du vide. Quand ils furent éloignés, mon hôtesse alluma la lumière.
C'était la Schtroumpfette...

Ma surprise était énorme : tout le monde sait que les Schtroumpfs sont des baveux, la preuve ils sont tous bleus ! Alors que l'un , ou plutôt l'une d'eux me sauve était assez incongru et déplacé.
-Pourquoi m'avez-vous sauvé ? demandai-je.
-Vous étiez schtroumpfé par une schtroumpf de braves, votre schtroumpf était en schtroumpf.
-Désolé mais je n'ai fichtrement rien compris.
-Oh, c'est schtroumpf que votre language étrange ne schtroumpfe pas de "schtroumpf" à foison tous les trois schtroumpf.
-Parlez-vous ma langue.
-Bien sûr, je disais que vous étiez poursuivi par une horde de braves et que votre vie était en danger.
-Mais, Schtroumpfette, vous êtes brave !
-En apparence seulement, en vrai la nuit je torture des chapins et le jour je fûme des joints en cachette.
Ce que je ressentis alors en moi était indescriptible.
-Pouvez-vous m'offrir asile cette nuit ? Dehors ma vie ne tient qu'à un fil dentaire.
-Bien évidemment, montez dans la chambre d'en haut, il y a un lit. Moi je dormirai sur le canapé.
La nuit j'entendis des bruits venant de dehors : on me courrais encore après. Comme quoi, braveté et intelligence sont deux mots distints.

Le lendemain je me levais (rares sont ceux qui ne le font pas) pour découvrir au dehors des cadavres par centaines. Tous des braves. La Schtroumpfette m'expliqua :
-Les braves courraient toujours dehors comme des boulets quand l'obscurité se fit. Alors j'ai crié : <<Hé, regardez, il est là !>> et tous les braves se sont jetés sur Dieu. Quand il ont vu leur erreur, ils se sont accusés mutuellement et se sont entretués.
J'admirai sa ruse. Je lui proposai alors :
-Je peux vous inviter au resto pour vous remercier ?
Elle rougit.
-Volontier, mais je choisi l'adresse.
J'acceptai pour vite comprendre mon erreur. Nous ne mangeâme que de la Salsepareille. Ca a un goût d'herbe sur lequel un chien s'est soulagé.
Cependant je profitai du repas pour la saoûler à coups de Beaujolais nouveau. Elle était tellement bourrée que je dû la ramener chez elle en la portant dans mes bras. Là-bas, je l'allongeai sur un lit et quand je voulus sortit de sa chambre elle m'agrippa le bras en me disant :
-Tu ne profites même pas de moi ?
Et je profitai d'elle de 14H00 à 01H30.

Je me reveillai à côté de son corps nu aux formes épanouies. Elle dormait toujours, je passai ma main dans ses cheveux couleur d'or, et c'est en la regardant se réveiller doucement que je compris que je l'aimai. Quand ses paupières s'ouvrirent enfin, je lui sussurrai à l'oreille un "je t'aime" sincère, et elle me répondit de même. Nous ne quittâmes pas le lit pendant trois jours.
C'est ainsi que commença notre relation. Huit mois plus tard je la demandai en mariage, elle accepta mais me dit que pour que je puisse l'épouser il fallait l'accord du Grand Schtroumpf. Nous lui rendîmes visite :
-Alors comme ça tu veux schtroumpfer notre Schtroumpfette, hein ?
-Heu, oui.
-Pour cela tu devras schtroumpfer trois épreuves.
-Hé t'as trop fûmer le vioc aux allures de père Noël.
-Cinq épreuves.
-Si tu crois que...
-Sept épreuves.
-OK, OK, calmos, on pourrait régler ça en duel justement ma machette s'émousse.
-Dix épreuves.
-Bon, je vois, dis moi la première.
-Tu vas devoir schtroumpfer mon linge.
-NNNNNNOOOOOOONNNNNNNNNN!!!!!!!

Je partis le lendemain après des adieux déchirants pour le puit du village, à 50 mètres de la maison de la Schtroumpfette.Après un long et épuisant voyage de 5 minutes, lutant contre froid, vers de terre, fourmis et cailloux, je l'atteignais enfin. Celui-ci était gardé par trois braves, deux tondus et un pelé. Je m'approchai et leur dit :
-Salut les mochetés, pourquoi vous vous cachez pas dans le puit, ça embellirait le coin.
Ils se jetèrent sur moi tels trois représentants de commerce qui font du (et raclette) porte-à-porte. Je les éliminai en moins de temps qu'il faut pour l'écrire. Alors je jetai un coup d'oeil (prends toi ça) au linge du Grand Schtroumpf. Je découvris des habits miteux et sales. Ses slips avaient d'énormes traces de pneux, à croire que le PQ c'est un luxe pour lui. Lutant pour ne pas m'évanouir, je sortit mon OxiActionmax de Vanish et nettoyai le tout.
Je revins chez le Grand Schtroumpf qui me dit :
-Pour ta deuxième schtroumpf tu dois trouver et tuer Schlavbeuk avec cette fourchette.

Mon aventure ne faisait que commencer ...
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Hé oui c'était moi le grand, beau, fort, puissant, intelligent et modeste Mister BPD