Nainwak's World

[izarie]

Les jours et les mois passaient tranquillement sur les cimes des tours du château. Lui, solide comme un roc ne semblait en rien changer depuis sa reconstruction. La vie allait fort depuis quelques temps chez les Samouraïs. Une invitée de marque était arrivée dernièrement invitée par Izarie et semblait dotée de pouvoir magiques insoupçonnables quand on la regardait. Elle pouvais faire apparaître des tonneaux des meilleurs vins et de saké comme par magie. Il n'en fallut pas plus pour faire d'elle la fille à côtoyer dans l'enceinte de la forteresse. Il n'en fallut pas beaucoup plus pour cette sadique pour mettre également pour mettre la plupart des Samouraïs hors course, laissant juste les plus émérités et les plus sage buveurs debout.

Enfin, mis a part ces petits désagrément dans la garnison , Izarie, le champion d'Emeraude n'avait en apparence que peu de soucis. En vérité, au fond de son cœur, il sentait sa nouvelle fiancée, la douce Angel, ou Angie comme on se plaisait à l appeler, s'éloigner de lui depuis leurs fiançailles.
Elle semblait progressivement plus distante. Au début, il ne s'inquiéta pas, encore envoûté par l'acceptation qu'elle avait fait à sa demande en mariage. Mais au fur et à mesure, il en parla à ses plus fidèles amis Groomi, Cornainwak et Manah. Ceux ci lui dirent qu'elle avait sans doute peur de s'engager et qu'il fallait être patient, elle l'en aimerai- d'autant plus.

Rassurer au fond de lui même par cette nouvelle, il vaqua donc à ses occupations, s'investissant dans son travail avec peu de motivation. Il perdait progressivement le goût de gagner et de porter les samouraïs au sommet de leurs gloire. C'est fou comme être amoureux d'une fille peux vous faire avoir d'étrange comportements. Lorsqu'il avait commencer sa carrière de Samouraï, il défendait ses amis au péril de sa vie sans s'occuper d'autre choses. Mais maintenant qu'il avait passé ses dernières années a défendre le château pour préserver l'amour qu'il chérissait, il ne pouvait plus s'investir autant. Tout lui semblait dérisoire, y compris ces amitiés pourtant solides.

Puis Angel commença à le voir de moins en moins, et elle arrêta de le rejoindre dans la suite du champion ou la chambre au dessus du restaurant, retournant à ses quartiers dans le dortoir des dragons. Un jour, Izarie vint la voir, mais la promiscuité et la présence de la troupe lui interdisait tout manque de retenu. Le devoir était parfois bien difficile.
Ils purent discuter, mais au bout de peu de temps, se séparèrent ou elle lui dit bonne nuit d'un rapide baiser. Izarie l'attrapa et la colla à lui pour l'embrasser ce qui lui semblait être la dernière fois passionnément. Ce baiser avait un goût d'adieu...


Le lendemain, les hordes Sadiques envahirent les plaines du château avec une précision qui ne leur était pas coutumière. Attaquant d'abord à l'ouest, ils se dirigèrent ensuite directement vers le château.

Izarie et Groomi s'était réparti les ailes à défendre. Groomi attendait les troupes suivantes à l'Est tandis que Izarie devait intercepter les troupes à l'ouest.

Voyant l'ennemi arriver, Izarie senti la rage couler en lui et l'adrénaline affluer dans ses veines. se saisissant d'une corde, il l'attacha à un créneau, la lia à une flèche et tira au plein milieu de la mêlée sadique.
Puis il dit à son fidèle ami Cornainwak : " Coupe la une fois que je serais parti, et interdit à tous de me suivre, vous devez défendre le château, je vais exterminer cette racaille."
Les murmures commencèrent à s'élever dans la troupe : "c'est du suicide, ils sont trop nombreux"

Cornainwak ne parut pas d'accord et commença à lui répliquer : "pourquoi serais tu le seul à t'amuser, j'en veux aussi."
Izarie haussa légèrement le ton, faisant comprendre à corny qu'il ne parlait plus en tant que compagnon, mais en tant que chef ; "c'est un ordre, et tu vas l'exécuter, ne discute plus."

Il s'empoignât alors de son katana et se laissa glisser la lame posée sur la corde pour glisser encore plus vite. Tandis qu'il descendait, il senti un poids qui pesait de plus sur la corde. jetant un coup d'œil en arrière, il vit Cornainwak qui n'avait pas su obéir à ses ordres. "Saleté de dragon" pensa t'il avec un léger sourire heureux.
Mais il arrivait déjà en bas et son premier geste fut de couper la corde et de regarder Cornainwak s'affaler dans les douves lamentablement.
Le deuxième fut de sortir son arbalète et de commencer à vider avec succès deux sadiques qui courait à sa rencontre.
Un premier sadique arriva à son niveau et la violence du coup que lui porta Izarie fut t'elle qu'il fit voler le haut du corps a quelques pas sans la moindre difficulté.
Lorsqu'un sadique se jeta sur lui par derrière, il bénit le trait de Canainbis qu'il reconnu à sa précision et à ses couleurs. Adressant un léger signe de remerciement en direction des remparts, il commença a courir à la rencontre du gros des sadiques qui arrivaient en courant à sa rencontre.
Un de moins grâce à un revers du sabre, deux grâce à un large mouvement circulaire qui en aurait tuer 5 de plus s'ils ne s'étaient pas éloignés d'un pas.
Mais ils ne gagnèrent qu'un léger répit, Izarie leur sautant dessus pour trancher les têtes d'un second mouvement.

La troupe sur le rempart commençait à comprendre pourquoi Cornainwak avait été plus jaloux qu'inquiet lors du départ d'Izarie et les acclamations portèrent dans le vent. Izarie, aveuglé par sa rage et son désespoir d'avoir perdu sa princesse continua avec la même violence à avancer sur l'ennemi. A force, il sentait que les traits des meilleurs snipers ne pouvaient plus atteindre leur cible et qu'il pourrait enfin se défouler et se lancer dans une parade de la mort que lui interdisait tous les coups lancé à distance.
Delff décocha un trait de toute sa force qui arriva 3 pas derrière le guerrier et il sut qu'il allait enfin pouvoir passer aux choses sérieuses. Envahi par la haine et la colère, l'air autour de lui semblât noircir et son regard se fit brutal et presque animal. Il murmurait des incantations incompréhensibles qui devait le mettre dans le même état de bersecker que Cornainwak dans ses heures de guerrier absolu.
Un souffle parut parcourir la plaine tout autour de lui et il se jeta sur l'ennemi qui arrivait toujours en surnombre. Tel était la fierté des samouraïs qui le poussait à se surpasser. Lors d'un retour sur lui même il vit que Corny arrivait à mi distance du combat, l'air colérique. « L'eau ne lui a pas plu » se dit le champion dans un grand sourire.

Le groupe de quinze sadiques qui lui fit face ne put rien contre lui et il se dirigeât vers le suivant qui semblait déjà avoir peur. Tandis qu'ils les affrontaient avec un violence sans nom, un sadique fit un large détour pour éviter de se faire mettre en pièce et tout d'un coup assena un coup dans le milieu du dos d'Izarie. Celui ci sans doute mu par un dernier réflexe avait fais un pas de coté et lui offrit juste son épaule gauche en pâture. Mais la douleur en fut assez importante et si le sadique ne survécu pas pour fêter son exploit, il permis en revanche aux autres de s'approcher un petit peu, le samouraï ayant largement lever sa garde.

Malgré tout, cinq sadiques sur les six restant se comprirent pas ce qui se passait et s'en furent rejoindre leur frères ou leur ennemis dans le rituel de la réincarnation.
Il n'en restait qu'un, et Izarie semblait bien décider à en découdre. Même tous ces sadiques n'avaient su apaiser sa rage.
Il se mit donc en position et attendit que l'autre l'attaque. Ne voyant rien venir, il se lanca lui même dans un assaut avec une technique secrète Samouraï. Il tomba donc devant le sadique, juste la ou l'attendait son ennemi et décocha son coup qui devait être mortel. Celui ci trouva une résistance dans la lame de son ennemi qui résidait maintenant au coté de son cœur, lui empêchant tout mouvement. Le champion avait été battu d'un seul revers par son adversaire, une cruelle défaite...

Maintenant allongé, Izarie regardât son adversaire pencher au dessus de lui et vit celui ci enlever son heaume. Celle qu'il avait accueilli lui donna un baiser et commença à murmurer quelques mots à son oreille.

- Pour avoir été trop valeureux et surtout trop imprudent ces dernières années, pour avoir m'avoir séduit puis jetée il y a deux ans sans même me laisser une chance chez ton ami Zaka, je te maudis et je te condamne à l'oubli éternel de ta partie et de tes amours.

La volonté d'Izarie aurait peut être put résister si sa foi en sa compagne avait au plus fort, mais dans l'état actuel ou il était, sa volonté d'être samouraï s'effaça et s'envolât comme neige au soleil.
Il mourut d'un léger mouvement de l'arme de son assaillante qui disparu tout de suite après alors que Cornainwak arrivait enfin pour lui porter secours.
Il ne put que voir le corps de son ami s'envoler dans un murmure.


Izarie se réveilla en ne se rappelant même pas son nom. Sa renommée était t'elle qu'il ne resta pas longtemps dans l'inconnu et qu'on l'appelât bien vite à combattre aux cotés d'autres braves. Mais le flou était total. on ne lui parlait que de chose qui n'évoquaient rien pour lui.
Il resta donc à errer sur les mondes de Nainwak, guerroyant avec une ardeur qu'il ne pouvait comprendre.

Ainsi, le champion que les samouraïs avaient sans doute apprécié ne fut plus réduit qu'a un souvenir plus ou moins lointain. Le restaurant dans l'aile ouest en dessous de l'infirmerie fut fermé un temps puis transformé par son successeur Canainbis qui semblait vouloir reprendre le flambeau. Il gardât le nom d' "au soleil levant" mais une fresque représentant les dernières minutes du champion orna un mur entier en son honneur. un dernier cadeau de Manah semblait t 'il.

[izarie]

Les jours passèrent et notre nain errait toujours dans les mondes de Nainwak. Il avait au fil des conversations glanées des informations sur son identité. Toutes n'étaient pas flatteuses, mais on l'interpellait souvent pour avoir de ses nouvelles.

Ne voyant plus les insignes Samouraï sur son armure, des nains venaient lui demander ce qu'il se passait. Parfois, au fil d'un combat venaient-ils même lui demander de l'aide ou de les rejoindre. Pour l'instant, Izarie refusait toute proposition, il était encore dans le flou le plus total et préférait rester prudent avant de s'engager. De plus, rien ne pouvait laisser croire qu'un jour il ne retrouverai pas la mémoire lui avait dit un savant herboriste.

Pour ceci, il était retourné sur château voir ses anciens amis, mais sa venue leur avait fait plus de peine que de bien. Il ne reconnaissait personne et se sentait un étranger dans ces lieux qui lui avait été si familier. Certes il avait trouvé facilement le chemin de la taverne, mais c'était plus en s'orientant vers les cris de joie que par instinct.

Malgré tout, il n'avait pas eu le courage de refuser les verres qu'on lui tendait généreusement et il avait senti un semblant de sentiment familier dans cette soirée. Rien qui dura bien longtemps. Au fond de la taverne pleurait une jeune fille qu'il ne connaissait pas, et lorsqu'il posa la question à ses compagnons de bouteilles, ceux ci le regardèrent avec un regard triste qui lui enleva toute envie de continuer sur ce sujet.
Il ne voulait pas passer pour un infirme auprès des gens qui l'avaient connu, certains ayant été ses amis les plus fidèles lui avait t'on dit.

Après une soirée longue de laquelle ressortait tout de même une grande tension malsaine, les samouraïs rentrèrent tous chez eux et oublièrent un instant qu'il ne savait pas ou aller. Il se retrouva donc seul et désemparé dans ce château immense, devant une taverne avec le froid de la nuit qui commençait à envahir sa tunique.
Il décida de marcher un peu pour ne pas prendre froid, et dans l'espoir que certaines choses lui rappelleraient des souvenirs. Il croisa des maisons, des dortoirs et des fortifications, mais tout lui était inconnu. Enfin, il se dirigea vers une battisse sombre au fond du château qui semblait l'attirer. N'ayant vu personne se diriger vers cet emplacement, il frappa à la porte, et devant l'absence de réponse ouvrit.
Il se tenait dans l'entrée d'un restaurant magnifique, manifestement en réparation, toutes les tables ayant été déplacées vers le fond de la salle et des pots de peintures traînant devant le mur à sa gauche. En regardant le mur, il vit des esquisses de dessin qui semblait représenter un combattant face à une horde d'ennemi. Passant son chemin, il se dirigea vers l'escalier et commença à gravir les marches. Arrivé en haut, il se retrouva sur une tour d'ou le regard portais au loin, au dessus de la plage et vers l'immensité de la mer.
Il avisa un siège et s'assit pour contempler le paysage et réfléchir quelques instants à sa nouvelle vie qui commençait.

Il errait dans ses pensées lorsqu’il sursauta en entendait un léger frottement derrière lui. En se retournant, il croisa le regard de la jeune fille qu’il avait aperçu dans la taverne plus tôt.
-J’avais entendu du bruit lui dit elle d’une petite voix tremblante.

Aussitôt, Izarie se confondit en excuses, il n’avait pas voulu déranger, il était juste en train de chercher un endroit ou dormir et la maison avait eu l’air vide. Après, il avait juste profité un peu de la vue pour réfléchir et…
Devant l’air apeuré de la fille, Izarie s’arrêta net et ne trouva plus ses mots. Il savait qu’il avait blessé cette inconnue, mais pas comment.
-Tu aimais déjà venir ici avant murmura t’elle une larme coulant sur sa joue.

Que faire dans une situation comme celle la… Izarie ne savait que dire. Il entait qu’il pouvait blesser cette fille juste en parlant. Il fit donc silence, ce qui n’était pas dans ses habitudes pourtant.

Et le couple resta face à face comme ça dans un silence de mort, tout juste troublé par le ressac. Puis un bruit de pas retenti tout proche et celui qui avait été présenté comme le shogun des Samurais arriva lui aussi sur la tour.
-Izarie ?
Le son sorti de sa bouche comme étouffé.
-que fais tu ici ?

Devant le silence d’ignorance qui lui répondit, il se tourna vers la jeune fille et lui dit gentiment.
-Retourne dormir Angie, tu ne peux rien pour lui cette fois ci, laisse nous discuter s’il te plait et va te reposer. Nous en reparlerons demain si tu veux.

Angel, puisque c’était elle acquiesça et s’avança sur l’escalier avant de retourner déposer un baiser au coin des lèvres de son ancien fiancé. Elle reparti sous l’œil inquiet de Groomi et celui plus interrogatif de notre ami.

Les deux guerriers se faisaient maintenant face et Groomi commença à parler


…
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Toujours vivant, toujours samourai dans l'ame... peut être moins boulet, mais pas sur !

[Groomi]

Groomi pris une chaise et s'assit à coté d'Izarie.

"Ainsi tu ne te souviens plus de rien. J'ai longuement hésité, dois-je te laisser redécouvrir ton histoire par toi même ou dois-je te la raconter... Je t'ai observé depuis que tu es revenu ici...tu te sens étranger, tu ne te sens pas chez toi ici...et pourtant...

Tu vas repartir bientot, je le sens...seulement j'ai peur. J'ai peur que tu te perdes, que tu t'oublies, que tu faiblisses...je ne peux pas te laisser partir sans savoir, sans savoir qui sont ces gens qui t'admirent ici, qui sont ces gens qui pleurent en voyant que tu ne te souviens pas d'eux, quels ont été tes exploits et tes défaites...Il faut que tu saches, et ensuite tu pourras partir. Tu auras la force et la confiance en toi pour recommencer ailleurs...en te disant que quelque part ailleurs, tu as déjà réussi.

Remontons a quelques années déjà, de longues années...je n'étais qu'un simple vagabond, comme toi actuellement...puis un jour j'ai rencontré un Samourai...un Samourai, avec son armure brillante et son katana sorti, prêt à détruire le sadique sur tous les mondes de Nainwak...j'ai donc cherché à les rejoindre. Quelques jours plus tard, j'étais Samourai...sous les ordres du Shogun Alyumdra, et de Koichi Kawato au sein du clan du Crabe. C'est a cette époque que j'ai fait mes premiers pas dans ce chateau...et c'est a cet époque que je t'ai croisé pour la premiere fois...tu étais un Scorpion. Tu arborais le blason des scorpions comme j'ai arboré le blason des Crabes...

Puis les années sont passés, Alyumdra fut trahit par l'un des notres, Itoku Sujin pris la suite. Kyoshiro_mibu était le Champion d'Emeraude.

Tu as ensuite fait ton chemin au sein des Samourais...tu t'es fait des amis et surtout une amie, que tu appellait Princesse.

Itoku Sujin fut dechu, son Champion prit sa place. Et moi je pris la place du Champion. Toi tu pris la tête des Scorpions. Une forte armée t'obéissait, prêt à te suivre dans chaqu'un de tes ordres...quelques mois passerent, et je te nomma Champion, une fois que Kyoshiro_Mibu m'ai passé le lourd flambeau de gérer cette courgette de Samourais, jeunes comme anciens mais tous prêt à risquer leur vie pour un verre de Saké...
Oui Izarie, tu as bien été Champion d'Emeraude, une juste récompense vu ton implication chez les Samourais...tous ces nains qui t'interpellent et te demande de l'aide pendant que tu vagabondes, se souviennent de toi comme le Champion des Samourais, toujours prêt à prendre un verre du moment qu'il y ait du Saké dedans.

Tu as vécu de bons moments ici, d'autres plus pénibles certainement...la Samourai que je viens d'envoyer se reposer y a surement beaucoup contribué...oui, c'était elle que tu surnommait ta Princesse...

Je n'irai pas plus loin Izarie, le reste, il faut que tu le retrouve dans ton coeur. Tu crois que tu ne te souviens de rien, mais tu te trompes...au fond de ton coeur se trouve toute l'histoire que je t'ai raconté, et plein d'autres choses que j'ignore...seulement c'est à toi de rechercher cette lueur, si tu le veux.

Je pense qu'il vaut mieux que tu partes maintenant...que tu partes chercher la réponse quelque part...
Bien des Samourais ont parlé de t'enfermer dans la salle des tortures pour ne pas que tu t'en ailles...je ne préfère pas que tu les revoit dans l'état ou tu es, ni eux, ni ta Princesse, ils soufriraient trop. Je leur expliquerais.

Tiens, j'ai ramené quelque chose pour toi. Ceci est ton ancien katana...frappé de l'embleme du scorpion sur la lame. Ainsi peut être que cela t'aidera à retrouver l'envie de te battre aux cotés de tes amis lorsque tu te retrouveras sur le champ de bataille face à des armées sadiques...et ceci une clé, qui te servira lorsque tu auras retrouver l'envie et la lueur au fond de ton coeur.
La clé ouvre la porte de derriere du chateau, ne la perd pas. Lorsque tu sentiras que ta famille est ici, tu seras prêt pour revenir.

Allez maintenant, file...et n'oublie pas de regarder le menu de ce restaurant, surtout le nom du chef qui est marqué tout en bas...
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Groomi, Shogun des Samourais.

[izarie]

Izarie écouta paisiblement son ancien chef, l'air affable. Mais derrière ce masque, il cachait une attention soutenue à tous les détails que lui révélait Groomi. Et surtout, son cerveau se demandait si il devait rester et tenter de faire ressortir ses souvenirs, ou partir et recommencer sa vie ailleurs, au risque d'un jour se rappeler et d'avoir à faire le choix entre les deux personnes qu'il serait devenu.

Lorsque Groomi lui avait tendu son arme, il l'avait saisie avec une aisance et un naturel comme si elle ne représentait qu'une extension naturelle de son bras. Esquissant quelques mouvements, il senti qu'elle ne faisait qu'un avec lui. il sentait exactement sa présence, au millimètre prêt.

- Merci de m'avoir fournit quelques bribes de mon passé, mon Shogun. Comme tu me l'as dit, j'avais moi aussi remarqué un trouble parmi la troupe, et je ne supporte pas d'être un étranger parmi vous. Je dois pourtant faire un choix difficile. Recommencer ma vie parmi vous serait comme une renaissance, mais ferait souffrir présentement les personnes qui m'ont été le plus chère. Partir, c'est courir le risque d'un jour retrouver mes souvenirs et perdre ainsi ma nouvelle vie, tiraillé que je serais par l'envie de revenir à cette vie qui, selon tes dires, parait agréable et heureuse.

Le choix est donc de savoir ce que je dois faire. Naturellement, je serais tenté de rester ici, d'autant plus que je sens que Angel, puisque tel est son nom, est très proche de moi et que de la voir tout à l'heure m'a laissé sans voix. J'ai une douloureuse impression de la connaître comme je ne connais personne.

Le shogun sentait le trouble qui entourait son ami et le rassura.
- Ne dit-on pas que la nuit porte conseil ? Je vais te montrer ton ancienne chambre, elle reste inoccupée depuis ton départ, ton successeur tardant à être désigné. J’espère que tu trouvera la bas un repos bienfaiteur.

Et ils redescendirent de la tour. De la lumière perçait toujours à travers la porte du premier étage, mais aucun bruit ne parvenait à leurs oreilles. Lorsqu'ils passèrent dans le restaurant, il put regarder plus attentivement cette esquisse familière. Une impression de déjà vu, sans doute était t'il venu manger dans ce restaurant de par le passé...
En passant devant l'enseigne, il ne put s'empêcher de jeter un coup d'oeil sur le menu qu'il trouva original, et un poil bizarre. Une feuille pour indiquer la fermeture momentanée avait été apposée sur la vitrine et cachait le centre du panneau. Mais on voyait ce qui semblait être un faire part dont seule la première ligne apparaissait. Angel était dessus. Izarie ne put voir la suite.

En bas du cadre de la vitrine, traînait la liste du personnel.
Elle était signée de son nom, et il y trônait en tant que chef cuisinier. Ainsi, ce restaurant était à moi se dit-il? Quels goûts bizarres. Il faudra que j'essaye ces plats fantaisistes.

Mais déjà le restaurant était loin et Groomi ouvrait la porte de sa chambre, lui faisait visiter sommairement en lui indiquant qu'il était dans la chambre d'à coté si le moindre besoin se faisait sentir.

Ces dernières paroles achevèrent de convaincre Izarie qu'il ne pouvait rester ici sans être traité comme un infirme.
La chambre avait été vidée de tous les effets personnels, et il n'eut d'autres choix que de se mettre au lit pour rattraper son sommeil.
Malgré toutes ses interrogations, ses paupières se firent lourdes et il commença à s’endormir doucement.

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[izarie]

Les paupières lourdes, Il se laissa aller à cette sensation de bien être que l'on ne ressent vraiment que dans sa maison. Des images fugaces passaient devant ses yeux et lui donnait des éclairs de son passé qu'il oubliait tout aussi vite. Le sort dans lequel il était pris était bien fait et il ne pouvait garder en mémoire la moindre bribe de souvenirs.
Son sommeil se fit bientôt plus agité et il revit en rêves des moments clé de sa vie. D'abord un visage penché sur lui et une sensation de douleur immense. Une fille qui lui murmurait quelques mots à l'oreille et dont le visage ne lui disait rien. Puis des moments plus heureux comme un repas magique dans le restaurant qu'il avait visité en fin de soirée. Angel lui faisait face et le rêve s'effaça, remplacé par des guerres violentes ou il menait les samouraïs au combat, et d'autres ou il se battait au cotés de gens aux couleurs inconnues qui chantait des chansons étranges pour enfant. Son esprit revint bientôt dans une petite maisonnette plongée dans une lueur phosphorescente pour la requitter tout aussi vite. Son couronnement en tant que champion d'émeraude, puis de daimyo, son arrivée chez les samouraïs devant Alyumdra et Kyoshiro_mibu, plus grands que jamais.

Le mariage de Cupidon et la soirée qui suivit où il revit encore cette jolie jeune fille. Bizarre, il semblait alors ne pas la connaitre, on aurais dit qu'ils découvraient l'un l autre leurs existence mutuelle. Puis de nouveau le néant et des moments moins glorieux mais combien plus intéressant et drôle. La découverte du réseau de caméra de surveillance mis en place par B3nigma qui montrait sous toutes les facettes tous les recoins du château. Les cuites monumentales en compagnie de Kyoshiro avec qui il semblait ami dans les caves personnelles d'Alyumdra et l'arrivée de Coscinus qui venait piller les réserves lui aussi.
Les souvenirs défilaient encore à toute vitesse et il se revit encore en compagnie d'Angel dans une ville aux mains des sadiques. Puis de nouveau le plongeon et la descente dans un tourbillon infernale.

Izarie était maintenant tremblant dans son lit, tournant et retournant la tête en tout sens ânonnant des mots sans le moindre sens.

Il se réveilla en sursaut quand une main vint lui toucher l'épaule doucement pour le sortir de sa torpeur et oublia aussitôt toutes les pensées qui l’avaient hanté peu avant.
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[izarie]

Izarie, réveillé en sursaut par une main inconnue aperçu l'obscurité qui lui servait de compagne. Par la fenêtre de sa chambrée, il pouvait encore apercevoir les étoiles hautes dans le ciel. Une lueur ambrée semblait pourtant poindre au loin et il sut que l'aube ne tarderait pas à venir. Encore tourmenté par cette nuit, il se leva et recommença à faire un tour du château.
S'arrêtant prés d'une fontaine, il se désaltéra et, l'esprit maintenant clair, pris la décision qui lui semblait la plus juste. Toutes ces personnes restaient des inconnus pour lui. Il ne pourrait sans doute pas réapprendre à les connaître juste en profitant de leur compagnie comme ce nain malade qu'il était a présent dans leurs regards.

Retournant dans sa chambre, il regarda une dernière fois cet endroit qui hanterait ses souvenirs et accrocha les clefs du château à une bandoulière autour de son cou.
Ses armes allaient lui être indispensable, il descendit donc dans la salle d'arme au sous sol. Au milieu de celle-ci se tenait les armures des Shoguns qui avaient guidés les Samouraïs et, en retrait derrière elles, celles de leur champion. Izarie pris la sienne sans hésitation, l'enfila et ceignît son katana à sa ceinture. Mu par un vieux réflexe, il se dirigea vers le fond de la salle d'arme, appuya sur la même pierre que d'habitude et enclencha un mécanisme qui permit de voir le mur se dérober devant lui. Arrivé dans la cave secrète d'Alyumdra, il se servit un verre de saké pendant que le mur se reformait. Toujours sur de lui il se dirigea vers un autre mur qui se déroba lui aussi dans un cliquetis feutré.

Maintenant dans un grand escalier, il avançait sans torche dans cet endroit phosphorescent. Passant devant une maison légèrement éclairée, il pris le chemin qui faisait le tour du lac, admira les reflets de diamants de celui ci et détourna le regard. Sur la vingtaine de grottes qui lui faisait face, il savait exactement laquelle prendre pour sortir de ce lieux. Il se retrouva bientôt derrière un bosquet prés d'une cascade.

Sitôt sorti de cette cachette, il commença à s'éloigner de plus en plus de nainscalade pour se diriger vers Monde des braves, seul monde ou il aurait une chance de retrouver son intégrité parmis des frères de sang. Le combat l'appelait et il ne pouvait décemment pas tourner le dos et perdre sa fierté.

Les jours qui s'ensuivirent furent remplis de sang versé par ses ennemis comme par lui même. Il succomba bien des fois à ses blessures, mais ne perdit jamais la face ni n'abandonna le combat. Lorsque l'on a plus personne à protéger, on se bat pour une cause dans laquelle on se donne corps et âme. Il combattit des jours entiers, courant après les armées sadiques, essayant de rallier à lui les braves qui fuyaient devant l'ennemi pour ne pas baisser la tête devant les vagues sadiques qui déferlaient.

Bien peu essayèrent même de résister. Les seuls échos de batailles qu'il entendait lorsqu'il discutaient avec ses camarades étaient des plans de résistances sur des mondes toujours plus éloignés. Jamais aucun espoir réel de combat glorieux pour défendre une cause, toujours une recherche de la meilleur façon de sauver son nombril et de préserver les armes émoussées qui restait donc acquise à leur camp.

Bientôt écœuré de cette attitude, il n'essaya plus de rameuter ces braves trop souvent lâches et combattit souvent seul, mais toujours avec honneur.

Un jour malgré tout, un changement de programme devait se produire. Il débarqua bien vite sur un monde trop connu. Au début décidé à éviter les murailles et à passer au large, il céda finalement à la tentation de voir ce qui se passait dans cette enceinte. Gardant son entrée secrète, il se dirigea couvert de hardes vers la taverne, lieux éternel de vie et de racontars. N'y rencontrant que soiffards et discours désabusés, il fut horrifié de voir que les Samouraïs n'étaient plus que débauche et ennui.

Reconnaissant un homme dans le fond de la pièce, il s'assit à sa table. Tout d'abord celui ci levât les yeux, étonné qu'un homme ait le courage de s'attabler avec lui. Puis le Shogun reconnu son ancien champion et un sourire se dessina sur son visage. Bien vite ils firent le tour de la situation et Groomi fit part à Izarie de la peur qu'il avait de voir les Samouraïs disparaître. L'alcool qui coulait à flot depuis certaines ambassades sadiques pervertissait chaque jour un peu plus ceux qui avaient été de vaillants combattants.
Ensemble, ils programmèrent un retour à l'action des Samouraïs.

Izarie se releva donc quelques minutes plus tard, se dirigea avec force vers le bar, écarta d'un geste ample quelques viandes saoules et sauta derrière le comptoir. Déjà, les nains qu'il avait bousculé commençaient à le prendre à partie lorsque toute la troupe se retourna en entendant un gigantesque craquement.

Il venait de couper un fut de saké en deux moitiés parfaitement égales. Sa voix joyeuse retentit, appelant Groomi à en faire de même ce qu'il fit avec un grand sourire. Les Samouraïs commençaient déjà à hurler leur colère, accusant leur chef de perdre la tête. les premiers en seraient presque venu aux armes s'il n'avait su Groomi entraîné aux pires combats. De plus, que pouvait la troupe contre un chef puissant, immédiatement épaulé par ses plus fidèles serviteurs lorsque les premières armes avaient commencées à luire.
Les guerriers détournèrent donc leur colère vers cet inconnu qui venait chez eux les insulter. D'un air horrifié, ils le virent lever le bras vers le dernier fut et l'abaisser. C'en était trop et le premier bondit sur le comptoir pour attaquer cet impudent. Il arrêta net son geste, une lame sous la gorge. L'inconnu lui murmura alors à l'oreille.
- N'oublie jamais que certaines personnes peuvent se permettre certaines choses.
Découvrant son visage, l'inconnu révéla son identité à l'assemblée.Les plus anciens remirent immédiatement leur sabre au fourreau, tandis que les plus jeunes ne comprenaient toujours pas. Jusqu’a ce que l'un d'entre eux s'écrit en bégayant un peu :
- Arrêtez, ce.. ce nain, c'est lui qui est sur tous les murs du restaurant. C'est notre ancien champion.

Groomi et ses acolytes de toujours souriaient maintenant du tour qui venait d'être fait aux nouveaux.

Izarie pris alors la parole :
- Vous n'êtes que de la viande saoule.
- Groomi m'autorises-tu à leur donner quelques ordres.
D'un air amusé, celui ci donna son accord.

Il repris alors :
- Il y a ici 8 futs qui gisent en morceaux sur le parquet. Ce qui nous fait 8 tours de château pour dessaouler.(cette formule simple et efficace a déjà fait ses preuves, essayez la donc)

Les nouveaux commençaient déjà à hurler leur désapprobation lorsque les anciens Samouraïs ouvrirent la porte et commencèrent à courir. Ils ne purent que se résoudre à les suivre sans comprendre tout à fait ce qui venait de se passer.

Sitôt les troupes parties, Izarie revint vers Cornainwak, NPQ et Manah qu'il n'avait pas encore étreint.
- Mes amis, je revient bientôt leur dit-il.
Ce qu'il fit bientôt avec un fut que lui seul savait ou trouver.

Il le posa d'un geste sur le bar et ils s'en furent tous dans la cour pour voir la troupe courir à perdre haleine. Il faut bien dire que ce n'était pas bien compliquer à la vue de leur état.

Mais les premiers arrivaient déjà et se rassemblaient devant la taverne ou se trouvaient leurs chefs. Toujours l'air malicieux, Izarie attendit qu'ils furent tous arrivés pour rentré dans la taverne chercher le tonneau de saké. Il se percha dessus et pris à nouveau la parole.
- Ces tonneaux que j'ai détruit n'étaient que de la piquette pour bonne femme. J'en voit déjà qui sont remis de ses effets. On voit bien que les Samouraïs ne sont plus ce qu'ils étaient. Observez bien Manah, Cornainwak, Groomi ou NPQ. Montrent-ils le moindre signe de faiblesse face au saké? Non bien sur, pas face à cette piquette. Ces vrais nains sont habitués à des vraies boissons.
- Je vous offre du vrai saké, mais n'oubliez jamais que rien n'est gratuit. Le saké d'Alyumdra est réservé aux grandes occasions, ou à ma consommation personnelle depuis la mort du défunt empereur. Vous ne compterez pas les efforts que vous devrez faire pour perdre les effets de cet alcool.
Servant maintenant à tour de bras la troupe, il distribua ce saké avec générosité, sans oublier de s'en verser un généreuse goulée dans l'estomac.

Puis un nouvel ordre retentit de sa bouche.
- Un tonneau de saké de cette qualité, cela vaut au moins 16 tours du château.

La troupe à présent joyeuse comme après toute dégustation d'un tel breuvage s'en fut avec entrain pour ce nouvel exercice.

Se tournant vers Groomi, il s'agenouilla devant lui et lui demanda humblement s'il pouvait réintégrer les Samouraïs. Il ne prétendait pas à quelconque grade, mais voulait juste se battre aux cotés de valeureux combattants, et il lui semblait que les Samouraïs pouvaient le redevenir.

Groomi lui promit une réponse pour la soirée.

Sur ces entrefaites, Manah pu le prendre à partie et lui donna une fiole. Bois la, lui dit-il, tu devrais comprendre certaines choses grâce à ce breuvage.
Bien sur, le vieux bibliothécaire, même dans sa nouvelle jeunesse ne pouvait pas donner meilleur cadeau à son ancien ami, qui sitôt la dernière gorgée avalée tomba affaiblit dans ses bras. Etourdit de longues minutes par le flot d'informations qui se dévoilaient dans sa mémoire, il revit sa vie antérieure défiler devant ses yeux comme un film accéléré.

Bientôt sur pied, il remercia Manah de son immense cadeau. Mais déjà il croisait de son regard la tourelle Nord-Ouest et voyait une fumée s'élever du haut de son restaurant. Courant comme un aliéné, il se précipita pour savoir qui pouvait tenir les fourneaux au chaud.
Dans la cuisine, Kiki se tenait debout dos à lui. Tournant la tête il le reconnu d'un regard et lui souhaita la bienvenue chaleureusement, pour vite retourner à ses plats, une odeur nauséabonde ayant d'un coup envahit la pièce.

Sortant de la cuisine, Izarie put voir ce dont le jeune samouraï avait parlé plus tôt. Une fresque immense le représentant dans son dernier combat aux cotés des Samouraïs avant sa défaite contre la princesse des ombres. Tout ceci lui toucha le cœur bien sur, mais lui paraissait dérisoire devant la dernière pensée qui venait de lui traverser l'esprit. Un visage manquait depuis son arrivée dans l'assistance. Il monta dans son ancien appartement, déserté et poussiéreux. Continuant son chemin, il arriva bientôt au sommet de la tour ou il avait tant fait de mal malgré lui. Les larmes commencèrent à couler le long de ses joues alors qu'il regardait l'écume des vagues qui se brisaient mollement sur la plage en contrebas. Cornainwak l'avait déjà rejoint, certain le trouvait boulet, mais il était, derrière ce masque de vie simple, une personne au cœur d'or. Il avait de suite deviné les deux choses qui pouvaient importer à son ami et était déjà présent pour le soutenir et lui apprendre la vérité.

- Izarie, je suis désolé d'avoir à te dire cela, mais nous sommes sans nouvelles d'Angel depuis des mois. Elle nous a quitté sans vraiment d'explications il y a des lunes de cela, peu après ton départ.

Tout d'abord anéantit par cette nouvelle, Izarie maudit Manah de lui avoir fait recouvrer la mémoire. Mais bientôt, il se releva et se dit en lui même qu'il n'était pas encore temps de désespérer. Il avait encore quelques moyens à sa disposition pour retrouver son ancienne fiancée avant de se mettre à perdre confiance.

Bientôt la soirée allait approcher, et Groomi lui donnerait sa réponse.
Après cela, il serait bien temps de se mettre en marche pour retrouver celle qu'il aurait du épouser par le passé, et de la redécouvrir après de longs mois de séparation.

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Toujours vivant, toujours samourai dans l'ame... peut être moins boulet, mais pas sur !

[Groomi]

Un bruit dehors, un bruit trop fort, je me réveillai, avec cette sensation de mal de crâne, cette sensation de se faire piétiner le cerveau par une centaines de bisons enragés...tout était flou, le décor flottait devant moi et les couleurs s'entremelaient...y arriver, y arriver, seul ceci était important pour l'instant, y arriver...je posais mes mains sur mon lit et tentant de me relever, me déséquilibrait et m'écroulait par terre...le bruit que mon corps fit en tombant sur le plancher me fit hurler de toute mes forces...du silence, du silence c'était tout ce que mon crâne désirait...

Je continua ma longue épopée à genoux, tant bien que mal, avec pour seul objectif ce point, cette zone plutot, cette zone flou et marron...et je mis mes mains dessus, je l'avais, j'avais réussi...SPLOUTCH...je venais enfin de mettre ma tête dans ce seau d'eau...ahhh de l'eau...encore de l'eau...je me frottai les yeux, lavai ma figure, buvai et rebuvai ce liquide incolore qui me faisait tellement de bien...

Les heures se succederent, et je retrouvai ma lucidité...je m'habillai...la nuit n'était toujours pas fini...que s'était-il passé la veille ? Ah oui je m'en souviens, Izarie, le champion d'Emeraude...bien des choses ont changé depuis son départ...il a quitté une troupe fraiche et meurtriere, il retrouve une bande de lopettes sombrant dans l'alcool...même le Shogun, qui se retient de le montrer en présence de ses troupes, ne doit plus être capable de tenir son épée plus d'un quart d'heure durant...trop de changement, trop de bouleversement, les mondes changent de places comme de chemise, les Samourais de l'exterieur se retrouvent dispersés à des miles les un des autres, parfois incapable de revenir au chateau tellement le décor a changé...les Samourais n'y arrivent plus, il ne se retrouvent plus...les troupes ont le moral au plus bas, les anciens et les chefs dépriment et ne trouvent plus aucun moyen de lutter de maniere ordonnée par aux hordes sadiques...le combat n'oppose que des barbares à des barbares...le temps des combats rangés est révolus...aujourd'hui chaqu'un tue son voisin, n'a jamais de répit, succombe aux blessures adverses et reviennent au poing, pour frapper plus fort encore...

Izarie est revenu...voudra-t-il toujours revenir lorsqu'il saura cela ? Sera-t-il capable d'apporter envie et fraicheur aux troupes...je l'espere. Et puis pourquoi demande-t-il à revenir...il est certainement plus fort que nous tous maintenant...nous n'avons fait que décroitre, notre puissance n'est plus alors que lui, jours apres jours il s'est renforcé...

Allez, il faut que j'y aille. Je sors de ma chambre, je redresse mon allure, je tente d'oublier mon mal de tête, personne ne doit s'en apercevoir...j'arrive dans la salle du conseil, je vois Manah en pleine méditation...Cornainwak et NPQ doivent être dans la taverne...Manah, Izarie doit revenir parmi nous, il doit reprendre le commandement des troupes, incarner ce champion que tout le monde craint...sa mission va être difficile, mais il doit revenir. Vas-t-en retrouver Cornainwak, NPQ et partez voir Izarie...dites lui ou se trouve son armure, dites lui ou se trouve les troupes, faites lui un plan détaillé de la situation !

Les Samourais doivent repartir en guerre. Fini la disette ! Je veux un entrainement quotidien, pour tout le monde sans exception, moi y compris ! Je m'entrainerais avec les troupes, vous aussi ! On leur montrera ce que c'est que de se battre ! Izarie prendra la tête de cet entrainement !

Et que les Samourais revivent ! Et détruisez moi cette piquette
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Groomi, Shogun des Samourais.