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Retour vers les Ténèbres

 
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Olial
Nain(e) au biberon


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MessagePosté le: Jeu Sep 01, 2005 8:53 pm    Sujet du message: Retour vers les Ténèbres Répondre en citant

Suite direct de la Vengeance Redemptrice avec JaH-Rasta-MiMi et Feragoner (Gareph). Partie concernant MiMi .

La quete vengeance rédemptrice: http://forum.nainwak.com/viewtopic.php?t=1824

-----------------------------------------------------------------

Il existe dans l’ombre des cavernes et des souterrains, que maints aventuriers n’oseraient aller explorer, des races ayant développées leur civilisation au sein des profondeurs de la terre... Parmi les Drows, les Illithids et les autres bêtes infernales, les Duergars font parti des plus terrifiantes rencontres que vous pourriez faire en vous "aventurant" dans les ténèbres de ce que certains appellent... l'Outre-terre.....

Ces nains, puisqu’à l’origine c’en est, n’ont cependant rien en commun avec leur cousin de l’extérieur. Une peau d’ébène, des cheveux et des yeux blancs nacrés qui, dans l'ombre des mines, brillent tel des gemmes d’une rare pureté...

Et comme pour toutes créatures des entrailles de la terre, le vice et le mal règnent en maîtres absolus. Leur fascination pour leur forge et pour les gemmes les amène à respecter la magie qu’ils utilisent dans la fabrication d’armes et d’amulettes à des fins militaires ou commerciales. Les ensorceleurs et les prêtres font souvent figure de chef dans les campements duergars.


Sadiques, misogynes, cupides, tels sont les termes qu’utilisent les rares aventuriers à être revenu vivant d’une rencontre avec cette race....

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Assis par-terre, Olial regardait les gardes gisant sur le sol. Ils semblaient tous vivants, seul Athorel était bel et bien mort à la vue du sang qui coulait dans l'herbe. Un vent étrangement glacial souffla, emportant les miettes du médaillon qu'Olial tenait dans sa main.
Il se releva pénible, se frotta l'arrière du crâne pour découvrir qu'il avait un belle bosse.
    *-Il n'y sont pas allés de main morte les bougres... Je dois en vitesse aller préparer des affaires avant que MiMi ne s'éloigne trop de ma portée!*

Olial se mit à courir dans la nuit et rentra en vitesse dans le temple qui n'était plus gardé. Une fois à l'intérieur il avança d'un pas rapide vers un petit groupe de prêtres en trin de porter des soins à des malades.

    -Vous trois! Il y a une urgence!
    -Qu... Que se passe-t-il Maître Olial??!!!
    -La garde de la ville a été attaquée dans la forêt de l'ouest! Il y a environ une dizaine de blessés, dépêchez vous d'aller les soigner et ramenez les ici après!
    -Compris!! Vous deux venez avec moi!

Les trois prêtres remirent chacun leur symbole autour du cou et sortir en hâte soigner les gardes que Gareph avait pris soin de "ne pas tuer"....
    *-Bon je ne dois prendre que le nécessaire. Cela fait bien longtemps que je n'étais parti à l'aventure; est-ce bien raisonnable à mon âge... Je ne devrais même pas me le demander!!! C'est pour un ami!!*

Olial fonça dans son office et claqua la porte derrière lui. Il ouvrit la porte d'une grande bibliothèque et en sorti deux volumes de moyenne taille ainsi qu'un petit coffret. Il posa le tout sur son bureau. Il ouvrit une seconde porte qui devait mener vers ses appartements. Accroché au dos de la porte se trouvait un sac qu'il prit et jeta sur son lit. Puis il pressa le pas vers une superbe armoire sculptée et l'ouvrit. A l'intérieur se trouvaient différentes robe de prêtre, il les écarta d'un geste brusque. Derrière était pendu une magnifique, mais vielle, armure. Elle était faite de cuir et de plaque.
    -Il y a bien longtemps que je t'ai portée... J'espère que tu tiendra le coup...

Il enleva sa robe et commença à enfiler son armure. Il serra vite fait les lanières, ajusta tant bien que mal les différentes parties, le tout dans la précipitation....
    -Bien!!!

Une son armure "mise", il attrapa son sac et sorti de sa chambre. De retour dans son office, Olial pris les deux bouquins et la boîte et les mirent dans son sac; avec une certaine précaution pour la boîte, quand même... Enfin, il se retourna vers un petit hôtel situé de l'autre coté de la pièce. Sur le mur, au-dessus, était accroché un magnifique pendentif. Olial s'avança d'un pas calme, pris le pendentif par la corde et le fixa.
    -Protège moi, Toi, Hæla, déesse de bonté, de sagesse et d'amour. Mais surtout.... protège-le lui.

Il mis le pendentif autour de son coup, et le sac sur son dos.
    -Bon! Je ne pas l'habitude d'être aussi pressé mais, il y a urgence!

Il se concentra, une aura bleu l'entoura... Puis il dit à haute voix :

Obidaïl... Fantilmoral... Plantser!!!!!

Sur ces mots étranges, Olial disparut.



Quelques kilomètres plus loin, dans la forêt au Nord de Permil, un flash au milieu des arbres vient troubler les ténèbres des profondeurs de la nuit...

    -Bon, dit Olial qui venait de réapparaître. Tel que je la connais il du utiliser ses pouvoir pour accélérer sa course. Il ne va pas m'être facile de le rattraper...

Olial incanta et se mit à courir en direction du Nord à une vitesse grandiose, slalomant entres les arbres.

    *Attends moi MiMi... Je peux t'aider... J'arrive!!*
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JaH-RaSTa-MiMi
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MessagePosté le: Lun Sep 12, 2005 7:47 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Quelques kilomètres au nord de Permil, à l'orée de la forêt, la lueur blanche de yeux menaçants brillait dans la nuit. Un sombre personnage courrait à toute allure, slalomant entre les arbres...
    -Le jour va se lever... je ferais mieux de me trouver un abris avant que les premiers rayons ne me brûlent les yeux...

MiMi cavalait à une allure folle, surnaturelle même pour un nain, pardon... un duergar...
Son arme en mains il tranchait tout ce qui pouvait être sur son passage, abatant même quelques animaux qui se seraient trouvé sur son passage et laissant leur cadavres derrière lui.

    -Je dois aller plus vite. Se maudit prêtre est trop fort pour que je puisse l'affronter!

Il sorti enfin de la forêt. Les nombreuses étoiles présageaient une belle journée ensoleillé à venir. Il les maudit un instant de trop l'éclairer...
MiMi cherchait avant tout un moyen de s'éloigner de ces terres, de revenir dans celles de son "peuple". Les cavernes sombres des duergars ne sont pas de se coté ci de la mer. Il lui fallait trouver un moyen de la traverser, dans la discrétion....
Sorti de la forêt, il aperçu au loin des lueurs semblant indiquer une ville. Il regarda à l'Est, la mer était proche.

    -Je trouverai sûrement un bateau là-bas...

Il continua sa fuite en direction des lumière de la ville, quand soudain, ses jambes se firent plus lourdes... Le sort de rapidité commençait à perdre ses effets. Énervé et grommelant de rage, MiMi se concentra de nouveau. Une lueur rouge entoura ses jambes... Puis il reprit sa course avec une rapidité accrue.
Il traversa à une vitesse folle les champs qui séparaient la forêt du nord de Permil et la ville suivante, tel une ombre dans la nuit.
Après une bonne heure de course, dont plusieurs arrêt dus aux effets très courts du sort (le dernier avait même échoué et il s'en était retrouvé essoufflé), il arriva devant les porte de la ville via laquelle il allait pouvoir.... rentrer chez les siens....

Ces dernières étaient fermée, il décida donc de contourner en se rapprochant des côtes, et ainsi pourrait-il peut-être arriver directement au niveau du port. Il se dirigea donc vers la mer en longeant les remparts de la ville. Après quelques minutes, il aperçu ce qu'il espérait tant : des bateaux !
Il accéléra le pas tout en prenant garde de rester discret.
Au moment où il arriva enfin en vue du premier ponton il se bloqua subitement contre le rempart! Un garde arrivait! MiMi sorti immédiatement son arme, et resta dans l'ombre...
Le garde approchait de plus en plus sans pour autant voir le nain. La dernière chose que le pauvre homme vit, fut deux lueurs brillante dans l'obscurité....
MiMi se jeta dessus et lui trancha la gorge d'un coup sec. Un sourire de satisfaction se dessina sur son visage... Il se sentait à nouveau "lui-même"...

MiMi prit le corps du garde et le cacha dans l'ombre, puis il se dirigea de nouveau vers le ponton en faisant attention à l'arrivée d'un éventuel autre garde.
Un bateaux de marchandise était à quai. De l'autre coté, des hommes s'éloignaient en rigolant fortement; l'un d'eux jouait avec une bourse qui semblait bien remplie.
MiMi se dit que le bateau devait être libre et que l'équipage, qu'il venait d'apercevoir, devait aller se remplir la panse à la taverne avant de repartir. Le fait d'avoir vécu auprès des humains pendant quelques année lui était très utile, il le voyait à présent.
La planche qui permettait de monter sur le bateau n'avait pas été enlevée, pour son grand bonheur. Il attendit que le groupe s'éloigne, vérifia qu'aucun garde n'était là et décida enfin de monter sur le pont du bateaux. Il n'avait pas l'air de chercher à s'emparer du bateau lui-même... non il ne saurait faire naviguer quelque-chose de si gros. Il cherchait autre chose.
Les canots de sauvetage !
Son idée n'était pas de voler le bateau en lui-même, mais l'une des barques suspendues à son coté.
Il traversa le pont pour se diriger vers l'aile droite où il apercevait des cordes qui passaient par-dessus bord. Il arriva au niveau de ces dernières et se pencha pour découvrir deux petite embarcations. Chacune contenait deux paires de rames et environ quatre hommes pouvaient y prendre place.
Il se redressa et observa les cordes. Un système permettait de les coulisser et ainsi de mettre les canots à l'eau. MiMi commença à tourner l'une des manivelles prévues à cet effet quand soudain...

    -Hé vous! Que faites vous là?!

Un jeune homme d'environ 15 ans se tenait de l'autre coté du pont, une lanterne à la main. Il ne paraissait pas être d'une grande menace aux yeux de MiMi. Mais son envie de sang était plus forte et afin de les combler, il devait tuer!
    -Je viens prendre se canot!!!! dit-il d'une voix agressive et froide, ses yeux brillants fixant le gamin.
    -Qu... vous ... vous n'avez pas le droit... le cap... le capitaine va revenir....

L'adolescent tremblait de tous ses membres et lâcha la lanterne qui s'écrasa sur le plancher. Par réflexe, il tapa du pied les quelques flammes qui commençaient à manger le bois. MiMi en profita! Il fonça sur le lui l'épée en avant. A peine eut-il le temps de relever la tête, l'épée du duergar lui transperça le ventre.
    -Gnark! RAAAaaahhhhh ! Ça fait un bien fou!!!!

Il retira son épée et trancha la gorge du pauvre garçon qui devait sans doute déjà être mort. Puis il retourna vers le mécanisme, laissant le corps inerte sur place.
*Plouf*
Le canot était enfin à l'eau. MiMi rangea son épée et entrepris de descendre en se servant d'une des cordes. Le bois de la coque était glissant mais MiMi tenait fermement la corde. Son pied toucha le fond du canot, puis il lâcha la corde et la coupa.
Il saisit une paire de rames...

_________________
MiMi


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Olial
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MessagePosté le: Mer Sep 14, 2005 4:29 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Toujours dans la forêt, Olial continuait de poursuivre MiMi, avec cependant une certaine difficulté. En effet, son âge avancé ne lui permettait plus de courir aussi longtemps qu'il le souhaitait et même aidé d'un sort de rapidité,sa fatigue prenait le dessus...
    -Ahhhh... Ahhh.... Pffff.... Cela fait trop longtemps que je n'ai couru ainsi... Mais je ne dois pas m'arrêter. A cette allure, il risque d'arriver aux portes de Feldurk et là... qui sait où il pourrait aller ensuite... Pourvu qu'il n'arrive pas à traverser la mer...

Il pouvait aisément voir les traces de MiMi, en suivant les branches cassées et les quelques cadavres d'animaux "tranchés"... Une fois sorti de la forêt, Olial aperçu les lumières de Feldurk. Il se hâta tant bien que mal de traverser les champs et les plaines qui le séparait des portes de la ville, ne s'arrêtant qu'une ou deux fois pour lancer à nouveau son sort de rapidité. Malgré la un ciel clair rempli de milliers d'étoiles, il ne pouvait distinguer le duergar au loin du à la noirceur de sa peau. Sur ce point, MiMi avait un avantage conséquent pour se cacher de nuit.
Une heure et demi s'était écoulée depuis qu'il avait quitté la forêt et Olial arriva enfin aux porte de la ville, le souffle court.
Il frappa sur l'une des deux grandes portes de bois et attendit....
Quelques secondes après...

    -Qui vient là?! Marchands? Autorités? Vagabonds? Ennemis? Cria la voix roque d'un garde derrière la porte.
    -Je suis Olial, chef clérical du Temple d'Hæla, venu de Permil!! Un allié de toujours, il me semble, de cette cité!!!!

La tête du garde apparu au-dessus de la porte. Il regarda en direction du prêtre.
    -Vous êtes seul?
    -Oui! Je suis à la recherche d'un compagnon qui serait venu ici récemment! M'est-il permis d'entrer en ces lieux?!
    -Oui! Bien évidemment! Je viens vous ouvrir!

Derrière la porte on pouvait entendre le bruit d'une personne en armure descendant lourdement les barreaux d'un échelle. Puis dans un grincement lourd, Un petite porte, incrusté dans la grande, s'ouvrit.
    -Bien! Entrez je vous prit.
    -Merci. Mais pourquoi tant de sécurité? Je ne savais pas les portes de Feldurk si hermétiques aux visiteurs, même en cette nuit avancée...
    -Notre port à eu des problème il y a quelques minutes à peine. Et en fouillant les environ, nous avons retrouvez un garde mort tandis qu'il faisait sa ronde près du rempare encadrant les docks... j'ai toujours dis que ce coté si de la ville n'était pas protégé, mais personne n'écoute un simple garde comme moi...

Le garde referma la porte derrière Olial.
    -Dites m'en plus sur cette histoire de port...
    -Et bien... Parait-il qu'un jeune matelot a été tué sur le pont d'un bateau marchand qui venait juste d'amarrer. Et un des canot est manquant. Mais que rien d'autre n'a été volé...
    -Vous dites?
    -Pauv' garçon... Il n'avait pas encore la barbe... Qui peut bien tuer un enfant d'une manière si atroce...
    -Juste une barque manque sur le navire??
    -Oui, juste une barque.. On pense d'ailleurs que le meurtrier a du fuir dedans...
    -Hum... Je vois...
    *J'arrive donc trop tard... Mais je ne perds pas espoir.. Demain, je prendrais route vers les contrées de l'est.*
    -Je dois vous laisser et retourner à mon poste.
    -Bien, je vous remercie pour les renseignements.

La garde laissa Olial sur place et reprit place en haut de son échelle, où était installé une petite passerelle. Le prêtre avança dans l'allée central, à la recherche du temple le plus proche pour demander repos pour la nuit... Les maisons étaient éteintes et seules quelques cheminées fumaient encore. De ci de là, Olial aperçut des gardes courir. La mort de l'un d'eux les avait bousculé dans leur sommeil et ils étaient encore à la recherche du meurtrier.
Il arriva sur la place central d'où il aperçu la façade d'un temple. Feldurk était également sous la protection d'Hæla et au dessus de la porte son symbole était éclairé de deux coupe enflammées.

Olial se dirigea vers le lieu saint...

_________________
Olial

Prêtre d'Hæla
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JaH-RaSTa-MiMi
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MessagePosté le: Sam Sep 24, 2005 8:44 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Après une très longue journée en mer, MiMi aperçu enfin se qu'il attendait tant... Norfinte, mais surtout ce qu'il y a derrière, les sombres chaînes de Kolvirt dont les souterrains sont emplis de créatures plus vicieuses et sadiques les unes que les autres. Chez lui.....
Ses yeux brillèrent d'une pâle lueur rouge, mais cependant il avait énormément de mal à voir car le soleil de la journée lui avait brûlé ces yeux à nouveau fragiles. La tombée de la nuit fut sûrement l'une des plus longues qu'il n'aie jamais attendu. Mais à présent seules les lumières du port de Norfinte brisaient les ténèbres de cette mer froide et brumeuse...
MiMi détourna sa barque en direction des cotes, espérant ne pas se faire remarquer par quelconques navires marchands...

Quelques minutes après, son embarcation toucha enfin la plage. Il sauta du canot, prit ses affaire qu’il posa sur le sable et donna un grand coup de pied dans la coque du bateau pour le renvoyer en mer.

    -Je n’aurai plus besoin de ça à présent!

Il ramassa son épée et son sac et commença à courir en direction de la forêt qui longeait la plage. Derrière elle, les montagnes se faisaient imposantes, inquiétantes. C’est là qu’il devait aller, dans les sombres cavernes où son peuple réside. Il décida de ne pas s’arrêter avant d’avoir atteint son but, il en était tellement proche à présent que la simple idée de se reposer avant l’aurait indigner.
MiMi força donc sa marche à travers la forêt. Au passage, il trouva un biche qui semblait être blessée et qui dans les ténèbres ne bougeait plus et "tremblait". Il avait faim, très faim!
Il sorti sa lame mais s’arrêta.

    -Voyons voir est-ce que je peux...

Ses yeux s’emplirent d’une étrange lueur rouge tandis qu’il se concentrait. Sa main tendu vers le sol, une sorte d’aura rougeâtre apparu autour.
    -Bien!!! pensa-t-il, un sourire sadique aux lèvres.

MiMi s’approcha de l’animal immobile et effrayé. Il posa sa main sur son flanc. La biche poussa un brame de souffrance et d’agonie qui résonna dans toute la forêt.. MiMi, qui n’avait pas pensé à ce détail, lui trancha net la gorge...
Après son "festin", qu’il dégusta cru, il reprit sa route, laissant derrière lui l’animal déchiqueté.

Plus il s’approchait des montagne et plus son pas se faisait rapide. Puis soudain, alors qu’il pensait avoir encore un bon bout de forêt à traverser, celle-ci s’arrêta devant des rochers... MiMi se trouvait au pied de la chaîne de montagne. Il se sentait déjà chez lui.

    -L’entrée ne doit plus être très loin si je me souviens bien...

Il longea l'amas rocheux en quête de cette dite "entrée". Le regard aux aguets il approchait du but...
Quand soudain !

    -Te voilà !! ENFIN !!!

MiMi venait de trouver l’ouverture de ce qui devait sûrement être une grotte. Il y pénétra en restant toute fois sur ses gardes. Le trou dans la roche ne menait pas à une grotte, mais vers quelque-chose de beaucoup plus impressionnant; le chemin, assez bas pour que seuls des nains puissent l’emprunter, menait à une immense sale circulaire donnant elle même accès à six autres routes.
    -La sécurité n’a pas changé à ce que je vois se dit il à sourire narquois aux lèvres.

Comme s’il n’avait jamais été séparé de ces lieux, MiMi se dirigea vers le second chemin sur la gauche d’un pas sûr. Mais il fut vite arrêté.
Un nain, dont le sombre visage ressemblait à s’y méprendre à celui de MiMi, déboula face à lui, épée en main.

    -Meeeuuuuurrrrrs !!!! hurla-t-il lançant son attaque sur MiMi

Mais MiMi, bien que pris par surprise, para aisément son attaque.
    -Si l’un de nous deux doit mourir, ce sera le plus faible!! Adieu!!!! lui répondit MiMi d’un ton grinçant

Il fit voler l’épée du duergar et transperça sa gorge, le décapitant. MiMi regarda le corps sans tête de son "frère de race", et le poussa d’un coup de pied.
    -Tu ne méritais sûrement pas mieux que cette misérable mort!

Son geste peut paraître atroce,voir écoeurant, mais les duergars vivent ainsi, comme des bêtes sauvages ils peuvent tuer l’un des leur s’il est une menace et cela sans ressentir la moindre amertume. Ils y prendraient même un certain plaisir selon ce qui est raconté...

MiMi continua donc sa route à travers le souterrain, laissant derrière lui le cadavre décapité...

_________________
MiMi


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Olial
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MessagePosté le: Dim Oct 30, 2005 10:55 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Après une nuit de repos, Olial quitta le temple qui l’avait accueillit pour la nuit. À présent, il devait trouver un moyen de traverser la mer au plus vite. Le temps était compté et chaque minutes qu’il perdait ici, MiMi se rapprochait un peu plus de son but... et de ce qu’Olial craignait le plus...
Car si à l’heure actuelle il lui est facile de ramener le nain, qu’en serait-il si ce dernier parvenait à rentrer chez lui, dans les sombres souterrains duergars.

Olial se dirigea vers le port. Arrivé sur les lieux, une foule immense s’y trouvait. Le meurtre du garde et du jeune garçon s’était répandu toute la matinée sur la ville et les habitant étaient venus voir ce qu’il en était. Les quais, encadrés par une ligne de gardes qui empêchaient les gens d’avancer, étaient vides à l’exception d’un bateau, celui où le meurtre du garçon avait eu lieu.

Olial scruta les environs à la recherche d’un garde n’étant pas occupé quand il en aperçu un, qui se dirigeait vers le port pour rejoindre les siens. Il s’avança vers lui d’un pas rapide et s’arrêta en face :

    -Excusez moi...

    -Que puis-je pour vous monsieur? lui répondit le garde d’un ton pressé.

    -Je voulais juste vous poser une question concernant le port...

    -Si c’est au sujet de ce qui c’est passé la nuit dernière, je ne sais rien de plus que ce qui a été dit! Je ne suis la que pour...

    -Vous ai-je demandé de ce qui c’est passé la nuit dernière?? coupa Olial avec un léger sourire.

    -Non... En effet. Que voulez vous donc savoir?

    -Je souhaiterais traverser vers l’Est, mais apparemment les quais semblent fermés.

    -Oui, c’est exacte. Les évènements d’hier nous ont obligé à interdire l’accès portuaire pour toute la journée et peut-être plus, nous ne savons pas encore.

    -La journée... peut-être plus.... Bien je vous remercie.

    -Au revoir monsieur et faites attentions, le criminel rôde peut-être encore dans la ville...

    *-Au que non... il est déjà bien loin...* pensa Olial.

La nouvelle ne réjouit pas le prêtre. Une journée entière, probablement plus, à ne rien faire d’autre qu’attendre ici, tandis que MiMi se rapprochait, peut-être y était il déjà arrivé, de son monde natal. Olial serra le point de colère et se contrôla pour ne pas jurer.

D’un autre coté, il savait déjà très bien de quelle manière il allait pouvoir occuper son temps. Il ne connaissait que trop peu de choses au sujet des duergars et ne s’était jamais préparer à une situation telle que l’actuelle.
Il se dirigea donc vers une tour de taille assez moyenne, qui était indiquée comme étant la "Bibliothèque du Savoir et de l’Érudition". Nom qui lui semblait assez mal choisi, "savoir" et "érudition" désignant la même chose. Mais il n’en tint pas compte et entra dans le dit lieu.

L’atmosphère n’était pas différente d’autres bibliothèques. L’odeur des parchemins, des livres et des bougies allumées sur les nombreuses tables, emplissait tout l’endroit. Olial avança et découvrit avec stupeur quelque-chose qu’il n’avait jamais vu auparavant. De grandes enseignes de bois dépassaient de tous les coins des grandes bibliothèques qui s’alignaient face à lui. Gravé dessus à l’or fin, des centaines de thèmes jaillirent de part et d’autre du long couloir devant lui. Les archivistes avaient fait un travail monumental pour organiser tous les livres. Olial resta un moment les yeux écarquillés puis, se reprenant sachant les longues recherches qu’il avait à effectuer, il débuta sa recherche dans les différents couloir et étages de la tour.
Après une bonne heure de marche dans les allée (ce n’est pas par-ce que c’est classé que c’est plus facile de chercher Razz), Olial tomba enfin sur le thème qu’il recherchait : "Créatures et Mystères du Monde Souterrain". Très peu de livres se trouvaient dans se sujet, et selon lui, c’était même le moins fournit en documents. Quoi de plus normal, le nombres de "vivants" à être revenu de ces sombres terres étant lui aussi, dérisoire.

Passant le doigt sur les livres, regardant le titre de chacun, dont beaucoup traitaient des drows et des illithids, Olial aperçu une lueur d’espoir! Coincé entre deux énormes encyclopédies sur les Kuo-Toas, traînait un amas de parchemins sous une couverture loin de les protégés, mais qui indiquait dans une écriture très lisible que les documents concernaient les duergars. Olial prit le document avec grand soin et alla s’asseoir à la table la plus proche.

Il prit le premier parchemin et entama ça lecture..:

"Les duergars, ou nains gris, constituent un peuple sinistre menant une vie de labeur incessant au sein des gigantesques cités-fonderies souterraines. Les royaumes duergars n’ont rien à envier, du point de vue de la puissance, de la cruauté et de la richesse, aux grandes cités des drows."
"Ils croient à la loi du plus fort et ne montrent aucune pitié à l’égard de ceux qui s’avèrent trop faible pour défendre leurs bien ou leur personne. [...] Nul obstacle n’est assez imposant pour intimider un duergar qui s’est fixé un objectif."
"Contrairement aux drows, les nains gris n’ont pas de réelles aptitudes pour la magie profane comme divine. Cependant..."

Cette partie commençait à intéresser Olial...

"...ces créatures ont une grande habilité à développer des pouvoirs psioniques; pouvoir que l’on ne décrira pas ici. Tout ce qui est dit à ce sujet est que, les duergars serait une race de psions très dangereuse, si rares soient ceux à avoir acquis ces capacités....."

"Psion" "Psionique"

Les termes étaient inconnus d’Olial mais il ne pouvait continuer sans en savoir plus. Il replaça avec soin les parchemins dans la couverture et remis le tout en place, entre les deux gros livres où il les avait trouvés.
Puis, se tournant, il recommença se longue marche dans les couloirs de la bibliothèque, à la recherche cette fois, de quelques bouquins concernant les "psions"...
Après avoir passé des heures sans trouvé le moindre renseignement sur le sujet et malgré avoir demandé aux archivistes -lesquels ne lui avaient pas donné plus d’informations et pour qui le sujet leur était inconnu- Olial décida d’arrêter pour aujourd’hui et d’aller se reposer.
Lorsqu’il sorti de la bibliothèque, le soleil se couchait déjà à l’horizon, glissant la ville dans un crépuscule sombre et nuageux. Les rues étaient redevenues calmes et seuls les gardes, plus nombreux que d’habitude, patrouillaient dehors. Une certaine peur avait du s’installer depuis les événements de la veille et la population préférait sûrement rester cloîtrer chez elle, en sécurité.

Une nouvelle journée passa. Olial s’était à nouveau renseigné sur la réouverture du port mais celui-ci était toujours fermé. Alors il continua ses recherches dans la tour. A la fin de la journée, il en sorti sans plus d’informations que la veille et il commença à perdre un peu espoir de trouver quoique ce soit sur les "psions".
Le lendemain ne fut pas différent à l’exception qu’un garde lui avait dit que le port serait probablement ouvert demain, le commerce maritime étant trop important pour la ville ils ne pouvaient se permettre de refuser les navires une journée de plus. La nouvelle réjouit Olial et en dépit de l’absence d’information sur le "psionisme" il se sentait moins abattu que les précédents jours. Il alla au temple comme il en avait déjà prit l’habitude, et s’endormit dans la chambre qui lui était gracieusement offerte (c’est pas un prête pour rien Razz) le sourire aux lèvres.

Le grand jour était enfin arrivé. Olial rassembla ses affaires et mit son armure. Après avoir fait une dernière prière et un don très généreux au temple, il se dirigea via un chemin qu’il connaissait à présent très bien, vers le port.
Ce dernier était bondé. Les navires faisaient la queue pour desservir leur marchandises qui attendaient dans leur cales depuis trois jours maintenant. Des bateaux de transport étaient aussi là et une foule de gens, qui tout comme lui souhaitaient traverser, s’amassait sur le quai.
Après avoir largement négocier avec un capitaine sa place sur l’un d’eux pour partir au plus vite, Olial monta à bord du navire qui du quai semblait grand, mais le nombre de passagers qu’il embarquais le rendait tout de suite plus étroit.

Le capitaine annonça que la mer était calme et que le voyage n’allait durée qu’une journée. "Encore une..." se dit Olial qui, à mesure que le bateau naviguait, sentait la tension monter en lui. La peur que MiMi ne se soit déjà regroupé avec les siens. De plus, il ressentait une certaine frustration de n’avoir pas trouvé d’informations concernant cet étrange mot mentionné dans ses recherches... les "psions". Le terme tournait dans tous les sens dans son esprit. Il l’intriguait et l’effrayait car aucun renseignement dessus pouvait signifier beaucoup de choses.
Olial passa sa journée dans la petit cabine qui lui avait été attribuée car il n’aimait pas la mer et le bercement du bateau le rendait quelque peu mal à l’aise. Après une nuit de sommeil plutôt calme, il sortit sur le pont d’où il put apercevoir les côtes des terres orientales. Le soleil brillait de tout ses rayons dans un ciel sans nuage., ce qui annonçait une belle journée.

Quelques heures plus tard, le capitaine annonça l’arrivée imminente et le navire ancra au port de Norfinte.

Olial se pressa de descendre à terre -à moitié pris de nausées du aux balancements du bateau- et s’avança vers la sortie des docks. Les gardes de Norfinte le connaissaient bien car il venait régulièrement rendre visite au temple qui, dans cette ville, n’avait pas de chef à proprement parlé et dont on lui avait par défaut accordé la responsabilité qu’il avait, jusqu’alors, toujours tenu.
Mais ce n’est point vers le temple que se dirigeait Olial... mais vers la forêt qui borde la chaîne de montagnes de Kolvirt. MiMi avait du débarqué sur les côtes non loin de celle-ci puis la traverser et le meilleur moyen de le retrouver semblait d’après Olial de passer par cette même forêt.

Il sortit par la porte Nord dont une route traversait la forêt. Son nom était elfique, "Eryn-Amarth", le "Bois du Destin" dans le langage commun. "Destin"... la destiné de MiMi allait-elle se jouer ici ou bien.... pensa Olial, serait-ce autre chose?
Il quitta la route au bout d’un kilomètre et s’enfonça dans l’amas boisé.

Le soleil brillait haut dans un ciel sans nuage. Des conditions qui rassuraient Olial car les duergars craignent la lumière et ne sortent le jour qu’en cas d’extrême urgence. Il se rappela soudain combien MiMi s’était vite habitué à se désagrément et à l’époque il en avait conclu que la crainte de la lumière devait aller de paire avec la noirceur du coeur des duergars. A présent MiMi ne devait certainement pas traîner dans le coin. Ce souvenir en engendra un autre, et encore un et tandis qu’il marchait, Olial revoyait dans sa tête tout les moments que MiMi avait passé avec lui, dans Permil ou en compagnie de sa défunte épouse Audryane. Le souvenir de leur mariage secret qu’il avait lui-mêle célébré... MiMi l’aimait tant...

Mais il fut sorti de ses songes par un craquement. Quelqu’un semblait courir non loin de là où il se trouvait. Il regarda autour de lui et aperçu très furtivement une chose blanche tachetée qui disparut aussitôt derrière un arbre. Puis un autre son de course mais cette fois plus rapide, semblait se rapprocher de lui. Quelque-chose qui galopait. Il se retourna et vit une biche détaler, comme poursuivie, et disparaître aussi vite qu’elle était apparue. Un autre craquement retentit derrière lui, il se retourna de nouveau -un peu désorienté- et vit débarquer la même "chose" blanche tachetée que quelques instants auparavant. Mais à sa grande surprise, ce n’était pas un animal, loin de là, mais une jeune femme, une elfe à première vu. Sa beauté rayonnait de toute part malgré des habits étranges. Elle portait sur elle la peau d’un animal qu’Olial ne connaissait pas. Leur regard se croisa une fraction de seconde et elle disparut à son tour dans la même direction que la biche.
Olial resta planté là... Il crut voir quelqu’un d’autre que jamais il n’avait un jour penser revoir, mais il se ravisa en se remémorant le visage de la jeune (et belle ) inconnue qu’il venait de croiser.

    -Non, ce ne peut pas être elle mais... c’est intéressant, j’ai l’impression que... Je ferais bien de la suivre!

Olial prit la direction de l’elfe et de la biche
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Elenwë
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MessagePosté le: Ven Nov 04, 2005 10:13 am    Sujet du message: Répondre en citant

La Jeune Elfe était vaguement troublé par l'apparition de ce vieux prêtre à Eryn-Armath. Il se passait véritablement d'étranges choses en ces temps. Elle se ressaisit et détala après la biche qui commençait à boiter. Tout en courant, elle arma son arc et visa tant bien que mal l'animal en mouvement. La flèche partit dans un sifflement léger et vient se planter en plein dans l'arrière du cou: l'animal eut un violent sursaut et s'effondra. Elenwë arrivant, près du cadavre, sortit une dague acérée et dépeça tranquillement l'animal. Elle étendit ensuite la peau par terre et la gratta afin de la ramener quasiment propre à sa "maison".
Elle achevait son travail lorsqu'une ombre se dressa au-dessus d'Elle, le Prêtre!
- Joli futur manteau, railla-t-il.

Elle se maudit d'avoir été si peu vigilante et se leva d'un bond pour se préparer à se défendre. Mais étrangement le vieil homme en face d'elle ne prononça aucun autre mot. Il se contentait de la dévisager avec une nuance d'amusement et d'intérêt dans le regard. Sans savoir pourquoi, Elenwë avait une certaine confiance dans cet homme mais il était entouré de mystère. Que pouvait bien faire un humain de son âge dans une Forêt près des Montagnes ?

Elenwë baissa son arc et le rangea dans son dos. Elle s'approcha du Prêtre qui recula imperceptiblement et se présenta d'une manière un peu brutale:

- Que faîtes-vous ici ? Que voulez-vous et qui êtes-vous ?
- Je fais ce que j'ai à faire ma Dame. Cependant je vous retourne vos charmantes questions: Qui êtes-vous et que faites-vous ?
- Je chasse, dit-elle sur un ton un peu railleur en plissant les yeux de mépris. Vous ne l'aviez peut-être pas remarqué ?

L'Homme sourit de cette verve inattendue et rétorqua moqueusement:
- Vous ne m'avez toujours pas dit votre nom Mademoiselle.
Elenwë baissa les yeux, un peu honteuse de tant d'agressivité envers cette pacifique personne et répondit d'une voix rauque et basse:
- Je m'appelle Elenwë. Je suis chasseuse et herboriste, exilée dans cette "calme" Forêt. Je ne sais pas qui vous êtes mais votre attitude et votre présence sont inhabituelles ici. Je ne sais pas si vous connaissez bien la Forêt, mais si vous avez besoin de moi, je me ferais un plaisir de vous aider, bien que par habitude je refuse en général la compagnie. Peut-être pourriez-vous vous aussi m'être utile...?

Le Prêtre sembla réfléchir et aquiesça légèrement bien que son regard trahisse une certaine inquiétude.
- Oui, il se peut que tu puisses m'aider ... enfin il se pourrait ... à vrai dire, je ne sais pas trop comment, mais je pourrais avoir un tant soit peu besoin de toi. J'aimerais que tu m'accompagnes. Je ne te garantis rien en retour et encore moins sécurité et sûreté, mais tu pourrais avoir un certain rôle dans mes histoires.

Elenwë dit une petite moue à l'idée de n'être pas rétribuée de ses services mais hocha quand même la tête en signe d'acceptation du service.

- Passons chez moi, j'ai quelques choses à prendre avant de partir.

Sur ces mots, elle se pencha pour ramasser ma peau et posa le cadavre sanglant de la biche sur son épaule. Elle partit à longs pas silencieux vers l'Est en direction de son chez-elle.

- Au fait, mon nom est Olial, dit la voix de l'Homme derrière elle.

Au bout d'une vingtaine de minutes de marche, le paysage avait totalement changé et on aurait pu jurer que la Forêt actuelle n'avait rien de commun avec celle traversée auparavant. Les arbres étaient d'un vert beaucoup plus sombre et la température avait énormément baissé. Au bout de quelques instant de marche supplémentaire, Elenwë dont le fardeau sanglant avait taché la chemise et qui commençait à fatiguer sous le poids de la chair fraîche s'arrêta et posa le tout à ses pieds. Elle se pencha et débarrassa le sol de ses feuilles sous l'oeil brillant d'Olial. Une lourde dalle de pierre apparue. Elenwë s'éloigna et prit dans un bosquet de saules pleureur, dont les longues lianes feuillues trempait dans le clair ruisseau qui baignait leurs pieds, une sorte de canne de bois sombre dont le bout en biseau s'ajustait miraculeusement dans la rainure de la dalle. Elenwë appuya de tout son poids sur la branche et la pierre se souleva libérant un relent d'herbe et de thé.

- Voila d'anciennes fortifications souterraines de Norfinte.

Elenwë jeta la biche morte et la peau sur uns sorte de toboggan de bois et passa par les escaliers qui descendait dans le sombre trou.

- Suivez-moi.

Arrivés tous deux en bas, Olial fut surprit du contraste qui s'imposait entre la froide forêt de l'extérieur et la convivialité du chez-soi de la jeune Elfe.

- Vous permettez, je remonte fermer la porte ... j'ai horreur des courants d'air! , dit-elle en souriant et dévoilant ses jolies dents blanches. Olial acquiesça en souriant aussi. Et profita de son absence pour examiner plus en détails la maison.
Les installations étaient très étranges. Dans un coin un baquet était surmonté d'un petit robinet. Son emplacement correspondait avec celui du ruisseau au-dessus et Olial supposa qu'elle avait du creuser pour avoir l'eau courante et éviter de devoir ressortir et de se faire repérer. Dans la même optique de camouflage, l'âtre qui occupait un autre coin de la pièce avait plusieurs conduits d'évacuation de la fumée pour ne pas qu'une grande fumée soit repérée dans la forêt; il était d'ailleurs allumé et de l'eau chauffait dans un petit chaudron sur des braises bien attisées. Olial sourit de tant d'ingéniosité et, dédaignant la dure chaise prit allègrement place sur le fauteuil qui côtoyait une table en bois posée au milieu de la pièce. Les pans de murs étaient tous lambrissés pour protéger du froid et chaque côtés était occupé. Près de la cheminée, il y avait un établi où s'étalait un chaos de plantes et de récipients, vraisemblablement pour des expériences. Et sur le mur opposé, une couchette à même le sol, une armoire et un coffre semblait être la chambre de la jeune fille. Il entendit le pas d'Elenwë qui redescendait: Elle apparut avec une brassée de plantes dans la main et la peau de la biche dans l'autre qu'elle venait de prendre dans la caisse en bois en bas du toboggan. Elle l'accrocha à une sorte de tringle afin de la faire sécher puis essuyant le sang qui coulait de ses mains sur sa chemise déjà tachée, elle s'adressa à son visiteur:

- Désirez-vous un thé, Maître Olial?

Il acquiesça et Elenwë, après s'être soigneusement nettoyé mains et ongles s'affaira quelques minutes après lesquelles une délicieuse odeur de vanille et de cannelle emplissait la pièce. Elle servit le thé dans une tasse telle une vraie hôtesse. Puis alla dans sa chambre et ferma le rideau. Elle ressortit quelques minutes et cliquettements plus tard, changée et convenablement habillée. Elle se servit à son tour une tasse de thé et prit enfin place en face d'Olial.
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Olial
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MessagePosté le: Mar Nov 08, 2005 10:41 am    Sujet du message: Répondre en citant

Olial prit une gorgé du thé qu’il trouva fort délicieux. Il posa sa tasse puis entama :
    -Tu me demandais avant de m’invitez chez toi, ce que je pouvais bien faire en plein milieu de cette forêt.

    -Oui en effet, je n’ai pas l’habitude de croiser du monde, les gens de la ville s’aventurent rarement hors de la route qui la traverse. De plus, un homme de votre âge...

Olial sourit quand il entendit cette remarque.
    -Mon âge, bien qu’avancé je dois l’admettre, n’importe peu dans la quête que je suis venu accomplir en ces lieux. Avant de répondre à ta question, j’ai une petite histoire à te raconter. J’espère que le temps ne vous manque pas, il se peut que je reprenne même une tasse de ton excellent thé...

    -J’ai tout le temps, je n’ai pas les obligations que l’on peut avoir en habitant en ville.

    -Très bien alors... Par où dois-je commencer...? Ah oui!

Olial démarra alors son histoire :

"Tout débuta lorsqu’un duergar nommé MiMi arriva blessé parmi d’autres soldats humains après l’attaque de Norfinte il y a maintenant trois ans. Un prêtre l’avais "puni" en donnant sa vie, bien que peu de temps il devait lui rester, dans son dernier geste : changer le coté de ce dernier. Ainsi, ce duergar unique en son genre car brave, vînt à vivre avec les humains de Permil, la ville où il fut emmené. Les habitants bien sûr refusèrent cette personne, connaissant parfaitement les moeurs sur ces créatures. C’est un prêtre, et non des moindre le chef clérical de Permil qui en prit la "garde", car MiMi avait été interdit de sortir des portes de la ville par le chef de la Garde, Arthorel. Il l’installa chez une femme du nom d’Audryane, chez qui il devait apprendre à vivre dans "la lumière". Cette femme le craignît d’abord mais après avoir aperçu la nouvelle nature de MiMi, commença à lui apprendre ce qu’elle faisait le mieux : l'horticulture. Elle tenait un magasin de potions et autres pommades qu’elle confectionnait elle même à base de plantes qu’elle cultivait ou allait cueillir. Dans le même temps, le prête tuteur de MiMi lui enseigna la religion et les pouvoir de celle-ci. MiMi était, avant de changer de coté, un prêtre lui aussi, qui servait le mal bien entendu. Les mois passèrent et les connaissances de MiMi en plantes et en religion s’accrurent jusqu’à ce qu’Audryane accepte enfin d’en faire son partenaire. Il s’occupait des plantes tandis qu’elle tenait la boutique, ainsi se partageaient-ils le travaille. Le prêtre avait terminé quant à lui son enseignement.
MiMi passait à présent tous son temps auprès d’Audryane.

Olial reprit une gorgée de thé.

Leurs rapports ne mirent pas longtemps à changer de statut, leur sentiment l’un envers l’autre aussi. Et c’est un jour que tout changea. Audryane tomba gravement malade. MiMi à son chevet tremblait d’inquiétude et vînt quérir le prêtre dont il avait tout appris, pensant qu’avec son savoir il pourrait la guérir. Malheureusement la maladie était tout autre et les pouvoirs, bien que grands, du prêtre ne suffirent pas à détruire le mal. En effet, quelque-chose d’autre voulait que MiMi le fasse, qu’il la guérisse lui même, avec ses connaissances, magiques comme manuelles. Je vois par là, ce qu’il a appris des soins par les plantes. MiMi passa donc des jours entiers à essayer d’allier les deux, chose qui n’avait été encore jamais fait. Quand il y arriva enfin, sauvant ainsi Audryane. C’est de là que tout partit. L’amour naquît entre eux. Mais la population n’avait toujours pas accepté le duergar et ils durent cacher leurs sentiments, ne les dévoilant que dans l’intimité de leur maison. Seul le prêtre, qui d’ailleurs l’avait présentit, était au courant. Le bonheur régnait donc entre Audryane et MiMi; quelques mois plus tard, le prête les maria en secret.
Mais les belles histoires ont toujours une fin et celle-ci n’est pas des plus heureuse..."



    -Hum... pourrais-je ravoir de ton excellent thé s’il te plaît?

Elenwë se leva et remplit à nouveau la tasse d’Olial ainsi que la sienne puis se rassit, attendant la suite. Olial continua :

"La femme tomba enceinte. Quoi de mieux me diras tu, que pour parachever l’amour entre deux personnes et je ne pourrai nier le contraire. Mais les choses furent bien plus difficiles que cela... S’ils avaient pu jusque là cacher l’amour l’un envers l’autre, la grossesse d’Audyane, elle, ne pouvait être masquée et les première rondeurs et son changement d’humeur apparurent aux yeux de ses clients. La nouvelle atteignit Arthorel, qui avait toujours montré son mépris et son dégoût pour MiMi. Il prit alors la décision sévère, cruelle... horrible, d’en finir avec lui, avec eux. Alors, un jour où le prêtre tuteur de MiMi était parti, il profita pour exécuter son plan des plus macabre...
Il prépara la mise à mort de MiMi et de celle qui "portait-le-mal-en-elle", autrement dit Audryane.
La suite, je ne la connais malheureusement pas mais Audryane aurait été tuée sous les yeux de l’homme qui l’aimait et ce dernier, cela par contre j’en suis sûr, réussi à prendre la fuite."

    -C’est là une fin des plus horrible en effet, coupa un instant Elenwë. Mais qu’est devenu ce duergar, MiMi?

    -J’en venais justement à ce point.

"MiMi erra un certain temps. Puis il rencontra un homme qui faisait parti d’un ordre de chevalerie bien connu : l’Ordre de la Ronde Table. Il devint son écuyer, fut adouber Chevalier de l’Ordre. C’est un groupe de braves, d’après ce qui est dit, qui ont connu maintes aventures de par le continent. MiMi vivait donc avec eux et leur aventures. Mais dans son coeur, l’esprit de vengeance était toujours présent.
Quelques temps après être devenu Chevalier de l’Ordre, il parti enfin accomplir ce qu’il désirait : tuer Arthorel, l’homme qui lui avait enlevé la seule chose qu’il aimait sur terre. Accompagné d’un ami de son ordre, il arriva à Permil et demanda à celui-ci de quérir le prêtre. Un rendez vous en dehors de la ville fut convenu. Le prêtre n’avait jamais été mis au courant de la mort d’Audyane et de la fuite de MiMi, la population ayant, avec Arthorel, menti tout ce temps sur la disparition du couple. MiMi compta tous les faits au prêtre et c’est alors qu’apparu Arthorel accompagné de ses gardes. Le prêtre fut assommé avant le combat et MiMi tua Arthorel. Mais ce dernier voulu avant cela le faire souffrir une dernière fois en tuant le prêtre qui gisait inerte par-terre. Alors, le regard de MiMi changea, il retrouva son esprit vil et sadique d’antan. Après avoir accomplit sa vengeance il prit à nouveau la fuite car à présent, il retrouvait de nouveau du coté du mal..."

    -Voici donc l’histoire que je voulais que tu connaisses, acheva Olial

    -C’est là une histoire des plus étrange. J’en déduit d’après votre connaissance des faits, que ce prêtre n’est autre que vous...

    -Oui en effet, c’est moi. Et tu dois te douter à présent du pourquoi de ma présence ici...

    -Vous êtes venue éliminer ce duergar, MiMi...?

    -Grand Dieu! Non! Je ne suis pas la pour le tuer mais pour en finir avec le mal qui règne en lui et retrouver l’ami que j’avais. Car, il est "sauvable", je veux dire, tout espoir n’est pas perdu que je puisse faire revenir à la lumière le coeur de MiMi. Je suis en ces lieux pour m’y employer. Cela fait maintenant cinq jours que je le poursuis et je savais très bien qu’il tenterait de revenir parmi les siens.

    -Mais alors, comment comptez vous vous y prendre? Ces créatures sont plus fourbes que des gobelins, plus viles que des orques et leur monde n’est pas aisément accessible!

    -Leur monde, je ne comptais pas y pénétrer... Je sais qu’il viendra par lui-même; j’ai été son tuteur ne l’oublie pas, je le connais même si désormais je ne peux plus prédire ses actes comme avant.

    -Très bien mais comment alors pensez vous "ramener son coeur à la lumière"comme vous le dites si bien?

    -J’ai mon idée pour cela et justement, c’est là que tu m’intéresses.

Olial sourit à Elenwë et finit sa tasse. Tout en ayant raconter son histoire, Olial semblait avoir réfléchi.
    -Écoute, je ne vais pas passer par quatre chemin, il me faut ton aide, dit-il en fixant l’elfe dans les yeux.

Elenwë fronça légèrement les sourcils...
    -Je m’en étais rendu compte, je ne suis pas stupide.

    -Je n’ai point dit cela. D’ailleurs le faite de m’avoir invité chez toi prouve que je ne suis pas le seul intéressé n’est-ce pas? lui répondit-il en souriant.

En voyant que le prêtre s’en était aperçu, les joues d’Elenwë prirent un teinte rosâtre.
    -Je... oui, vous avez parfaitement raison. Le savoir est une chose que l’on ne peut obtenir seul et vous semblez être d’une grande sagesse.

    -Je vois que tu sais trouver les mots pour convaincre, son sourire grandit. Mais je ne peux rien te promettre. Si grâce à ton aide, je parviens à mon but, mes connaissances de ce monde seront tienne.

    -Très bien! Je vous aiderai, lui dit-elle enfin souriant franchement.

    -J’en suis fort heureux. Je vais maintenant vous faire part u plan auquel je viens de penser pendant que je vous comptais mon histoire... Oserai-je te redemander un peu de thé s’il te plait?

Tout en remplissant les deux tasses, Elenwë écoutait attentivement Olial...
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Elenwë
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MessagePosté le: Mar Nov 08, 2005 1:59 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Plusieurs heures et tasses de thé plus tard, Elenwë se leva sans un mot pour nettoyer la théière. Olial resta assis sur le fauteuil, les sourcils froncés ; Décidément, ce qu'il avait demandé à Elenwë ne lui plaisait guère ; Elle avait beau avoir l'air d'une guerrière accomplie, elle était à peine sortie de l'enfance et il s'en voudrait énormément s'il lui arrivait quoi que ce soit durant leur périlleuse quête. Dans un silence un peu morose, elle vient se rasseoir devant lui :

- Je pense que je dois avoir ce qu'il vous faut pour l'habillement, vestige de mon enfance … mais je doute de rentrer encore dedans …

- Essaye toujours et montrer moi, répondit Olial.

Elenwë se leva dans un raclement de chaise puis passa dans sa chambre séparée par la lourde tenture de la pièce principale. Elle se dirigea vers le lourd coffre qui lui servait en quelques sortes de commode. Elle enleva les menus objets et la toile qui la garnissait et sortit de son corsage un collier et une petite clé qui y pendait. Elle l'introduisit dans la petite serrure et le mécanisme céda en grinçant.

" Cela fait donc si longtemps que j'ai quitté cette vie qui fut la mienne … ? "

Elle souleva le couvercle, dévoilant son contenu. Il y avait le fameux coffret de bois à la rose qui occupait un coin et dans une caisse se trouvaient des effets personnels d'habillements qui lui servait lorsqu'elle vivait encore avec Argawaen. Elle se pencha et sortit une pile de robes somptueuses et chatoyantes. Il y en avait 4 : Deux vertes, une blanche et une bleue. Elle se dévêtit, ne gardant sur elle qu'un seul sous-vêtement, puis elle passa, sans difficulté la robe bleutée. Elle lui allait parfaitement bien : le corsage de satin froncé et rebrodé de perles noires moulait son torse et sa poitrine, puis la jupe s'étalait en une corolle légère autour de ses hanches rondes et de jambes. Elle ajusta le voile qui s'harmonisait sur ses longs cheveux cendrés. Se mirant un instant, elle passa le rideau pour se montrer à Olial, avant de verser une larme, tant elle était émue de la ressemblance frappante avec sa mère.
Entendant le froissement de la robe sur le sol, Olial leva les yeux du fond de sa tasse et resta ébahi pendant quelques instants. Elenwë était splendide.

- Le voile est peut-être de trop non ?

Elenwë décrocha l'étoffe et ses cheveux glissèrent en cascade sur ses épaules.
Là, la stupéfaction fut totale, ce fut comme si Audryane n'avait jamais cessé d'exister. Elle reprenait vie sous ses yeux agrandis d'étonnement. Ils restèrent une longue minute silencieux, puis Olial secoua la tête pour faire disparaître cette illusion. Il posa sa tête dans ses mains pour reprendre ses esprits.

- C'est parfait, va te rhabiller normalement, dit-il d'une voix neutre.

Elenwë disparut quelques minutes puis revint de nouveau vêtue de sa classique chemise blanche et de son pantalon vert d'eau. Elle portait un sac à la main où elle avait mis sa robe. Elle le posa près de l'âtre puis se rassit devant Olial dans le plus grand silence. Elle avait une désagréable impression, sûrement dû au fait qu'elle allait devoir emprunter le rôle d'une défunte et aussi parce qu'elle ressemblait de plus en plus à sa mère et que ça lui rappelait son horrible disparition et son passé délicat.

Au bout d'un long silence tendu, Olial prit la parole :

- Parle-moi un peu de ton passé quand même, je ne te connais pour ainsi dire pas du tout et j'aimerais en apprendre plus sur toi …

- J'ai un petit frère … mes parents ont disparus lorsque que j'étais toute petite. J'ai atterri ici après quelques péripéties, pas toujours heureuse ..., répondit-elle d'un ton triste, plongé dans ses douloureux souvenirs.

Olial comprit qu'il venait de toucher un point sensible et s'en voulut un peu de peiner cette jeune fille, qui sous ses allures de sauvageonnes avait un vrai cœur d'or. Il tendit une de ses mains et attrapa maladroitement celle de la jeune fille. Elenwë releva la tête, une minuscule larme coulait le long de sa joue.

- Venez, nous ferions mieux de dormir un peu cette après-midi afin d'être reposé ce soir …

Sur ces mots, elle se leva.
- Vous prendrez ma couchette et moi je me débrouillerais, dit-elle en jetant un œil à une peau de bête qui traînait dans un coin.

- Non non non, tu vas aller dormir dans ton lit, je peux très bien m'en passer... Allez va.

- Excusez-moi de vous le faire remarquer, mais à votre âge, il est passé le temps où on dormait par terre ... ça vaut juste pour les jeunes.

Elenwë céda de mauvaise grâce et passa le rideau en grimaçant, encore trop secouée pour batailler avec le vieux prêtre. Elle s'étendit lourdement sur sa couchette sans même prendre le temps de se dévêtir et s'endormit en rêvant de sa mère.

Olial, pendant ce temps était rester dans la pièce. Il approcha en essayant de faire le moins de bruits possible, le lourd fauteuil près du feu. Il s'y assit et resta là plusieurs heures durant, les yeux brillants dans la pénombre du feu qui s'éteignait, tout à la reflexion de leur future mission.
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Stalfos
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MessagePosté le: Mar Mar 07, 2006 5:32 am    Sujet du message: Répondre en citant

Stalfos tournait, encore une fois, en rond dans son office… Cela faisait un bon moment que son Ordre le tourmentait… d’un pars Ferag semblait distrait, d’un ton constamment agressif. Stalfos attendait d’ailleurs son retour prochain pour « discuter » avec lui plus en profondeur.
Comme si un dragon bougon n’était pas suffisant, il y avait autre chose, loin, très loin dans l’esprit de Stalfos qui le titillait tel le dard d’un scorpion : MiMi.

Ce jeune chevalier n’avait pas encore vu toutes les atrocités qu’il est presque normal pour un Chevalier aguerri de voir. Il suffisait de simplement mentionner Uhk’Ysheld pour que les discussions dans la Taverne cesse et que les Chevaliers s’échangent des regards de compassion et de sympathie. L’on s’en souviendra longtemps de cet ignominie terrible qui détruisit la taverne (on en est à la 6 ou 7ième reconstruction d’ailleurs)… Les pauvres tonneaux fracassés, les jolis pichets… bref, pour les clients c’est ce qui avait été le plus marquant!

Stalfos s’inquiétait donc pour MiMi. C’est toute cette pression qui l’oppressait lorsqu’il pensait à lui qui l’inquiétait. D’habitude toujours calme et serein… enfin, du mieux de l’anatomie d’une squelette, ses pensés n’étaient pas en lui lorsqu’il essuyait les verres, versait le divin liquide ambrée avec abondance dans les choppes où fracassait un tabouret sur la tête d’un client refusant de payer.

Il se résolut donc de tenter de le rejoindre. Il n’avait aucune idée de l’endroit où il pouvait être, mais il n’était sûrement pas sur la route du retour à la taverne, vu l’agitation qu’il provoquait chez Stalfos.

De plus, cela faisait longtemps qu’il n’était pas sorti de la Taverne. Un brin d’air frais lui ferait un peu de bien!

Il déposa donc son torchon et sa serviette sur le comptoir, geste qui eu l’effet de couper toute discussion dans l’auditoire : Stalfos déposait un verre qui n’était pas encore tout à fait sec!

Stalfos plongea sa main sous le comptoir, y ressortant AzureWrath qui semblait briller de milles feux, réflètant la détermination de Stalfos pas son éclat surnaturel. Il monta les escaliers pour le deuxième étage rapidement, entra dans son office. Il y récupéra son bâton, sa cape bleutée, quelques anneaux et un bouquin : celui-là même qu’il avait utilisé il y a longtemps.

Il allait ressortir en coup de vent lorsqu’il s’arrêta un instant devant son miroir… Surpris de son apparence qu’il avait complètement négligée, il corrigea ce « détail ». (Je vous explique le « détail » ici, en HRP… SES CHEVEUX! Il avait totalement oublié que ses mèches de magie stagnantes agissaient à peu de différences près comme des cheveux humains. Résultat? Dépendant de l’humeur de Stalfos, ils se coiffaient presque tout seul… Et la, Stalfos portait des Rastas… en fait, cela faisait 2-3 jours qu’il n’avait pas jeté un œil à ses « cheveux » et ses cheveux s’étaient eux-mêmes vengé en lui faisant une tête horrible. Si on les compare, on pourrait dire que c’est comme l’eau : lorsqu’on la bois, la verse, la répand, bref, lorsque nous la gardons active, elle semble vivante et obéissante… mais lorsqu’on la mets dans un verre, la laissant là, lasse et tiède, il se forme des bulles sur les parois du verre, signifiant sa rébellion et son désir d'action par le fait même.) Un peu confus d’avoir à se coiffer, il se les « coiffa » un peu à la manière elfique, c'est-à-dire une petite tresse de chaque côté de la tête, se joignant derrière afin de retenir le reste de la coiffure en la ramenant sur le centre de la nuque. Heureusement pour Stalfos, ses mèches réagissait à sa pensée pouvant faire des figures extravagantes en un rien de temps, du moment que Stalfos se concentrait suffisamment pour les contrôler. Il lui faudrait un peu de temps pour y arriver parfaitement, mais pour le moment, cette simple coiffure suffirait. De toute façon, il serait recouvert d’une cape, œuvre de Ferag, et se couvrirait pour voyager plus facilement et rapidement.

Une fois son apparence plus soignée (non mais… Pouvez vous simplement concevoir qu’il ait eu ces rastas pendant 3 jours devant les clients de la Taverne?!... euh… moi oui!! Laughing ) il redescendit… acclamé par les applaudissements des clients devant sa nouvelle coiffure.

« Ouais bon… ça va. J’espère que vous paierai vos ardoises, sinon je vous ferai regrettai de vous être foutu de ma gueule! » hurla Stalfos, pesant fortement ses derniers mots en faisant s’assombrir la pièce sur un ton de voix macabre. Les rires cessèrent… et les clients retournèrent à leur choppe. Ils laisseraient sûrement un bon pourboire pour la tête que Stalfos aura arboré trois jours durant, leur dilatant la rate comme ils ne se l’auront jamais dilaté!

Stalfos passant devant le comptoir, vit le verre à moitié séché et s’arrêta. Il repris la serviette, termina d’essuyer le verre convenablement, redéposa le tout et sorti de la Taverne.

La nuit tombait rapidement, il se hâta, profitant des dernières lueurs du soleil ainsi que de l’éclairage de la Taverne derrière lui pour gagner cet endroit qui lui avait autrefois rendu le même service…

Stalfos marcha longuement dans la nuit froide, sa cape le protégeant des vents qui se levaient parfois rapidement dans cette région… C’est donc l’esprit tourmenté de souvenir parfois amer, parfois doux, ayant seul le sifflement bruyant du vent comme complainte que Stalfos vit les ruines qui se dressait un peu plus loin, faiblement éclairé par la lumière impassible de la lune. Ce n’était pas la première fois qu’il voyait ces ruines sous cette angle… ayant interrompu un combat entre Feragoner et Ezekhohr, Stalfos s’y était retrouvé après s’être littéralement désintégré lors de son sort pour stoppé les deux fous dans leurs élans enragés. C’était la qu’il avait appris son Art, l’avait enseigné et l’avait vu sous ses pires jours. C’est également à quelques pas de là que la tombe de Stalfos paissait, pierre maintenant presque poussière, seul monument de ce qu’avait été autrefois le Maître de l’Ordre.

Même dans son empressement, Stalfos ne pu s’empêcher d’aller voir cet amas de terre d’où il s’était extirpé, considérant l’ironie d’être devant sa propre tombe pour la deuxième fois d’un regard nouveau. « Cette fois, je me suis purifié de toi Uhk’Ysheld » pensa-t-il.

Stalfos se retourna ensuite, marcha les quelques centaines de mètres qui le séparait des ruines de cette tour et y entra sans hésitation, l’esprit apaisé d’avoir enfin vengé toutes les victimes de ces lieux. Il marchait, laissant son bâton racler le sol dans un bruit sourd qui se répercutait sur les parois qui tenaient toujours debout après toutes ces années, se dirigeant vers le même endroit plongé d’ombre. Stalfos n’eut pas à cherché longuement l’endroit où était enterré la Pierre de pouvoirs. Il tenta de se souvenir des circonstances qui l’avaient autrefois forcé à l’utiliser. Ezekhohr avait été gravement atteint, seul subsistait ce mince filament de son âme à son corps… Stalfos avait du faire appel à toute la force de sa magie, renforcée par un parchemin et un puissant anneau qui disparurent tous les deux après leur utilisation… Cela sauva la vie de se compagnon autrefois. Stalfos sourit en repensant à tout ça : « Tu m’en auras fais voir de toute les couleurs toi… » (cf : La quête de l’Equiaulnë)

S’étant ainsi remémorer ces moments, les mots à prononcer pour arriver à utiliser la Pierre de pouvoir lui revinrent à l’esprit, ces mots d’une langue maintenant oublié, ces mots maudits qui ouvrent l’accès aux Plans des ombres, un endroit tout aussi maudit que les mots qui en sont la clé. Il fixa donc son esprit sur la Pierre, et sur les possibilités d’endroit où ils pourrait sortir de ce plan où 1 heure de marche équivalent à près de 4 mois de voyages. Toutefois, chaque minutes passé dans se plan peuvent vous entraîner plus près de votre propre perte, succombant aux fortes influences de toutes ces âmes déchues qui y errent. Pourtant, c’est le seul endroit où l’on peut arriver à sentir réellement la présence des âmes. Pour Stalfos, MiMi était dans un état justifiant l’usage de se pouvoir, c’est donc d’une voix résolu qu’il prononça les mots magiques.

Dans un tiraillement désagréable, il fut projeté aux travers les plans astraux et atteignit celui des ombres. « Toujours aussi laid à ce que je vois » pensa Stalfos, qui déjà courait au travers ce plan tentant de perdre le moins de temps possible, se rappelant combien de rois, de mages et de guerriers avaient succombé ici. Gardant autant que possible sa concentration fixée sur le scintillement caractéristique de l’âme de MiMi, du moins ce qu’il semblait l’être, Stalfos pressa le pas, ne portant pas attention à son environnement maudit. Il lui faudrait peu de temps pour parcourir la distance nécessaire pour atteindre son compagnon, mais il devait trouver un endroit pour regagner la terre ferme, les Pierres étant dispersées selon la position des anciennes villes.

Stalfos regarda autour de lui, les Ombres passant lentement à ses côtés, retournant au loin et puis revenant à nouveau regarder cet être qui passait. D’habitude immobiles, les ombres se mouvaient. Elles semblaient non pas attirés mais curieuses. C’était la deuxième fois que ce même individu les visitaient mais il semblait différent de la première fois. Cette fois, rien de mauvais n’émanait de lui. C’était d’autant plus étonnant en considérant l’aspect physique de l’être. Stalfos se doutait que les ombres étaient désireuses de le toucher, le frôler, de voir de quoi était formé sa substance magique. Dans un coin, une ombre plus grosse que les autres semblait se dresser. Stalfos n’hésita pas, il se retourna et se dirigea vers la Pierre la plus près de l’âme de MiMi. L’ombre derrière lui continuait de se former de brumes et d’ombres, prenant une taille familière, une forme qui n’était pas inconnu de Stalfos. C’est d’ailleurs pourquoi Stalfos continua son chemin le plus rapidement possible, activant même l’un des runes de son bâton qui lui permettrait de marcher avec une grande célérité. La masse d’ombre semblait prendre de plus en plus forme, un cri s’en éleva bientôt, proliférant injures et calomnies à l’égards du sorcier qui était presque à porté de la Pierre.

La masse se compressa, formant une forme bien distincte qui se mit à poursuivre Stalfos dans ce plan, lui parlant maintenant, lui racontant comment elle aimerait le tuer en des termes perfides, vils et familiers. Elle se déplaçait bien trop rapidement pour une ombre normale… et si ce n’était de la proximité de la pierre et du temps que les ombres mirent à former cette créature, Stalfos en aurait énormément souffert et cela il le comprit une fois de retour dans son plan.

Lorsqu’il se retourna en prononçant les mots qui lui permettrait de retourné sur le monde physique, il vit ce qui le poursuivait au travers ce plan maudit. Il comprit la raison des sifflements de rage et des phrases odieuses qui lui était donné d’entendre. Il comprit le sens de tous ces mots de mort, de tous ces terribles rappels sur le passé de Stalfos. Il comprit qu’il ne lui serait plus permis de franchir le seuil de ce plan car maintenant une créature y souhaitait sa mort plus que toute autre car c’était Uhk’Ysheld qui se dressait droit au dessus de lui, s’apprêtant à abattre ses énormes griffes d’ombre sur Stalfos, dans une soif de vengeance à en faire frissonner Feragoner :

    « MEURS! »


L’on peut facilement imaginé l’étonnement de Stalfos… bien que ce démon aie été renvoyé dans son plan, sa haine était si intense que même dans ce plan on en ressentait les effets. Ce n’était pas le démon lui-même qui avait poursuivi Stalfos, autrement il ne serait peut-être jamais revenu de ce plan… et plus jamais il ne pourrait y retourné à présent. Il se maudit intérieurement du fait qu’il aurait maintenant un très long voyage de retour vers la Taverne, une fois sa tâche ici accomplit!

D’ailleurs… où était ce ici? Stalfos avait navigué très rapidement dans le plan des ombres, beaucoup plus rapidement qu’il ne le fait normalement et il avait un peu perdu les notions de distances. L’endroit lui rappelait quelque chose mais il n’aurait pas su dire quoi précisément. À en juger par l’environnement, il avait traversé la mer car le climat s’était adouci. En effet, au loin l’on pouvait apercevoir les lumières d’une cité… portuaire à en juger les reflets de la lune sur l’eau!

Stalfos pouvait également sentir que MiMi était passé non loin d’ici dans cette même forêt étrange. En fait, il arrivait pas seulement à savoir que MiMi était passé ici, mais il pouvait presque ressentir les tourments qui l’accablaient à la Taverne, plus clairement, plus nettement. Quelque chose n’allait pas chez lui, c’était maintenant bien évident. Cela provoqua même un malaise étrange chez Stalfos, qui dû s’appuyer sur un arbre afin de ne pas vaciller.

    « Oh MiMi… qu’as-tu fait? … Pourquoi! »


Laissant la ces questions qui trouveront une réponse une fois qu’il l’aura retrouvé, Stalfos se mit en route vers la ville à proximité, résolu de savoir plus exactement où il se trouvait, avait de s’aventurer avec pour seul repère le scintillement d’une âme.

La nuit était plus paisible ici, aucun vent ne soufflait. Stalfos ne mit pas long à couvrir la distance qui le séparait de la cité… et par précaution enfila cette anneau qu’il avait toujours à porté de main, lui donnant l’apparence d’un vieillard. Il camoufla AzureWrath sous sa cape, car les vieillards portent rarement de lourde épée, particulièrement des lames de cette qualité et de cette conception unique. Lorsqu’il arriva aux portes de la ville, c’est avec une grande froideur qu’il fut accueuilli :

    « Qui êtes-vous?! Que faites vous là!? » lui hurla le garda, pointant une arbalète armé sur le « vieille homme ».
    « Je suis Stalfos, un voyageur âgé et je cherche un endroit ou reposé mes vieux os pour un moment. » répondi Stalfos, ricanant intérieurement de l’ironie de ce qu’il venait de dire à propos de ses os.
    « Je ne vous ai jamais vu dans le coin… Si vous faites le moindre geste hostile dans les murs de Norfinte, nous vous mettrons des fers au pieds et nous vous renverrons vous faire juger à Feldurk et vous verrez qu’ils ne rigolent pas avec les criminels! » vociféra le garde alors qu’il faisait un geste à d’autre gardes plus bas d’ouvrir les portes.
    « Ne vous en faites pas, je ne vous causerai pas d’ennuis » répondit poliement Stalfos.


Les portes de Norfinte s’ouvrirent donc, dévoilant 20 gardes armés qui sortirent, entourèrent le vieillard en surveillant les environs et en l’escortant à l’intérieur.

    « Tous ces hommes pour ma sécurité C’est trop aimable! » rigola Stalfos, tentant par là de soutirer la raison de tant de sécurité…
    « L’on est jamais trop prudent avec ces nains gris à proximité… une belle nuit comme cela n’est pas une raison pour qu’on baisse notre garde! » répondit sèchement le garde le plus près de Stalfos.
    « Dites moi où je puis trouver une taverne et une bibliothèque… » continua Stalfos.


Les gardes lui expliquèrent rapidement, un peu étonné que ce vieux chercher une bibliothèque en pleine nuit.

Stalfos alla donc rapidement vers la Taverne, commanda de quoi boire et manger, vérifia la propreté des verres de l’endroit et emporta le tout à la bibliothèque, où il passa un bon moment à chercher des informations sur les nain-gris, lançant régulièrement le fameux « oggoel », sort mis au point lorsqu’il cherchait des trucs spécifiques dans sa bibliothèque… (et merci Ez pour cette idée lumineuse qui restera dans les archives!) Le mage prenait particulièrement garde de ne pas attirer l’attention et donc lançait des sortrs lorsqu’il savait que personne ne pourrait les voir.

Il pu ainsi rassembler en peu de temps un minium d’information sur les nain-gris, aussi appelé duergars, qui vivaient en proximité d’ici. Stalfos fit vite le rapprochement entre MiMi et cette race particulière de nain. En fait, il aurait fallu être aveugle pour ne pas voir de différence entre le teint de MiMi et celui d’un nain « normal »… si on considère qu’un nain soit normal! Ils lu un truc très intéressant sur le fait que certains de ces nains usait de certain pouvoir de type mentaux, le psionisme. Stalfos mit un bon moment à se souvenir des origines de ce type de magie… Il se jura de fouiller cela plus en profondeur une fois dans sa propre bibliothèque.

Satisfait de ces trouvailles, Stalfos retourna à la Taverne, repris à nouveau un repas, ramassa ses affaires et se dirigea de nouveau vers la forêt, espérant trouver là bas quelques indices. Il remercia les gardes à la porte (qu’il du d’ailleurs réveiller) de lui avoir ouvert à nouveau la porte et également pour les renseignements. Une fois hors de vue de ces gardes, il retira son anneau afin de reprendre sa forme originel (et original) et pénétra dans la forêt.
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Olial
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Inscrit le: 16 Aoû 2005
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MessagePosté le: Mer Mar 08, 2006 6:46 am    Sujet du message: Répondre en citant

Dans les confins obscures d'une caverne, deux créatures de la nuit méditaient...
    -Bien... Il t'a fallu peu de temps pour développer tes capacités, Tu sembles doué...
    -Je dois encore progresser. Je veux pouvoir les utiliser à leur maximum!
    -Concentre toi...

L'une des deux créatures, assise en tailleur, ferma les yeux.

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Le crépuscule avait pris place à la journée ensoleillée. Olial se leva de son fauteuil, se dirigea vers le rideau qui séparait la chambre de l'elfe du reste de la pièce et le tira délicatement. Il s'avança vers le lit où elle dormait, mit un genou à terre et posa une main bienveillante sur l'épaule d'Elenwë.

    -Il est tant que nous nous préparions, dit-il d'une voix calme.
    -Qu... Ah oui, oui laissez moi un instant...

Olial se releva et laissa l'elfe seule après avoir refermé le rideau. Pendant que celle-ci s'habillait et se coiffait, il resserra les lanières de con armure et remit le fourreau et son épée sur sa ceinture. Il sortit le médaillon qu'il avait autour du cou, s'agenouilla et le posa au sol face à lui. Une dernière fois avant de passer à l'action, Olial pria la clémence d'Hæla.
Puis, sa prière fini, il remit le médaillon autour de son cou, prit un des deux livres qui se trouvaient dans son sac et se rassit sur le fauteuil. Il commença à tourner les pages apparemment à la recherche de quelque-chose...

Quelques minutes plus tard, Elenwë sortit de derrière le rideau.

    -Je suis prête.
    -.................

Olial ferma le livre et se retourna vers l'elfe. Bien qu'assit, l'illusion le fit vaciller tellement elle était réaliste. Elenwë revêtu de la robe s'était à présent coiffée et ressemblait à s'y méprendre à Audryane. Elle paraissait même plus belle encore. MiMi n'y verra que du feu pensa Olial, le plan se déroulera comme prévu.
    -Très bien j'ai également fini de me préparer. Nous n'avons plus qu'à attendre la nuit noir.
    -A ce propos... Comment allez vous faire, vous, pour y voir?
    -Je m'accommoderai à ma manière ne t'en fait pas, lui répondit Olial avec un sourire réconfortant.


~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Dans les ténèbres un regard blanc et froid apparu...

-Il viendra bientôt. Non! Il viendra cette nuit...

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Le soleil avait enfin totalement disparu. Olial et Elenwë sortirent de la maison. Le ciel était dégagé et rempli d'étoiles. Elenwë ferma les yeux et prit une grande inspiration dans la fraîcheur de la nuit.
Au même moment, Olial incanta en chuchotant. Ses yeux, durant un cours instant, brillèrent d'une pâle lueur. Puis ils se dirigèrent vers la montagne. Olial se trouvait à une bonne cinquante de mètre de l'elfe qu'il voulait discrète. Celle-ci pouvait néanmoins le suivre grâce à sa vue nocturne, don que possèdent son peuple.
Ils avançaient donc en direction de cet immense et inquiétant mur de roc que forme les chaînes de Kolvirt. Le temps se rafraîchit et une petite brise soufflait à travers les arbres. Olial marchait lentement. Très lentement en faite pensa l'elfe; en effet, pendant qu'il marchait, des souvenirs revinrent à l'esprit d'Olial...

    ***
    -Que se passe-t-il par ici ?
    -Venez voir ce qui nous à été ramener de Norfinte ! lui dit le prêtre sur le bateau.***

    ***
    -Et bien cela est fort intéressant.
    -Un des prêtre de Norfinte aurait sauver un homme "rien qu'en touchant" le duergar, m'a-t-on dit. Vous savez ce que cela peut supposer être, n'est-ce pas ?
    -Oui, en effet je crois savoir ce qu'il lui a fait... ***

    ***
    -Je suis Olial guide clérical de cette ville. Tout comme nous, vous devez avoir beaucoup de questions et nous pourrons vous apporter des réponses, et vous de même.
    Si vous voulez bien me suivre, nous serons mieux dans le salon de mes appartements. ***

    ***
    -Pourrais-je savoir comment vous vous appelez ?
    -JaH-RaSTa-MiMi, mais je vous prierai de m'appeler MiMi par facilité.
    -Je vous appellerai comme bon il vous satisfera. Alors, Mimi, comment c’est passé votre rencontre avec Audryane ? ***

    ***
    -Dites moi à présent, quelle divinité serviez vous ?
    -Hæla, répondit spontanément Mimi.
    -Comment ? Shocked Non, je vous demande : AVANT d’arriver ici quelle divinité serVIEZ vous ? Il insista bien sur la notion de passé.
    -Je suis, et je serai toujours dévoué à Hæla. Le seul Dieu vers qui se tourne mes prières. ***

    ***
    -Noooonnnnn..... Ce n’est pas possible.......je....je n’ai pas pu commettre de tel atrocités...... ! ***

    ***
    -Je ne sais pas pourquoi il a lancer sur vous un sort si puissant, reprit Olial, mais je connais la sagesse due à son rang et Déran devait avoir de bonnes raisons de vous faire subir pareil châtiment.
    -Serait-ce pour ça que je ressent toutes ces choses qui me paressent si étranges et nouvelles ??
    -Oui, je tien de suite à vous le dire : la beauté, la gaieté, la dignité...l'amour même ! Tel sont les sentiments que vous allez maintenant ressentir Mimi. Vous avez pu en percevoir certain déjà, je suppose... ***

    ***
    -Je tiens de suite à vous rassurer. Vous ne souffrez d'aucune maladies ou malédictions. Ce que vous ressentez pour Audryane n'est rien d'autre que de "l'amour".
    -L'amour dites vous?
    -L'amour est un sentiment que nous ressentons tous ici. C'est ce qui nous rend bon et nous donne souvent un but dans notre existence... ***

    ***
    -Je vois là son désir de protection envers elle ***

    ***
    -Vous l'aimez n'est-ce pas? Et elle vous aime également.
    -Oui, je donnerai ma vie pour elle...
    -Sur votre vie dites vous? Et bien qu'attendez vous pour le lui dire alors?
    -Comment??!
    -Je sais que vous n'êtes pas très apprécié en ville, mais je crois pouvoir faire cela tranquillement un soir, hors du regard des habitants...
    -Mais de quoi parlez vous??
    -Vous marier bien sûr!***

    ***
    -Par les pouvoirs que notre déesse Hæla m'a conféré, je vous unis par les liens sacrés du mariage...***

    ...

    ***
    -Comment allez vous mon maître et ami? fit MiMi.
    -Il me semblerait plus juste de vous retourner la question, lui répondit Olial avec un sourire. ***

    ***
    -Où somme nous ? Tu as l'air de connaître...
    -Oui en effet. C'est ici que vous nous avez marié, n'est-ce pas? répondit-il en se tournant vers Olial.
    -Oui, c'est bien ici. Et c'est maintenant ici qu'elle repose, du moins son âme...
    -?????

    « A la plus douce et belle des femmes

    AUDRYANE
    Hæla, protège son âme

    Que l'amour qu'on lui porta demeure à jamais dans nos coeur
    » ***


Tant de choses c'étaient passée pensa Olial... Il tourna la tête pour vérifier qu'Elenwë le suivait toujours. La ressemblance avec Audryane ne cessait de le troubler malgré sa connaissance de la supercherie. Il espérait surtout que celle-ci marcherait auprès de MiMi.

Soudain, Olial aperçu un petit objet brillant dans la nuit. Il s'en approcha. L'objet, sur le sol au milieu des feuilles d'arbres, ressemblait à une pierre précieuse, mais sa teinte, son éclat et sa beauté étaient totalement différent d'une véritable. Comme emplie de magie. Il se baissa pour la ramasser quand tout à coup et avant même qu'il n'ait posé la main dessus, huit petits effluves d'une rouge écarlate jaillirent de la pierre. Puis, ils prirent une forme solide pour enfin donner un résultat des plus étrange : des pattes! Huit petites pattes telle celle d'une araignée étaient sorties de cette étrange pierre.
Olial, surpris par ce qu'il venait de voir, tendit de nouveau la main pour saisir "l'objet", mais celui-ci à sa nouvelle grande surprise, l'évita et fila à toute allure en direction de la montagne.
Olial décida de ne plus y prêter attention. Il avait une mission et ne devait pas s'en détourner. Il continua donc sa route.

Plus il approchait des montagnes et plus il pouvait sentir la présence maléfique de duergars en ces lieux. Il savait également que plus ils se rapprocherait de l'une des entrées des cavernes, plus cette sensation serait forte (en gros il a activé son "GPA" Guide de Positionnement par Aura Mr. Green). Il se trouvait désormais à une cinquantaine de mettre du mur rocheux et s'arrêta net! Elenwë fit de même et se cacha derrière une arbre tout en gardant un oeil sur le prêtre. Olial senti émaner une immense aura maléfique, celle-ci était apparu soudainement et ne devait pas être loin de lui... Il scruta les environs quand soudain, la source de cette aura apparu face à lui.

    -Nous nous retrouvons enfin, Olial... Twisted Evil

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MessagePosté le: Ven Mar 10, 2006 1:19 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Stalfos était entré depuis peu dans la forêt que déjà il ressentait à nouveau la présence de MiMi, toujours avec ce même dérangement intérieur, plus fort cette fois même. Ne sachant pas à quoi s’en tenir avec ce chevalier un peu particulier, Stalfos pris des mesures de précautions et prévu de ne point apparaître devant lui alors qu’il était dans cet état. Il se dirigea donc à l’écart, des montagnes, hors de la vue de quiconque aurait pu passer par la route et résolu de tracé au sol plusieurs runes d’utilité diverses. Il se disait que dans le pire des cas, il pourrait également fuir par ce portail qu’il allait ouvrir, créant un trou dans l’espace lui permettant de regagner les environs de la Taverne.

Contrairement aux circonstances de son arrivée sur ce continent, il avait plus de temps pour se préparer, sachant que MiMi était presque littéralement à porté de main. Il pouvait donc prendre le temps, et la peine surtout, d’incanter longuement une issue.

Stalfos se mit donc au travail traçant d’abord sur le sol rocheux plusieurs suites de symboles, à l’aide d’une vieille craie qui traînait dans son sac. Il mit cependant plus de temps à les retracer avec son doigt par la suite, car il devait maintenant les imprégner fortement de magie, retraçant chacun des symboles attentivement, afin de bien imprégner le sol de magie. Chaque fois, qu’il retraçait un des runes au sol, il devait concentrer une bonne partie de magie sur sa main, avant de toucher l’étrange tracé. Créer ce cercle runique lui pris donc un bon moment. Une fois ces 18 symboles parfaitement en cercle et aligné avec un symbole opposé, Stalfos pu commencer l’incantation sur toute la zone touché par les symboles : c’est plus pratique pour effectuer des téléportation de masses lorsque la zone est grande et ça permet également plus de manœuvre lorsqu’on tente d’entrer dans la zone avec empressement… lors d’une fuite par exemple.

Ce n’est pas que Stalfos songeait à fuir, la fuite étant une chose qu’il ne tolérait point, mais il préférait savoir qu’il pouvait y avoir, en cas de danger grave, un endroit où mettre de possibles victimes à l’abri. C’est également un excellent moyen de transporter des marchandises puisque tout ce qui se trouve dans la zone défini (elle faisait environ 2mètres 50 de diamètre) sera envoyé la où le lanceur du sort désirait lors de la mise en place de la zone.

Ainsi donc, Stalfos se tint debout, au centre du cercle en murmurant doucement une douce mélopée qui ressemblait à bien des sorts manipulant le temps et l’espace… puisqu’il était de la même famille. Toutefois, au lieu de tinte bruyantes et grave habituelles, Stalfos les chantait différemment, manipulant son langage dans une harmonie presque orchestrale, alliant également la gestuels à ses paroles. Bientôt, les symboles sur le sol luisirent, répondant à l’appel de magie qui résonnait au centre de cette zone, brillant d’une lueur non pas blanche mais d’une teinte violacée plutôt sombre, ne dégageant toutefois aucune lumière mais semblant même l’absorbé. Un attentif observateur aurait d’ailleurs remarqué que les symboles ne laissait non pas transparaître l’endroit où ils étaient posé, mais un sol différent, qui ne correspondait pas avec la végétation où les runes avaient été placé au départ. Les mots continuaient de sortir de la bouche de Stalfos dans un rythme fluide et imperturbable, faisant maintenant osciller doucement les branches des arbres sous la force d’une douce brise, puis plus férocement, arrachant quelques feuilles sur son passage, le vent tournant autour du vieux mage qui poursuivait sa mélopée… mélopée qui n’avait pas changé de rythme ni de ton. Seulement la magie réagissait bien dans cet endroit et répondait rapidement aux appels des éveillés de cette science, créant donc de fortes réactions autour du mage. D’ailleurs, il n’avait pas encore fini de lancer le sort que déjà pouvait apercevoir les prés verdoyant qui entoure la Taverne sous les pieds de Stalfos, ainsi que sur toute l’étendu de la zone défini par les runes.

Lorsque Stalfos achevait enfin les dernières strophes du sort, les vents s’apaisèrent, laissant retomber les feuilles qu’ils avaient emportées dans leur mouvement. Stalfos regarda la zone du sort, visiblement satisfait du résultat et aussi de la certaine discrétion des orbes violacé (ça changera des éclats de lumières Laughing ), il en sorti et se retourna vers elle. Il se remit à dessiner des courbes dans les airs, ne prononçant qu’un seul mot à la fin de sa figure alors qu’elle disparaissait de devant lui pour s’intégrer à la zone. Le temps paru à ce moment se figer dans cette zone, Stalfos l’ayant verrouillé pour qu’elle s’active que lorsqu’il prononcerait le fameux mot qu’il venait de tracer dans les airs.

Stalfos se retourna alors vers les montagnes, il venait de ressentir plusieurs mouvements, autant de ce qu’il jugeait être MiMi, que d’autres personnes inconnus.

Avisant la discrétion (et probablement aussi son apparence de squelette coiffé à l’elfique Rolling Eyes ) il entreprit de se rendre invisible, usant d’un de ces tour dont presque tous les mages sont capables. Il espérait ainsi pouvoir s’approcher de MiMi et l’observer avant de choisir la bonne marche à suivre, ne sachant toujours pas ce qui le troublait… enfin, il s’en doutait bien pour avoir déjà constaté pareil changement chez Ez (ya longtemps), chez Az (Azaroth, puis passées perdues) et aussi chez Ferag, plus récemment (il s’était d’ailleurs promis de lui en parler… et comme le début de la quête de Ferag dans la Taverne le démontre… il lui en « parla » Laughing ). S’étant donc rendu invisible du commun des mortels, Stalfos réduisit également les émanations de magie qui l’entourait presque constamment, les absorbant du mieux qu’il pouvait, les accumulant même, un peu de la même manière d’un Ezekhohr assoiffé qui accumule l’alcool (c'est-à-dire, à gros débit). Même si le moindre sort de détection magique le trahirais, c’était à espérer qu’il pourrait rester spectateur des évènements qui se produirait… et puis si jamais il devait se montrer, il serait prêt à lancer un geyser de magie pure, résultante de sa longue absorption continue.

Ainsi camouflé, Stalfos se dirigea d’un pas pressé vers la montagne, suivant à peu de choses près la route qu’avait pris Olial, quelques minutes plus tôt. C’est alors qu’il vit la cause des tribulations de son compagnon et qu’il comprit l’ampleur de son état lorsqu’il le vit sortir de la montagne, se dirigeant vers un homme d’un pas assuré…

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Commentaire... : Ce truc aurait été posté hier, mais ya eu une panne sur le net en france semblerait-il... donc j'ai un jour de retard! Rolling Eyes

De plus.. ya une RIN à Nantes... alors MiMi postera la suite probablement ... après la RIN! Razz
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Squellette ressucité et heureux de l'être!
Brave à la vie, à la mort!
Maitre de Guilde et Chevalier de l'Ordre de la Ronde Table
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