Nainwak's World

[Feragoner]

Mouais....apres la redemption d'une sadik, la rédemption d'un brave qui fait des torture sur des sadiks youhou!!!!

Le premier post est dans la taverne des chevaliers.

Meme si Feragoner est toujours en Gareph (forme humaine). Feragoner seras employé étant son vrai nom . Gareph c juste pour passer inapercu lol

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1 mois plus tard……

- Tes petites actions braves ne t’aideront pas MWHAHAHAHAHA

Feragoner ignora la petite succube qui sautait sur son épaule droite. Il avait appris à l’ignorer comme elle, à le faire fâcher. Ses vêtements étaient en devenue que de vulgaire lambeau de tissus sales qui ne tenait ensemble que par quelques fils. La température était très chaude, les grandes forêts du nord avait disparu pour laisser place à une végétation de désert. Il avait réussi à avancer rapidement grâce a une caravane qui l’avait engagée pour protection contre les sadiks. Heureusement qu’il avait pu déterminer son degré de force par rapport à avant. Il s’était arrêté dans un petit village non loin de la taverne des chevaliers. Il était parti sans argent, il avait donc oublié l’auberge et s’était endormi entre deux petites maisons. Malheureusement pour Feragoner, une petite troupe d’une dizaine de sadik passait cette nuit dans le village et l’un deux l’aperçu. Ils l’avaient réveillé à grand coup de pied dans les côtes pour ensuite le lever par les cheveux et le lancer dans la rue principale. Feragoner s’était levé en crachant du sang et regarda le petit groupe. De jeunes sadiks impétueux qui se croient forts. Feragoner normalement les auraient laissé partir par la peur qu’il aurait dégagée mais sans pouvoirs il ne pouvait faire grand chose. Il regarda d’un coin de l’œil Tanya qui se balançait les jambes d’un air réjouie. Cette succube l’énervait au plus haut point et elle semblait prendre plaisir à son châtiment. Il sorti rapidement ses griffes se mettant en position de combat. Les jeunes sadiks sortirent leurs épées, d’autres leurs massues. Il attendit que l’un deux passent à l’attaque, ne pouvant se permettre une erreur et laisser une ouverture. Un plus téméraire que les autres attaqua, son épée pointée en avant. Feragoner l’esquiva facilement lui planta une de ses Suwayyah dans sa nuque. Les autres furent surpris mais ne se laissèrent pas amadouer, ils foncèrent dans un cri de rage sur Feragoner qui se prépara à les recevoir. Le cliquetis des armes résonna dans la nuit et troubla durant quelques instants la tranquillité paisible de ce village. Feragoner se tenait debout, dix cadavres de sadiks à ses cotés. Il se tenait le flanc gauche qui ruisselait de sang.

- Merci Stalfos…..Pu de force, on n’a réussi à m’esquiver et on m’a même touché. Des sadiks débutant en plus.

Il grimaça de douleur et se dirigea en titubant vers la sortie du village, sous les rires sadiks de Tanya que seul lui pouvait entendre. Apres cette attaque, il était plus prudent dans le choix de ses endroits où dormir et avait amélioré ses techniques de combat afin de ne laisser le moins d’ouverture possible pour contrer l’effet de sa perte de vitesse. Il s’était donc exercer de nouveau pendant le temps qu’il lui restait. Durant les 2 mois qui suivirent il avait aidé des paysans, sauver de la mort d’autres braves qui était menacé de sadiks. Tanya lui criait que ça ne servirait a rien qu’il serait emprisonné pour l’éternité. Feragoner s’était emporté sur cette forme au début mais voyant qu’à chaque reprise elle pouffait de rire il l’ignorait ce qui al fâchait encore plus.

- Tu dois te demander ce que je fais ici n’est-ce pas ? demanda t’elle un jour
- Ouais….surtout que tu est un démon tu aurait du retourner aux enfers.
- Et attendre que ce cher Galfurigan me ré invoque. En effet. Mais ton action ma si tellement mise en colère que j’ai décidé de le faire patienter un peu et me venger sur toi.
- Merci de ta gentillesse.
- De rien et le plus excitant dans tout ça c’est qu’il y a des risques que nous nous revoyons !!!!
- Excitant ?? Haha tu me fait bien rire…Tu aimerais te refaire envoyer aux enfers encore une fois ?
- Grrrrr…..je te tuerais !!!
- Bien sur bien sur…

La discussion avait continué assez longtemps et s’était arrêté aussi brusquement qu’elle était venue.

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Retour au présent c'est à dire 1 mois plus tard le départ de la taverne (lol dsl la on revien comme au début du post avec le Ferag en lambeau et tout...petit probleme de cohérence lol dsl..

- Bienvenue à Whitesand répondit un garde à l’entrée d’un fort fortifié de couleur blanche.
- Salut répondit Feragoner en s’arrêtant.
- Je dois vous aviser que vous êtes arrivé au dernier fort entre les frontière Brave et Sadiks du sud. La guerre au nord fait encore rage et c’est plutôt clame depuis quelques mois déjà.
- Merci du renseignement mais je fais juste passer.

Les yeux du garde s’ouvrir de surprise et balbutia :

- Vous ne pensez tout de même pas rentrer sous territoire sadik ? La mort vous attend et peut-être pire l’esclavage !!!
- J’ai une quête à aller faire et l’endroit ce trouve sur ce territoire. Si je ne peux y aller mon clan me reniera et j’aurais perdu mon honneur.
- Mais….
- Tout de façon je m’arrête pour quelque temps ici pour me reposer. J’ai fait un long voyage et je veux être en pleine forme.
- Mais…
- Tout de façon vous ne pouvez m’arrêter et me mettre en prison pour un prétexte de me sauver la vie serait vraiment…enfin…
- Oui mais…
- Bon ça va avec ce mais…Merci et bonne journée

Feragoner passa le garde ébahis et se dirigea vers la petite auberge de l’endroit. Lorsqu’il entra il vit un homme à la peau foncé lui adressé un salut. Feragoner le salua son tour et s’approcha.

- Bonjour étranger, qu’est ce qui vous emmène si loin au sud sinon aller vous amuser sur le territoire des sadiks ?
- Pas grand-chose…hormis un lit pour la nuit et de la nourriture.
- Ca je peut vous l’offrir, pas comme votre vie.
- Eh bien tout le monde semble croire que je vais y rester.
- Ils n’y en pas beaucoup qui reviennent. Ceux qui réussissent à revenir sont marqué a vie de blessures et ne s’en remettre jamais vraiment complètement
- Je vois.
- Ca va vous coûter 5 pièces d’or pour la chambre et le repas.
- Voila….
- Merci !!

Le soir commençait à tomber et Feragoner mangea calmement mon repas avant de sortir un peu. La chaleur de la journée s’en allait assez rapidement, caractéristique trop commune des milieux désertique. Il monta sur un des remparts et regarda le territoire sadique qui s’étendait à ses pieds. Le soleil rouge descendait calmement sur l’horizon et les étoiles commençaient à apparaître dans le ciel clair. Une belle nuit s’annonçait. Feragoner sourit, demain il allait vraiment commencer ses bonnes actions, enfin si se jeter dans la gueule du loup était une bonne action. À méditer… se dit Feragoner en retournant en direction de l'auberge.
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Brave Dragon, Flooder de Forum n°3,
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[Feragoner]

Feragoner se leva bien avant le lever du soleil. Le stress l’empêchait de trouver sommeil et lorsqu’il s’endormait c’était pour se réveiller seulement une heure plus tard. Il essaya de passer le temps en faisant des exercices où en pensant à autre chose mais rien à faire. Il s’assit donc dans un coin, jouant avec la petite amulette contenant l’emblème de l’Ordre. En forme dragal elle était entre deux écailles précises de son flanc l’empêchant de bouger même durant les combats. Quand il devenait en forme humaine, elle flottait en face de lui pour être sur qu’il ne l’oublie jamais. Feragoner s’amusait à la lancer et à la rattraper. Un problème arriva rapidement dans son esprit. Il ne pouvait avoir cette amulette en territoire sadik surtout s’ils se faisaient capturer ce qui était pratiquement sur. Il ne pouvait non plus la donner aux gardes. L’aubergiste peut-être ? Feragoner ne savait pas ce qu’il avait fait avant, s’il avait été dans l’armée brave ça pouvait constituer un problème. Il se releva donc de son coin de mur et se promena dans la chambre à l’attention de quelques fissures dans les murs et dans le plancher. Aucune fissures dans les murs et le plancher était impeccable. Feragoner jura et ria ensuite. Il avait fallu qu’il tombe dans une auberge super propre tandis que pour une fois il aurait préféré la pire au monde. Il ne pouvait non plus en faire une avec ses griffes, l’aubergiste le découvrirait immédiatement. Feragoner sorti donc de sa chambre et se dirigea vers la sortie de l’auberge. L’air à l’extérieur était frais, le ciel était de couleur bleu foncé, signe de l’approche du soleil. Il sorti du fort et suivi le mur extérieur et y remarqua quelques arbustes desséché et de petits cactus. Il creusa quelques centimètre dans le sol a la base d’un des arbustes et y glissa l’amulette. Il la regarda un moment avant de redéposer le sable qu’il avait enlevé. Les vents du désert auraient tôt fait d’enlever les traces de son passage. Il parti en direction de l’immense océan de sable.

- Mwhahahaha ria Tanya, tu pars dans le désert sans gourde d’eau ? Tu veux vraiment mourir.
- Je connais un peu cette région, quand j’étais sadik je passais quelques fois par ici et je sais ce qu’il y a beaucoup plus loin…
- Ah ? Et c’est quoi ?
- Tu verras en temps et lieu.

Il marcha des heures sous le soleil brûlant, son habit n’étant pas de couleur blanche gardait beaucoup de chaleur. Il continua néanmoins d’avancer jusqu'à la nuit.

- Hum, l’oasis est beaucoup plus loin que je pensais. Ps le temps d’arrêter alors, je ne doit pas les manquer.
- Qui donc ? demanda Tanya persuasive…
- Tu verra dit Feragoner dans un sourire
- Je n’aime pas attendre…
- Apprend…
- Pffff….

Tanya se tue laissant Feragoner avancer dans la nuit qui s’avançait. Il se mit à grelotter de froid.

- Eh bien, cela faisait des lustres que je n’avais senti cette sensation. Et c’était pour le mieux. Je n’aime vraiment pas le froid.

Il continua à grelotter et continua à marcher durant quelques heures. La lumière de la Lune éclairait sa route et il aperçu au milieu de la nuit des formes noires qui se levaient. Feragoner sourit en approchant de l’oasis. Cette oasis situé à une journée de marche des frontières étaient sur une route peu connue à cause de sa proximité mais néanmoins employé par de riches sadik capable de se payer une armée. La route par contre retournait dans les terres sadiks en direction des montagnes à quelques journées de la. Le petit étang d’eau pure reflétait la lumière lunaire d’une telle façon qu’on aurait pu croire que l’eau était argentée. Feragoner se rafraîchit et monta sur les palmiers afin d’aller cueillir les fruits qui y poussait.

- Tu voie dit’il à Tanya, tout va bien
- ….. Mais et ensuite ?
- On attend
- Apres quoi ?
- Les marchands d’esclaves.

Tanya réfléchit un bon moment pour savoir ce que Feragoner voulait faire avec des marchands d’esclave. Apres quelques minutes de réflexion intense elle regarda Feragoner qui mangeait les fruits cueillis et demanda :

- Tu vas essayer de libérer les esclaves ?
- Les libérer ? Impossible avec mes facultés actuelles. Si j’aurais tous mes pouvoirs cas rait une questions de secondes, mais étant maintenant normal, je ne crois pas être capable.
- Alors qu’est ce que ??
- Le meilleur moyen d’aider est d’aller dans un endroit où des gens souffrent en permanence et les prisonniers des guerres sont souvent envoyés dans les mines et il y en n’a une à environ une semaine d’ici. Une mine de fer.
- Dans le désert ???? Étrange !!!
- Oui enfin c’est une montagne dans le désert et elle regorge de fer. Les braves ont déjà essayé d’aller la prendre vu la proximité, mais il n’y ont jamais réussit car c’est aussi un endroit stratégique et c’est gardé par de hauts gradés.
- Tu es vraiment fou et tu vas t’y prendre comment ?
- La chance.
- LA CHANCE !!!!
- En effet, je vais attendre qu’un convoi passe avec des prisonniers et je tuerais le plus de garde que je peux, pour prouver que je peux être utile. Si tout va bien nous serons dans la min, enchaîné entrain de creuser sous le soleil sous le regard d’immenses gardiens armés d’épée et de fouet. Et ça sera de ce fait, notre endroit où faire le bien et aider.
- Tu es fou !!!!!!
- Exactement, et c’est parce que je le suis que je vais réussir. :twisted : Attendons maintenant, si l’information du garde est correcte et que la guerre fait encore rage ou est terminée et a fait rage ces dernières semaine nous pouvons avoir de la chance.

Tanya se rassit sur l’épaule de Feragoner et fit balancer ses jambes tout en regardant ses ailes de chauve souris. Feragoner lui finit de manger, se reprit un peu d’eau et monta au sommet d’un palmier, s’y installa entre deux branches de manière à ne pas tomber et s’endormit pour le reste de la nuit.

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Les forts rayons du soleil le réveillèrent et jugea par sa hauteur qu’il devait être aux environs de 10 heures le matin. Il regarda l’horizon désertique et n’aperçu que des dunes. Il descendit de l’arbre et alla se rafraîchir. Il fit attention d’effacer ses traces et remonta dans un arbre différent et attendit en mangeant quelques fruits.

- Si je serais toi j’attendrais au sol de les voir pour monter par la suite, au moins ça te protégerait du soleil proposa Tanya
- Hahaha depuis quand me propose tu ton aide ?
- Oh ne te fait pas de fausses idées, c’est juste que ton plan m’intéresse et j’ai hâte de voir comment ça va se dérouler.
- Le soleil tape et il fait chaud, mais c’est le meilleur point de vue, et je sais de quel coté ils vont arriver.
- Ils ne peuvent arriver de l’autre coté ?
- Si je lai ai déjà manqué, je vais devoir m’y rendre a pied et la c’est ma mort quasi assuré. Et ils ne passent que pour aller porter de nouveaux esclaves et même s’ils passent plus souvent en temps de guerre, ça peut prendre un certain temps. Et si ça rend trop de temps, les arbres seront à cours de fruits, déjà je me rationne.

Feragoner attendit dans cette oasis plus d’une semaine lorsqu’un après-midi :

- Tien tien qu’avons-nous la…. ?

Feragoner porta son attention vers des formes noires qui s’avançaient lentement en sa direction.

- Parfait !!!! Il était presque le temps, maintenant cachons nous et attendons

Feragoner se cacha du mieux qu’il pu et attendit deux autres heures avant qu’il n’entende les pas lourds des chevaux ainsi que le roulement des roues des prisons qui emmenait probablement de nombreux esclaves braves ou rampant vers la mine. Il risqua un regard et analysa rapidement la situation. La charrette du Marchand d’esclave était en avant et venait ensuite trois prisons qui était pleine de personnes. Il s’entreprit à compter les sadiques qui gardaient le convoi. Il sut tout de suite en les regardant qu’ils n’étaient pas débutants.

- Hum j’en compte facilement trente et plus, c’est un convoi important. Si je suis capable d’en tuer une dizaine. Parfait !!!
- Une dizaine de ceux-la ??!!!!! Tu m’impressionne si tu réussi !
- Regarde bien alors

Feragoner se retourna pour faire face à l’oasis, et sorti ses griffes. Les gardes sadiks ne portait pas d’armure en cause de la chaleur et portait des vêtements légers blancs afin de les protéger du soleil. Ils portaient comme armes d’immense épée recourbée.

- Hum, un coup de ça et je meurt. Ces cimeterres pourraient découper un renne en deux d’un seul coup.
- Je t’avais dit que t’allais mourir dit la Succube d’un air non surpris.
- Attend jte dit. Regarde et apprend.
- AAAAA Tu va la fermer, je suis plus vieille que toi !!!

Feragoner sourit à la dernière affirmation et attendit. Le convoi s’arrêta à quelques mètres de l’oasis et deux sadiques se dirigèrent vers l’Oasis, sous l’œil attentif de leurs compagnons, avec de nombreuses gourdes d’eau.

- L’effet de surprise ne va durer que quelques secondes et après ça sera la grande fête.

Les deux sadiques se penchèrent sans attention sur l’étang et Feragoner se laissa tomber dans leur direction.

Les cris de leurs compagnons les avertis que trop tard. Celui le plus prêt de Feragoner eut la tête transpercée de la pointe de sa griffe droite. Il ressorti immédiatement sa griffe et utilisa le corps du sadik mort comme tremplin vers le deuxième qui eut le cœur tranché, son épée à moitié sortie.

- Et deux de moins…..

Il se retourna pour apercevoir un charge d’environ cinq sadiques les autres gardant le convoi et regardant attentivement autour pour voir s’il n’avaient pas d’autres braves dans les environs. Le premier sadik fonça tel un taureau contre son adversaire arme levé, il attaqua par la vertical et Feragoner esquiva de justesse sentant l’air déplacé par l’arme sur sa peau. Il lui transperça le ventre de sa griffe droite et planta la deuxième dans son dos l’envoyant dans la mort. Les quatre restant arrivèrent passablement en même temps et Feragoner se retrouva entourés. Les sadiques étaient plus petits que lui, Feragoner passablement grand (2 mètres) pour un être a forme humanoïde. Les sadiques, aucunement intimidé par sa grandeur, passèrent à l’attaque, Feragoner parvint à en bloquer deux avec chacune de ses griffes et à passablement bien esquiver les deux autres qui lui laissèrent deux belles entailles. Il dégagea rapidement ses griffes et réussit à transpercer un sadik trop lent pour remonter son épée à temps. L’autre griffe frappa une lame. Feragoner suivant son expérience baissa et fonça vers le trou causé par la mort du sadique pour se dégager de sa mauvaise posture. Un coup d’épée lui frôla le dos et il se retourna rapidement pour refaire face à ses adversaires.

- Quatre de moins se dit’il.

Il fonça sur les sadiks et bloqua le premier cimeterre, d’une griffe et attaqua un deuxième qui bloqua facilement. Le troisième attaqua, mais Feragoner se bougea sur le coté et le cimeterre alla se planter dans le torse du premier sadik qui s’écroula. Les deux autres restant furent facilement mit hors d’état de nuire et Feragoner fit face au convoi en s’avançant.

- Bon sept de tuer, ça va assez bien. Non ?
- Mouais, mais je suis un peu déçue.

D’autres sadiques s’approchèrent mais une voix retentit provenant de la charrette du marchand d’esclave. Mais ce qui surprit Feragoner c’est que la voix était féminine.

- C’est long !!!! Qu’est ce qui se passe ?

Les sadiques se raidirent et se retournèrent à leurs postes. Une femme sortie, ses cheveux noirs déroulant sur ses épaules, une petite épée sur le coté. Elle se figea un instant voyant sept de ses gardes baignant dans leurs sang et Feragoner debout, pas loin d’eux. La femme descendit sur le sol et s’avança quelque peu dévisageant Feragoner d’un air haineux. Et elle demanda à un de ces gardes assez forts pour que Feragoner l’entende.

- Bon expliquez moi ce qui se passe ici svp ?
- Oui Madame : Deux de nos hommes sont allé cueillir de l’eau. Cet homme était caché dans un des arbres et les as tué tous les deux en l’espace d’une seconde. Cinq de nos hommes ont essayé de le tuer mais comme vous voyez ils sont là-bas.
- Il est seul ce brave ?
- Oui madame !!! Nous n’avons aperçu aucune autre menace.
- Eh bien, attrapons-le et faisons le payez au centuple ce qu’il a fait a nos amis. Il fera un bon esclave, mais avant…

Elle fit quelque pas en direction de Feragoner.

- Hey toi ton nom ?
- Gareph dit Feragoner d’un ton froid.
- Eh bien Gareph… Te voila un esclave.

À la surprise de Feragoner elle lança un sort qui le frappa de plein fouet. Privée de sa résistance innée de Dragal et de sa force physique il ne pus donner grande résistance et se retrouva paralysé.

- Bon attrapez moi ce suicidaire, embarquez le et repartons on n’a déjà perdu assez te temps.

Des sadiques s’avancèrent vers Feragoner sous le regard de leur maîtresse. Il le poussèrent vers le sol, prirent ses armes et un sadique plus gros que les autres le hissa sur ses épaules. Il le lança dans une prison au milieu d’un groupe de brave, assez surpris de le voir la. Il referma la porte et la femme s’approcha, relâchant son sort.

- Bienvenue en Enfer !!!!! dit’elle dans un grand sourire.

À sa grande surprise, Feragoner lui rendit et elle s’en alla furieuse. Elle n’oublieras pas ce brave lui promettant mille tourment et douleurs. Feragoner de son coté, remercia cette femme en silence, car elle lui donnait le moyen de sa rédemption.
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[Feragoner]

Feragoner regardait celle qui l’avait capturé s’en aller vers sa charrette dans une furie très apparente. Il se retourna et regarda les autres personnes de la prison. Tout le monde le regardait en le dévisageant de manière curieuse. Feragoner était plutôt mince comparativement aux braves large. Cependant il était plus grand de son compartiment. La plupart étaient des hommes, mais il aperçu également quelques femmes.

- Tien Tien dit Tanya, beau groupe de désespérer. On sais tous comment ils vont finir.
- …

Une douleur sur son coté le fit grimacer. Les entailles causées par les cimeterres ne s’était pas refermé et saignait encore quelque peu. Il arracha des bouts de sa tunique, qui avait perdu ses propriétés magiques quelques jours après son départ de la taverne. Elle avait commencé à tomber en lambeau et était maintenant à l’état de guenille. Il pansa ses plaies de la meilleur façon qu’il pu.

- Hey le nouveau ? cria une voix dans le fond de la prison

Feragoner tourna la tête et fixa celui qui venait de l’interpeller. C’était un brave, presque aussi grands que lui et bâti comme un ours. Il avait sûrement du être difficile à capturer.

- Hey !!!! té sourd ???
- Non…..dit Feragoner
- Hiiiiii !!!!!!!!! Ta l’air vraiment à n’arraché…mais tu m’a fait marrer. En faisant rendre folle la Katrina !!!
- Katrina ?
- Ouais !!!! Ben celle qui ta capturé…..

Feragoner sourit une fraction de seconde. Il n’oublierait pas ce nom.

- Hey oh !!!! Tu m’écoutes ???!!!
- Non…….dit Feragoner

Le gros brave se leva à une vitesse effarante, ignorants les autres prisonniers qui furent presque écrasé. Il attrapa Feragoner à la gorge et le monta au plafond sous les regards effarés des autres braves et celui amusé des gardes sadiques. Feragoner ignora son attaquant et regarda les quelques braves qui suffoquaient encore sur le plancher.

- Je déteste qu’on m’ignore !!!!!
- Tu te dis brave ? dit Feragoner, retournant la tête vers lui.
- Qu’est ce…..
- Tu n’est plus brave à mes yeux…Nous sommes dans le même bateau. Respecte ceux qui sont comme toi, à la place d’essayer de les écrasés.
- ….RAAA !!!

Il tira Feragoner sur le sol, et retourna s’asseoir dans son trou, ignorant encore une fois les braves sur son chemin. Feragoner soupira.

- Pardonne-le, dit un des braves en face de lui. Il n’était pas comme ça au début, il aidait les nouveaux qui se faisaient capturés en leur donnant un message d’espoir, mais depuis quelques temps il est devenu violent.
- D’accord…
- Ca commence dit Tanya….Ton test…mais aussi la magie malsaine des sadiques…enfin malsaine pour vous mais si bonne, corrompre des braves… la joie quoi !!
- Mouais…..tu as le libre cours de ton choix, mais tu dois être prêt à accepter les conséquences.
- Attention, dit la petite succube, tu as parlé trop fort je crois, ils vont tous croire que tu est fou hahaha !!!!
- Et alors ? je m’en fou moi. Un jour….
- Un jour peut-être…ria Tanya…

Feragoner commençait à transpirer, il faut dire qu’au nombre de personnes entassé, en ajoutant la chaleur et l’air lourd du désert, la température à l’intérieur de la prison était invivable. Les gardes sadiques donnaient donc des rations d’eau à tout le monde. Feragoner acceptait quand la situation était vraiment extrême sinon il donnait sa part à quelqu’un d’autre plus mal en point que lui. La portée de ce geste fit rire les gardes sadiques et la plupart des braves enchaînés le regardèrent d’un œil des plus louches. Les sadiks le donnèrent à un brave particulièrement amoché. Feragoner garda ce rythme de vie jusqu'à la mine, ignorant les sarcasmes à son égard provenant d’autres prisonniers qui avait déjà perdu l’espoir d’en réchapper. Une semaine plus tard, Feragoner aperçue dans la plein chaleur de l’après midi, la mine dans lequel il allait soit mourir, soit en sortir.
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[Feragoner]

Après environ une semaine de voyage et de privation d‘une journée sur deux de repas, la caravane arriva en vue de l’immense mine sadique. La mine creusait une montagne et s’enfonçait dans le sol sous plusieurs dizaines de mètres. Feragoner avait entendue des rumeurs sur laquelle un ancien dragon rouge y avait élue domicile et était mort laissant la son immense trésors. La rumeur s’était vite tue au début des travaux aucun indice indiquant sa présence. Feragoner avait également servi de garde il y a longtemps au cas où certains braves voulaient s’enfuir. Il ne savait pas si ces pratiques étaient encore utilisées aujourd’hui. La caravane s’arrêta à l’entrée de la mine et des soldats sadiques arrivèrent pour prêter assistance aux gardes qui avait protégé la caravane. Les prisonniers étaient enchaînés à mesure qu’il était sorti et mis en rangée. La nommée Katrina sortie de sa caravane, passant ses doigts fins dans sa chevelure noire de jaie. Elle portait des vêtements simples mais beaux. Elle salua un vieil homme qui s’approchait. Feragoner tendit l’oreille et tenta d’écouter :

- Ma chère Katrina qu’il est bon de te revoir.
- Moi aussi Yassef. Alors les esclaves travail bien ?
- Oui, aucun problème. Le désespoir que nous leurs procurons les rends mous mais ils travaillent selon leurs quotas. Sinon c’est la torture. Alors que nous emmène-tu de frais ?
- De beaux spécimens mon cher Yassef, viens donc voir.
- Personne de magique dans le groupe ??
- Bien sur que non, je la détecterais immédiatement et je l’aurais déjà tué. Les mages sont de loin trop dangereux répliqua Katrina.
- (Ce Stalfos se dit Ferag….tu m’étonneras toujours)
- Bon allons-y répondit Yassef impatient.

Elle passa en revu chaque prisonniers énumérant leurs qualités et parlant de l’endroit o ;u ils pourraient travailler. Elle passa devant Ferag sans lui adresser un mot sous le regard étonné de Yassef qui la suivit néanmoins. Lorsqu’elle eut terminée Elle donna l’ordre à tous les gardes d’emmener les prisonniers, sauf un qu’elle désigna, à leurs quartiers pour qu’ils se reposent un peu. Lorsque Ferag se retrouva totalement seul, Yassef demanda :

- Qu’a-t-il de spécial celui-la ??
- Plein de chose dit Katrina. Premièrement il a attaqué la caravane à l’Oasis à une semaine d’ici et il a tué environ cinq de mes gardes et deuxième il ne mange qu’un jour sur deux. Finalement, il me semble un peu rebelle. Ah oui !!! Ces armes étaient étranges. Elles sont sûrement en route pour l’armurie, j’irais te les montrer tout à l’heure.
- Hmmm, en plein le genre que nous cherchions, mais il ne me semble pas très fort. Tu es sur Katrina ?
- Parfaitement et je resterait afin de m’occuper de lui pour qu’il ait les meilleurs soins possible.

Feragoner écoutait attentivement. Ces deux la voulait le pousser à faire quelque chose.

- Peut-être te contrôler ou te convertir lui siffla Tanya qui avait été silencieuse jusqu'à présent.
- Bonne Chance pour eux pensa Ferag.

Yassef s’avança vers Feragoner, le regarda attentivement et passa dans son dos. Feragoner senti une douleur sur la nuque et s’évanoui instantanément l’instant d’après.

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Lorsqu’il se réveilla quelques heures plus tard avec un énorme mal de tête, il s’aperçu premièrement qu’il était totalement nue hormis le linge qui cachait le bassin. Il bougea ses bras mais ses poignets étaient enchaînés à une table de bois, pareil pour ses pieds.

- AH !!!!! Pensa t’il….Une salle de torture…je me demande si elle ressemble à celle chez les Samouraïs. Et je sens que je vais y passer souvent.
- Youhou !!! Le futur supplicié !!!! Ca va ?? Hahahaha !! cria Tanya dans son oreille.
- Ouais ça va merci de t’en soucier…
- J’ai hâte de voir la suite rajouta t’elle !!!! J’ai de grandes espérances !!! Ils ont déjà fait des expériences sur toi pendant ton sommeil.
- Ah ?? Quel genre ?
- Ils ont regardé ton corps sur toute les couture et un prêtre, je crois, est passé pour voir si tu avais vraiment rien de magique. Il ne pas bien sur aucunement détecté.
- Je voit…tant mieux dit Ferag montrant un sourire.

La porte s’ouvrir brusquement laissa rentrer une seule personne. Les torches s’allumèrent magiquement montrant une salle d’assez grande envergure avec tout sorte d’instrument de torture des plus atroces. Katrina s’avança vers lui et s’arrêta à quelque mètre. Elle portait un vêtement très serré probablement dans le but de déconcentrer ces victimes pour qu’ils acceptent ses conditions ou ses suggestions.

- Alors bien dormi ?
- Pas vraiment, une certaine douleur en arrière de la tête mais a pars ça, ça va très bien.
- Je suis sur que tu as faim n’est ce pas ?
- Pas vraiment dit Feragoner, ignorant les cris de famine de son ventre.
- Ah ?

Katrina claqua de s doigts et un soldat sadique apparut poussant devant lui un chariot qui contenant plusieurs plateaux. Elle les ouvrit montrant à Feragoner la merveilleuse nourriture chaude. Le fumet lui atteignit les narines en un rien de temps le faisant hésiter.

- Tu est sur ?
- Parfaitement…dit Feragoner avec peine.
- Ah dommage….

Elle fit renvoyer le garde qui disparu en l’espace de quelques secondes.

- Tu aimes cet endroit ?
- Pas vraiment...
- C’est mon centre d’amusement, tout les braves qui m’intéresse où que je veut faire souffrir je les emmène ici et nous passons un moment seul à nous amuser.
- Un beau passe-temps….dit Feragoner avec un petit sourire en coin.
- Hum ?? Ne me dit pas que tu adores les salles de torture ??
- Non aucunement. C’est juste un passe-temps tellement étrange. Il faut vraiment être malade pour aimer ça.

Feragoner se prit une gifle et Katrina recula à l’endroit où elle était auparavant.

- Haha, tu ne seras pas aussi rebelle dans quelques semaines tu peut me croire. Beaucoup de personne sont comme toi lorsqu’ils arrivent. Ils pensent être capable de résister au désespoir que nous leur faisons vivre…mais….
- Nous verrons bien…
- Tu me fais bien rire, c’est pour ça que je commence avec ton cas immédiatement.

Katrina sortie une dague et commença à torturer Feragoner qui ne lui donna même pas le plaisir d’un seul cri.

- Tu est bien résolu….je vais t’envoyer au fin fond de la mine. Le nombre de temps que tu y resteras dépendra de ton attitude.

Feragoner lui cracha au visage. Elle s’essuya sous un sourire narquois, pris une barre de fer et l’éclata sur la tête de Feragoner qui s’évanoui instantanément.

- Fais de beaux rêves

Et elle sortie…
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[Feragoner]

Feragoner se réveilla au son grinchant d’une roue métallique avançant sur des rails de fer. Sa tête lui faisait atrocement mal. Il mis sa main et senti une bosse.

- Eh bien la Katrina n’a pas manqué son coup…marmonna t’il en se grattant le derrière de la tête.


Il se mit en position assise et regarda autour de lui. Il était dans une petite prison avançant sur des rails de fer. Il était entouré par des parois rocheuses et il ne fut pas long à déduire qu’il s’enfonçait au plus profond de la mine. Il était gardé par quatre gros sadiks qui se moquèrent de lui lorsqu’ils s’aperçurent qu’il s’était réveillé.

- Tu va voir dit l’un deux, dans quelques semaine tu viendras supplier maîtresse Katrina de te donner son pardon afin que tu puisse aller travailler dans les couches inférieurs.
- A moins que tu fasses comme tous ces imbéciles, espérer encore que quelqu’un viendras les sauver. Dit un deuxième.
- Ouais comme cette femme Paladin. Elle n’a plus aucun pouvoir, mais continue a garder espoir tout en travaillant. Il y en n’a qui sont résistant rajouta le troisième.
- En effet, ça c’est sur, lorsque les charmes de maîtresse Katrina ne fonctionne pas…ils vont avoir une de ses volontés, mais ils finissent toujours par briser.

Les quatre sadiks éclatèrent de rire tout en continuant leur taquinerie et discussion. Ils descendirent comme ça encore longtemps lorsqu’ils arrivèrent à une énorme grille de métal gardé par deux autres sadiques.

- Oui ? demanda le premier.
- Nous venons de la part de maîtresse Katrina. Elle vous apporte ce nouveau prisonnier à la tête de mule.
- Je vois, sortez le et emmenez le dans la cellule commune. Il va pouvoir faire connaissance avec ces nouveaux amis.

Les quatre sadiks se dirigèrent vers la porte de la petite prison mobile. Deux bras puissant se saisirent de Feragoner et le tirèrent de force hors de la prison. Il mordit la poussière quelques mètres plus loin. On l’attrapa par les épaules et un sadique le hissa sur ses épaules. Feragoner se débâtit férocement, et fut de nouveau renvoyé a terre dans un grondement sourd. Un coup de pied lui fut donné dans le ventre et un *crac* se fit sentir. Il se tordit de douleur sous l’effet des côtes cassées. Le sadique s’approcha et lui murmura à l’oreille :

- Tu le refais et c’est ta tête qui sera écrasé.

Il retourna en une demi seconde sur l’épaule du sadique qui ignora la récente blessure de son prisonnier. Ils avancèrent quelques minutes, comme ceci et Feragoner se retrouva de nouveau sur le sol. Il entendit un cliquetis de serrure et des cris concernant un guérisseur. Il senti des mouvements autour de lui, mais dans la douleur et l’étourdissement, il tomba sans connaissance.

Il se réveilla quelques heures plus tard, des bandages autour du ventre la où les cotes avait été cassé. Une forte douleur le défigura et il s’adossa contre le mur regardant en même temps autour de lui. Il discerna au travers les torches des ombres près de lui et des murmures.

- Tu était très drôle tout à l’heure… lui siffla Tanya dans les oreilles.
- Fou moi la paix….
- Oh ?? Mais mais…je n’ai rien dit lorsque tes côtes furent fracturées, je ne faisais que regarder et rire de ta pauvre petite gueule hihihi.

Elle marcha sur son épaule et l’embrassa sur la joue.

- Ca va mieux maintenant ? hahahaha !!!! Hey OH !!! Tu m’écoutes au moins ? Youhou !!!!

Feragoner ignora les insultes de la succube et se concentra sur les formes aux alentours. Il discerna des mots tel que « fou », « se parle tout seul », « un autre malade à avoir atterri ici ». Une forte voix féminine leur fit fermer leur trappe et Feragoner discerna une forme qui s’avança vers lui. Elle passa dans la lumière et Feragoner leva un sourcil. Elle avait de longs cheveux bleus finissait par une mèche noire à la raçine de ceux-ci signe que ça faisait un bon moment qu’elle était ici. Elle portrait une tunique de cuir sale avec des traces de substance étranges. La senteur qui s’y dégageait était abjecte. La tunique était déchirée à de nombreux endroit dévoilant ces formes féminines. Des engelures apparaissaient sur ses bras et ses jambes. Son visage comportait de nombreuses cicatrices dont une qui traversais l’œil gauche. Un vulgaire cache œil fait d’un tissu brun avec une petite croix rouge dessiné maladroitement apparaissait dessus. Son oreille droite était coupée en deux, mais malgré toutes ces marques, son œil droit avait une lueur trahissant une forte détermination. Elle marcha en boitant et baissa son visage au même niveau que Feragoner. Elle le regarda profondément de son seul œil encore valide et marmonna d’une voix autoritaire :

- Ton nom ?
- Gareph répondit Feragoner sans hésiter
- Tu n’as pas l’air de mentir, même si je ressens un sentiment étrange. Mais toutes les personnes qui atterrissent ici ont toujours des habiletés exceptionnelles. J’ai bien hâte de voir les tiennes.
- Je n’ai pas grande habileté je vous assure, seulement une tête dure et une volonté de fer.
- Je voie, j’espère que vous résisterez aux charmes maléfiques de cet endroit, les autres commence à faiblir, certains partirons dans très peu de temps.
- À vous entendre on dirait que vous êtes ici depuis un bon moment déjà.
- Mouais, faut aussi dire que j’ai moi aussi une tête dure, je ne me laisserai pas abattre par ces charmes, car je sais que Dieu vieille sur moi, même en ces temps de douleurs.

Elle se leva subitement pour repartir, mais Feragoner l’arrêta et lui demanda :

- Votre nom ? s’il vous plait….
- Azora…et une dernière chose, ne me portez jamais secours, sinon se sera plus que l’enfer que vous vivrez.

Elle retourna dans le coin sombre de la cellule laissant Feragoner seul avec Tanya.

- Wahooo !!! Répondit’elle…tu as vu ces vêtements, pas trop difficile de savoir d’où viens cette odeur dégeulasse. Cette fille Paladin à du en voir de toute les couleur ici. Étrange qu’elle croie encore à quelque chose…
- Elle est forte, lui voler sa pureté ne la dérange pas. Elle veut sortir d’ici et vouloir vivre à nouveau. Pas comme les autres racaille qui désespère.
- OOOO !!!! Arrête de faire ton sensible ça ne te va pas du tout. Néanmoins, j’ai bien hâte de voir ce qu’il va arriver ici. Ca l’air amusant, et surtout si tu essaye de la sauver de ses amis sadiques hahaha !!!
- Mouais c’est ça….Bisou Tanya !!!! dit Feragoner avec un sourire sarcastique. Fais de beaux rêves, moi je dors pour être prêt pour demain. La journée va être dur.
- Pffff, je ne te laisserais pas dormir !!!!! TU ENTENDS !!!!! HEY OH !!!!!!!

Tanya cria de plus en plus, mais la fatigue de Feragoner prit le dessus et s’endormit, pendant que Tanya pensait à des plans diaboliques afin de faire plaisir à son cher acolyte du moment.

- Azora hein ?? Hihihihi On va bien s’amusée toute les deux tu verras…

Tanya s’assit, sur l’épaule de Feragoner et balança ses jambes, observant les alentours et les gardes en attendant que Feragoner se réveille.
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[Feragoner]

Feragoner se réveilla avec sursaut. Son ventre lui faisait atrocement souffrir. Il gémit et entendit une phrase qui ressemblait plus à un grognement :

- Aller debout, fainéant, tu dois travailler dur aujourd’hui. Hahaha

Il redonna un coup de bottes à Feragoner dont le visage affichait une douleur apparente. L’immense garde repartit en riant vers l’autre fond de l’immense cellule pour aller voir si d’autres prisonniers dormaient encore. Un coup sur le sol signifiât à Feragoner que personne d’autre ne dormait. Après quelques minutes, les garde leurs donna le petit déjeuner. Une bouillie grise et noire dans un bol en fer rouillée. On aurait également pu penser que la cuillère pourrais céder suite au poids de la petite portion de bouillie tellement elle était rouillée et usée. Feragoner pris une bouchée et
la cracha sur le sol.

- Infect !!!!!!!!!!!!
- N’est ce pas lui dit Azora qui s’était approchée quelque peu. Mais je te conseille de t’y faire. On ne mange que ça ici et si tu ne veut pas ta portion j’en connaît qui la voudront volontiers.

Feragoner sourit et se força à manger sa bouillie. Plus tard, les gardes sortirent les prisonniers et les mirent en rang. Feragoner pus enfin regarder combien ils étaient. Une dizaine tout au plus. Très peu comparé au centaines travaillant à la surface. Azora avait raison. Ceux qui étaient ici s’étaient probablement révoltée ou avait quelques pouvoirs spéciaux que Katrina voulaient utiliser à des fins probablement maléfiques. Ils avaient chacun un numéros. Azora avait bien sur le numéro un et ça allait graduellement. Feragoner avait le numéro 10. LE chef des gardes assigna les tâches journalières, C'est-à-dire de longues heures de minages, deux prisonniers se laissèrent tomber à genoux implorant la pitié de Katrina. Azora s’écria de sa voix autoritaire :

- DEBOUT !!!!!!!! Que faite vous de votre honneur brave ??? Vous êtes assez lâche pour embrasser le pouvoir maléfique de Katrina ????!!!!! Aller !!!! Résistez à ses charmes !!!!

Un garde lui donna un coup de poing assez puissant qui la fit reculer et mettre un genou à terre tout en suffocant.

- Ta gueule pouffiasse !! Tu recommence et tu va passer un bout de temps avec tu sais qui…

Feragoner observa de la peur dans les yeux d’Azora qui se releva muette. Les deux prisonniers furent emmenés vers le chariot qui allait les mener probablement à Katrina pour vérification. Le garde finit la disposition des tâches, mais ignora Azora et Feragoner.

- Bon, vous deux…. dit’il lorsque les autres eurent quitté pour aller vers leur lieux de travail respectif.
- Azora, tu va montrer au nouveau comment travailler. Dame Katrina l’envoie dans le tunnel F. Elle a de grandes aspirations pour lui et elle espère qu’il sera à la hauteur. Et n’oublie pas ton rendez-vous dans mon bureau cet après midi à la même heure que d’habitude.
- D’accord dit Azora d’une voix sans vie.
- Tu peut aussi lui dire tous ce que tu sais sur l’endroit renchérit le chef de la garde. Si ça peut le faire venir de notre coté plus rapidement.
- D’accord, aller vient….je vais te montrer. Et n’oublie pas de prendre une pioche et une pelle.
- Ok !

Azora prit une torche qu’elle tendit à Feragoner avant d’en prendre une deuxième pour elle.

- Le tunnel F est le plus profond et le plus loin. Nous allons devoir marcher longtemps.
- D’accord, je vous suis.

Azora prit les devant d’un pas rapide. Feragoner la suivit sans effort et après une bonne dizaine de minutes, et après s’être assuré que personne ne les suivait. Azora parla à Feragoner du ton qui lui était familière.

- Qu’à tu fait à Katrina pour qu’elle te mette au tunnel F dès ta première journée ici ?
- Tué un certain nombres de ses gardes et être indifférents à ses charmes.
- Tu ne manques pas de culot, mais malheureusement pour toi, tes bêtises vont t’attirer des ennuis…
- Pourquoi ? Il a quoi ce tunnel F ?
- Rien de particulier. Hormis qu’il est loin et très humide. Probablement du à une source souterraine proche. La plupart des personnes qui vont la, deviennent malade après quelques jours à cause des champignons qui se sont formé suite à l’humidité. Ils meurent toujours peu de temps après.
- Je vois…..
- Bon allons-y de perdons pas de temps.

En effet après une heure totale de marche, sans grande discussion, ils arrivèrent à la fin du tunnel F. Azora et Feragoner accrochèrent leurs torches à des endroits prévus à cette fin.

- Bon nous y voila. C’est pas dur…tu prend ta pioche, ta pelle et tu creuse.
- Pour trouver quoi ?
- Katrina recherche d’anciens objets ayant rapport à la légende d’un ancien dragon qui aurait habité en dessous de cette montagne. D’ailleurs le tunnel F est le plus profond.

Azora sortie une corde.

- Ça c’est pour t’attacher. Tu peux parfois tomber dans des malformations rocheuses et ceci t’empêchera de tomber. Les gravats tu les mets dans le chariot qui est la et euh… ensuite hmmmm…. Ah oui ! Des gardes viendront te chercher ce soir. Ils viendront également te porter ta portion du midi. Ils sont obligés, car nous sommes des prisonniers de choix et Katrina n’accepte pas qu’ils nous fassent du mal.
- Sauf à toi…
- Moi c’est différent !!!! Tu ne connais rien !!! Bonne Chance !!!

Feragoner regarde s’éloigner Azora et soupira.

- Hahahahaha !!! ria Tanya. Trop marrante cette fille !!!
- Tien tien tu te décide enfin à parler ?
- Bah j’observais dit’elle dans un éclatant sourire.
- Mouais…
- Dit dit, tu pense que c’est quoi cette chose qui lui à donnée une si grande peur ?
- J’espère ne jamais à le savoir. Aller au travail j’ai que ça à faire de tout de façon.
- Aller aller, je veut te voir suer et souffrir !!!


Feragoner s’attacha à la paroi et commença son œuvre. Il piocha longtemps et utilisa la pelle pour enlever les gravats et les envoyer dans le chariot prévu à cet effet. Il n’aperçut pas le garde qui vint lui donner sa bouillie et le garde du lui donner un coup en arrière de la tête pour le déconcentrer de sa tâche. Feragoner mangea sa bouillie tandis que le garde mesurait la progression de l’avant midi. Elle n’était que de quelques centimètres, mais Feragoner jugea que c’était un bon début. Le garde gribouilla quelque chose sur un petit carnet de papier jaunit et lorsque Feragoner eut finit sa bouillie, il prit le bol et parti sans dire un mot.

- Eh bien, pas bavard celui-la dit Tanya.
- En effet dit Feragoner à voix basse pour ne pas être entendu.

Il continua son travail de forage le reste de la journée sans événements majeurs. Quelque fois Tanya lui disait quelques anecdotes de sa vie. Surtout des moments où elle prenait l’apparence d’une belle elfe pour ensuite emmener ses victimes à faire les actes les plus horribles.

- Dire que Stalfos m’a comparé à ça….enfin…faut dire que je n’ pas été très gentil aussi…se dit Feragoner dans sa tête.

Il piocha, donna des coups de pelles à n’en plus finir lorsque arriva un garde qui du lui aussi recourir à une méthode un peu extrême pour être entendu.

- Ta journée est finie !!!! Attend moi là-bas j’en ai pour quelques secondes.

Lui aussi mesura la progression puis écrit lui aussi des choses sur un calepin. Feragoner le suivit, sa pioche et sa pelle dans ses mains. Il serait tellement facile de le tuer maintenant. Mais pensa, pour une fois, aux conséquences direct en plus de sa position inconfortable il se dit que la patience serait probablement récompensé. Une fois ces pouvoirs revenus, il allait pouvoir s’amuser en toute liberté et enfin détruire cette mine maudite. Il marchèrent encore une bonne heure avant d’arriver à la place de la cellule. Feragoner y fut poussé de force et alla s’asseoir dans un coin. Il semblait seul lorsque de nouveaux gardes rentrèrent les anciens prisonniers. Ils regagnèrent le fond de la cellule, laissant Feragoner seul. Un peu plus tard, Azora fut poussée à l’intérieur, elle semblait extenuée, le regard vitreux. Une senteur étrange atteignit les narines de Feragoner qui toussa de nausée.

- Tien tien dit Tanya, elle à du passer un admirable après-midi tu ne crois pas ? Hahaha !!!!

Feragoner resta silencieux et regarda Azora se diriger vers ce qui semblait sa couchette. Les autres prisonniers la regardèrent passer jusqu'à son effondrement sur la vulgaire couchette de pailles.

Feragoner resta le reste de la soirée à pensée à des solutions pour les prisonniers et surtout pour Azora, tout ça avec les affirmations de mauvais goût à Tanya. Il s’endormit d’un sommeil agité, espérant que tout finissent le plus vite possible.
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[Feragoner]

Feragoner dormait paisiblement lorsque le garde sadique entra sans faire aucun bruit. Il se dirigea le plus silencieusement qu’il pouvait vers le dormeur qui allait en voir de toutes les couleurs dans quelques secondes. Il s’arrêta à quelques centimètres du corps apparemment inerte et leva sa jambe pour se donner un élan. Le coup fut porté a la vitesse maximale et le corps endormir se convulsa sous l’impact et alla s’écraser sur la paroi rocheuse. Feragoner suffoqua et cracha du sang.

- Hahahaha !!!! Apprend à te lever tôt… ceux comme toi meure toujours le matin…je ne sais pourquoi…
- WAAAA Dit Tanya !!! Tu devrais apprendre à te lever tôt…je pourrais te réveiller bien entendu, mais c’est tellement drôle te voir tout les matins avec cette tête.

Feragoner lui dicta des insultes à voix basses, mais apparent trop forte pour que le garde se retourne.

- Tu m’insultes ?
- Non…

Il s’approcha de Feragoner épée à la main.

- Répète un peu !!!!!
- À quoi bon répéter puisque je n’ai rien dit…
- OOOO !!!!! Il va te découper, il va te découper ria Tanya sur son épaule.
- Sacros !!! que fait tu ??? cria une voix forte
- Rien chef !!!! dit’il en remettant son épée au fourreau.
- Tu ne perds rien pour attendre insecte !!!

Le garde sadique dénommé Sacros lui cracha au visage avant d’aller voir son chef.

- Sacros, murmura Feragoner en souriant…je me souviendrait de toi héhé.

Tanya s’assit sur l’épaule et dit d’un air boudeur, pleurant presque :

- Zut !!!!! J’aurais bien voulue te voir quelques morceaux en moins.
- Mouais…

Les gardes firent sortir les prisonniers en rang et leur attribuèrent les tâches quotidiennes comme il l’avait fait la journée précédente. Lorsqu’il arriva à Feragoner, le chef regarda des bouts de papiers jaunis qui étaient sûrement les données prises lorsque les gardes venaient le voir au fond du tunnel. Il regarda les données et ensuite Feragoner durant de longues secondes.

- Tu est trop lent dit’il finalement
- Quoi ???? laissa échapper Feragoner par inadvertance

Le chef leva un sourcil et un sourire étrange apparu sur son visage.

- Oh un autre rebelle !!!!! Azora !!!! Un deuxième comme toi Hahaha !!! On verra combien de temps tu résisteras. Pour aujourd’hui tu vas avoir un garde avec toi. Et si tu vas trop lentement, eh bien il va faire tout son possible pour que tu aies plus vite.
- Je suis sur que j’ai fait une meilleure avancé que tous ceux avant moi.
- Eh bien nom, justement. Celui avant toi avançait le double de toi. Je me demande pourquoi Katerina te veux temps…si ça aurait été de moi, tu serait en dessous du soleil et non à la fraîcheur de la terre. C’est un luxe grand pour toi tellement je te trouve pathétique.
- Va protester alors…..lui claqua Feragoner.

Les autres gardes sadiques frissonnèrent de même que les prisonniers.

- Un autre mot, ou un action hostile et j’envoie Azora vers son meilleur ami. Tout de façon il ne veut que des femmes. Les hommes il les égorge, mais bon vu qu’on ne peut te tuer…dommage…

Feragoner senti Azora glousser de terreur et ne dit plus rien ensuite, mais il réfléchissait. Qui donc pouvait être cet « ami » qui donnait une peur bleue à cette femme pourtant très forte. Il parti donc avec un garde inconnu, une chance pour lui que ça n’était pas Sacros, il aurait payé cher. Les armes du garde étaient, bien sur, un fouet et une épée longue. Il ne portait pas d’armure et semblais assez fort. Il n’était pas gros mais n’avait pas peur malgré les deux mètres de haut que Feragoner faisait en forme humaine. Ils marchèrent environ le même temps pour se rendre au fond du tunnel F. Durant ce temps Tanya lui parla un peu :

- J’ai hâte !!!! Tu vas te faire donner des coups de fouet !! Ton visage tout tordu de douleur m’apparaîtra comme une lueur de joie dans mon cœur démoniaque !!! La je serais vraiment contente.

Elle parla d’autres choses sans importance et Feragoner l’ignora s’attirant encore les excès de rage de Tanya. Ils arrivèrent enfin au bout du tunnel et Feragoner posa sa pioche et sa pelle sur le sol.

- Aller commence fit le garde en faisant claquer son fouet. Et je veut que sa pioche et que sa pelle !!!! Et met toi torse nu !! Hahahaha !!

Feragoner le regarda d’un regard perçant tout en enlevant ses vulgaires vêtements de prisonniers. Le garde aucunement intimider par le regard lui rit au visage.

- Ça va devenir intéressant dans quelques temps ria Tanya !!!

Feragoner commença à éclater la roche en face de lui avec la pioche et à ramasser les débris avec la pelle comme il avait fait la journée d’avant. Le garde le regarda un moment un sourire au lèvre. Et sans crier, un claquement retenti et Feragoner senti une brûlure lui traverser le dos. Il posa un genou sur le sol et respira fortement.

- Aller !!!! plus vite !!!! cria le garde en lui donnant un deuxième.

Une nouvelle brûlure lui déchira le dos une nouvelle fois. Feragoner senti du sang couler sur son dos et se retourne pour fixer le garde.

- Comment puis-je aller plus vite après cela ?
- À toi de trouver le moyen…Hahaha !!!
- Aller !!!!!!!!!!

Il en donna un troisième et Feragoner tourna la tête par instinct. Une forte douleur lui déchira la joue gauche.

- J’ose espérer qu’elles partiront lorsque j’aurais retrouvé mes pouvoirs sinon… se dit Feragoner.

Il se risqua un coup d’œil sur son épaule. Tanya était tordu de rire sur son épaule.

- Tu sais mon chou !!!! Tu es beaucoup plus beau comme ça !!!

La phrase avait été dite par fragment, Tanya trop étouffée par le rire qui la dévorait. Feragoner se releva tant bien que mal et redoubla d’ardeur. Le garde passablement satisfait le laissa piocher le reste de l’avant-midi sans coup de fouet. Dans sa grande générosité il lui donna un quinze minutes de pause pour son repas du midi. L’après-midi arrivée, sa vigueur ayant beaucoup diminué, lui valu de nouveaux coup de fouet, le garde souhaitant qu’il garde la cadence du matin lorsqu’il était frais et dispo. À la fin de la journée, lorsque le Garde lui dit qu’il en avait fini pour la journée, Feragoner se laissa tomber sur le sol remplit par la fatigue et la douleur. Le garde sadique lui marcha dessus faisant décoller un cri de douleur.

- Ouf !!! fit tanya…marcher sur tes coups de fouets…Aie !!! Tu en n’a eu combien la ?? Waaaa tu as le dos tout rouge !!!! J’ai de la difficulté à voir les traces des coups de fouet tellement il y en n’a !!!

Feragoner trop faible pour répondre, garda les yeux fixés sur le gade qui mesurait la progression.

- Eh bien…tu as avancé le double d’hier. Tu vois que tu y arrives hahaha !!!! Maintenant debout et rentrons !!
- Aller debout cria Tanya !!! Aller !!! Aller !!! Tu vas réussir !!!!!


Feragoner parvint à se relever avec peine, juste la volonté de sortir de ce tunnel puant le gardait debout à mesure qu’il marchait. Lorsqu’ils arrivèrent, finalement, au camp de base le chef des sadique fit appeler le médecins de l’endroit pour minimiser les dégâts causé par son garde qu’il félicita de son beau travail. Il donna une journée de repos à Feragoner, car un esclave affaibli ne vaut rien. Les autres prisonniers ne lui parlèrent pas et Azora le regarda un moment mais l’ignora assez vite. Elle avait encore du subir une journée assez éprouvante elle aussi. Feragoner se dit qu’il allait prendre sa journée de « congé » pour observer les lieux plus en détails et savoir comment sa fonctionne réellement. Il mangea rapidement, resta assis tout seul dans son coin de cellule avant de s’endormir, le dos en feux.
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[Feragoner]

Bon suite à un mois d'Avril tres chargé j'ai pas pu écrire...

Ca va etre remedier dans 1 semaine

À la prochaine
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[Feragoner]

Enfin la suite

Bonne lecture

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Feragoner se réveilla tôt le matin suivant. Son dos lui picotait énormément et il se frotta après la roche.

- Ca ne va pas ?? Demanda Tanya en riant
- Tout va pour le mieux ma chère dit Feragoner, essayant de distingue quoi que soit dans la noirceur d’encre de la cellule.

Il entendait parfaitement les respirations de ces compagnons de cellule. De la lumière orangée apparut quelques instants plus tard. La torche apparut du coté gauche de la grille, tenu par un sadique qui jetait des regards à l’intérieur de la cellule pour voir si tout se déroulait parfaitement. La lueur frappa Feragoner qui garda les yeux ouverts tout en fixant attentivement le garde. Il s’arrêta et le regarda un moment avant de continuer sa ronde. Feragoner ne pu se rendormir et compta la fréquence selon laquelle le garda passait. Il arrivait toujours de l’endroit où il avait disparu la première fois. De gauche vers la droite, de la droite vers la gauche et etc. Feragoner sourit, il pensait à différents plans lorsqu’il aurait retrouvé ses pouvoirs.

- Intéressant, néanmoins je verrai en temps et lieux. De mauvais événements sont si vite arrivés haha.

Il veilla le reste de la nuit comme ça, attendant le réveil des autres. Azora se réveilla la première et il pu pour une fois, voir comment elle commençait sa routine matinale. Tout d’abord elle se dirigea vers le trou dans le milieu de la cellule afin de faire ses besoins et se dirigea en direction d’un mur où elle avait mis quelque chose qui ressemblait à un petit bol. Elle s’en versa un peu sur sa tête afin d’enlever un peu de saleté. Elle se lava les dents du mieux qu’elle pouvait et le remis en place. Par la suite, elle retourna s’asseoir à sa place habituelle. Elle mis sa tête sur ses genoux et attendit, sans regarder nulle part.

- Étrange se dit Feragoner, normalement les sadiques ne lui donneraient pas l’honneur qu’elle puisse se laver un peu. Enfin, même les braves avec les prisonniers sadiques c’est aussi pire.

Feragoner se perdit dans ses pensés et le temps passa extrêmement vite. Tanya dansait sur son épaule en chantonnant une petite chanson :

Je suis une succube youppi !!
Née afin de corrompre les êtres de ce monde lalalalère !!
Aucun d’entre eux ne peut me résister lalala !!!
Car je suis la plus belle lililalou !!!


Et ça continuais et continuais. Elle s’arrêta lorsque Feragoner souleva sa tête en direction de la porte de la cellule. Le couloir venait de s’illuminer de multiples torches et un garde sadique se tenait dans l’encadrement. Il fit sa ronde habituelle de la cellule et demanda à tout le monde de sortir. Il décrivît les tâches à chacun des prisonniers et la tache de creuser le tunnel F revint à un autre prisonnier qui frissonna de peur. Loin du congé auquel il s’attendait, Feragoner fut envoyé au nettoyage du complexe. C’était beaucoup moins exigeant, cependant les pas de bottes qui relèvent la poussière et qui remettent de la saleté aux endroits où il avait lavé quelques secondes auparavant le mis dans une colère noire. Il ne compta pas les fois où un garde passait en arrière de lui pour lui donner un coup de pied, lui faisant mordre la poussière. Le garde repartait en riant et continuait leur ronde. Cependant, cette journée de repos lui donna l’occasion d’inspecter plus attentivement les lieux et de penser à de nouvelles portes de sortie lorsqu’il aurait retrouvé ses pouvoirs.

- Hahaha, j’ai tellement hâte de m’amuser. Stalfos….j’ai tellement hâte se dit’il dans sa tête de nombreuses fois.

Quelques endroits furent intéressants à regarder. Le premier était une immense porte de fer au fond d’un couloir. Des signes étranges recouvraient la porte et Feragoner en déduit une puissante protection magique. En plus de ces signes, un énorme cadenas retenu par d’énormes chaînes bloquait cette porte. Feragoner posa son oreille sur la porte et senti un fort soufflement. Sûrement une ignoble créature de l’autre coté. Elle le senti probablement car elle donna un grand coup sur la porte en grognant de manière forte et à murmurer quelque chose dans son langage glutural :

- Chair fraîche…… !!!! *Sniff Sniff !!!! Chair de femme je veux !!!!! Les hommes je les dévore !!! *Bang Bang !!! GROOOOAAAAAARRRR !!!!!

Feragoner recula subitement. Il se souvint de la peur d’Azora lorsque le garde lui avait parlé daller voir une certaine personne. Il déduit que c’était sûrement cette créature. Des gardes apparurent subitement, demandant à Feragoner ce qu’il avait fait et menaçant de le jeter dans le cachot s’il mentait. Il balbutia des mots sous une fausse peur qui sembla faire effet. Les gardes le poussèrent à grands coup de pied plus loin et l’obligèrent à continuer son nettoyage.

Le deuxième endroit intéressant à regarder fut le bureau du chef de la garde. Il se souvint qu’Azora y entrait quelque fois, sûrement pour faire des faveurs de toute sorte. Il rentra sous la surveillance d’un garde. Le chef sadique ne prenait aucun risque à vouloir qu’un esclave ne fouille dans ses papiers. Feragoner fut très chanceux, lorsqu’un garde vint quérir d’urgence celui qui le gardait. Il dit à Feragoner de ne rien faire sous peine de peines sévère. Feragoner le regarda sortir en courant et fouilla le plus rapidement qu’il pouvait.


- Il est peut-être prudent, mais il à oublier de fermer ses tiroirs à clef.

Feragoner les ouvrit minutieusement, car un piège n’est jamais bien loin. Il découvrit dans le premier tiroir une petite peinture qui le représentait lui et sa famille. « Des nains comme tous les autres » se dit Feragoner. Il referma rapidement ce tiroir et ouvrit le deuxième. Il trouva ce qu’il cherchait, c'est-à-dire les fiches des prisonniers. Il regarda celle d’Azora, et son regard changea à mesure qu’il lisait la fiche. Il la remis parfaitement en place et trouva la sienne :

Nom du prisonnier :
Gareph
Matricule 048
Date d’arrivée :
****
Motif :
Mort de plusieurs gardes de Katrina
Spécialité :
Semble résister aux attaques mentales. Sujet à regarder plus en détail
Comportement et événements importants :
Semble être d’un caractère rebelle. Assigné au tunnel F.
Priorité absolue pour Katrina.
Lui faire le moins de mal possible, malgré ses agissements.


Feragoner eut juste le temps de remettre les fiches en place et de continuer à laver que le garde arriva brusquement. Il l’Attrapa par le coup et le jeta au dehors de la pièce. La force le fit voler de l’autre coter du couloir et il se cogna sur la paroi rocheuse. Par la suite, il fut traîné sur le sol et apporté à sa cellule, où le guérisseur l’attendait afin de regarder l’état de ses blessures. Il passa le reste de la journée dans sa cellule à méditer sur ce qu’il avait appris dans la journée.

Premièrement, il allait pouvoir titiller quelque peut ces merveilleux gardes, sans presque aucun problèmes et deuxièmement, la chose qui le tracassait le plus : Azora était dans cette grotte depuis plus de 3 ans.

Tanya, qui était resté fort silencieuse tout le long de la journée parla enfin :


- Wahooooo !!!!!!!! Cette Azora n’a pas eu une vie facile dis donc….très impressionnant qu’elle à encore toute sa tête avec tous ces événements. N’est ce pas mon chou ?
- En effet…Je dois en savoir plus. Il y a une raison sûrement.
- Tu penses trop…et à te voir vraiment, ça ne te fait pas du tout…
- Bonne blague, ma chérie. Il faut que je sache son histoire avant qu’elle arrive ici.
- Et comment vas-tu t’y prendre ? Elle à plutôt l’air antipathique hahahaha !! Bonne chance dragal tombeur !!!!

Feragoner resta impassible face aux différentes railleries de Tanya qui acheva de le taquiner que quelques heures plus tard, lorsqu’il s’endormit enfin, l’esprit bouillonnant de pensée diverse envers Azora.
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[Feragoner]

Deux semaines plus tard….

Au fin fond d’un tunnel noir et humide, des bruits de pioche frappant la pierre rompaient un silence trop perceptible. Un homme d’une grandeur anormale donnait de vif coups à la pierre sous le regards attentif d’un autre, plus petit, mais probablement plus fort. Le dos du prisonnier était lacéré de nombreux coup de fouets. Certaine était cicatrisés, d’autres ruisselaient encore de sang frais. Le prisonnier continua ainsi durant le reste de la journée.

À l’extérieur de la mine, dans les appartements de Katrina :

Katrina regardait le travail du prisonnier dans une boule de cristal, Yassef était assis un peu plus loin, sur un luxueux sofa entrain de manger un fruit. Il observa Katrina un moment avant de lui demander :


- Ça va faire presque un mois que tu l’observes presque nuit et jour. Pourquoi t’obsède t’il autant ?
- Il a quelque chose….je le sais. Il se parle lui-même trop souvent…comme s’il y avait quelqu’un ou quelque chose à proximité de lui. Cependant lorsque j’essaye de la détecter je ne ressens rien. Et en plus, sa résistance à mes intrusions mentales est trop sophistiquée pour que je puisse le laissé tranquille.
- Mais quand même….
- Et finalement…il sais que Azora est la depuis trois ans et il a essayé à plusieurs reprises de lui parler, mais heureusement…elle n’a pas l’air à l’aimer beaucoup.
- Hahahaha, je le crois. Il lui ressemble un peu d’ailleurs. Et les autres prisonniers ?
- Ils seront bientôt à ma merci. Je vais aller leur rendre visite prochainement, ils ne pourront plus m’ignorer pour très longtemps.
- Si tu le dis…répondit Yassef dans un souffle.
- Tu n’a pas l’air convaincu mon cher….
- Tu sais, ils vont sûrement rester tout les deux. Azora et ce Gareph…Tu ne crois pas qu’elle pourrait tout lui dire ?
- Même si elle lui dit tout ? Qu’est ce que ça changerais ? Il ne pourra plus jamais s’échapper d’ici. Une question de temps avant que sa barrière mentale ne s’effondre et la…nous saurons qui il est réellement et comment nous servir de lui.
- Tu crois vraiment qu’il est si spécial que ça ? Il y a des choses qui se passe dans cette mine beaucoup plus importante que cet homme, tu ne crois pas ?
- Sûrement…
- Et en plus, rajouta Yassef, je crois que nous allons savoir qui il est réellement le jour où il le décidera.
- Ca serait dangereux de le laisser faire comme il veut. Je crois plutôt que le jour où il nous démontra ce qu’il est vraiment, sera la fin de cette mine comme on la connaît.

Katrina lâcha sa boule de cristal qui redevint transparente. Elle se dirigea vers une armoire vitrée où de nombreuses armes y étaient accrochées.

- Encore cette armoire dit Yassef, je me demande comment tu peut t’entêté à garder les armes de certains prisonniers….et surtout, celle de ce Gareph.

Elle ouvrit l’armoire à l’aide d’une incantation et agrippa une des griffes de Gareph.

- On les a déjà testé avec tous nos instruments Katrina!!! Ce sont des griffes de métal, il n’y aucun signe magique d’aucune sorte.
- Je sais !!! mais…elles sont spéciale, je suis sur qu’elle le sont !!!
- Ce n’est pas parce qu’il à tué une dizaine de tes gardes qu’il a quelque choses de spécial.
- ….Peut-être…..dit’elle en remettant les griffes à leurs places respective.

Elle se retourna de l’armoire et dit d’un ton autoritaire :

- Cependant, tu ne m’empêcheras pas de le surveiller selon mon bon plaisir. Mon intuition ne m’a jamais menti jusqu'à maintenant…Fais lui confiance…
- Mouais…moi je crois plus ce que mes yeux voient, et à pars un homme un peu rebelle, quoique ayant une force d’esprit assez grande, je ne croirait rien d’autres.
- Comme tu le veut, maintenant laisse moi s’il te plait, je vais retourner à ma boule de Cristal, je n’aime pas le laisser sans surveillance trop longtemps.
- Comme tu le souhaites. À plus tard lui dit Yassef en sortant.

Katrina passa une main au dessus de la boule qui fut rempli d’une vapeur laiteuse. L’image de Gareph entrain de miner apparue après quelques secondes de concentration. Un sourire en coin apparut sur son visage et elle attendit que la journée se finisse.
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[Feragoner]

Encore…deux semaines plus tard…

Feragoner minait toujours dans le tunnel F sous la supervision d’un garde sadique. Le chef de la garde avait été stupéfait qu’il puisse résister aux toxines des champignons présents dans la roche de ce tunnel-ci. Feragoner travaillait donc uniquement dans ce tunnel. Il avait essayé au cours des dernières semaines de parler à Azora concernant son passé, mais à chaque fois elle l’avait ignoré de manière froide et s’était même pris une gifle une fois. Suite à cet événement, Tanya ne manquait pas une occasion de rire de lui et d’essayer de la rabaisser dans sa quête de vérité.

- Tu est vraiment lamentable dit’elle. Jamais tu ne réussiras hahaha !!!
- Peut-être bien, néanmoins…je dois continuer. Peut-être va-t-elle craquée…
- Tu le crois sérieusement ? Elle a vécu plus de trois années absolument admirable ici. Elle ne craquera pas à cause d’un nouveau pouilleux qui lui demande des choses sur son passé.
- Tu vas arrêter de te parler tout seul ??? Cria le garde sadique en lui donnant un coup de fouet.
- Oui oui…dit Feragoner en ancaissant le coup sans broncher


Feragoner continua donc à donner des coups de pioche à la paroi pendant les heures qui restaient. Soudain, la pioche resta coincé dans la paroi. Il la tira de toute ces forces et lorsqu’il réussi enfin à la retirer. Un grondement sourd se fit entendre et le sol s’écroula sous les pieds de Feragoner qui sombra, avec ça torche, dans les abîmes de la montagne. Le garde sadique tant qu’a lui pris la fuite en direction du campement.

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- Youhou !!!! Dragal sans pouvoirs !!! Réveille !!! Tu es passablement amoché hahaha !!!
- Ta gueule…succube…
- Mwhahahahaha

Feragoner se releva et regarda autour de lui. Ses vêtements étaient déchirés à de nombreux endroits et ses jambes saignaient suite à de nombreuses écorchures. Sa tête ruisselait également de sang. Sa torche luisait faiblement sur le sol à coté de lui. Il se pencha pour la prendre et sorti de ses poches une petite fiole contenant un liquide noir. Il versa quelques goûtes d’huile sur le reste de la torche qui s’enflamma aussitôt, éclairant une bonne partie de la grotte. Feragoner fit quelque pas dans une direction et toucha un mur de pierre.

- Je suis tombé proche du mur de la grotte. Marchons vers le milieu. Il y a sûrement quelque chose d’intéressant.

Il marcha pendant de nombreuses minutes sans rien apercevoir. Il avança encore pendant quelque temps lorsqu’une pierre carrée fut éclairée par la torche. Des écritures ressemblant à des runes y étaient inscrites.

- Tien tien…encore plus intéressant….du draconique…
- Une chance que ton maître squelette aux cheveux longs ta pas enlevé la faculté de les lire hihihi
- Bah il ne peut pas enlever les connaissances…
- Et ça dit quoi ?
- Un instant…

Feragoner passa sa main de nombreuses fois afin d’enlever la poussière et le sable qui s’est accumulé au fil des années. Feragoner commença à lire l’inscription :

« Toi, que tu sois être du bien ou du mal, cela n’a pas d’importance. Seul ceux de mon propre sang pourront entrer dans ma tombe, peut-être…»

- Juste ça ? demanda Tanya
- Oui....étrange.

Feragoner fit le tour de la pierre et regarda attentivement les contours ainsi que le dessus. En regardant au dessus, il aperçu un petit renforcement qu’il vida de son sable. Un petit trou y était incrusté et qui se rendait dans la pierre.

- Espérons que ca va marcher…la magie de Stalfos à ses limites aussi.
- …….

Feragoner attrapa un fragment de roche assez pointu et se coupa l’intérieur de la main puis serra. Quelques goûtes de sang tombèrent dans le renflement puis coulèrent lentement dans le petit trou pour ensuite disparaître dans la pierre. Feragoner recula de prudence, tout en arrachant un lambeau de vêtements pour mettre sur sa plaie. Rien ne se passa durant de longues et interminables secondes.

- Grrrr, Stalfos…tu ne m’as quand même pas enlevé toutes les traces de ce que je suis vraiment…

La pierre commença à trembler puis explosa en un millier de petite particules de roches. Feragoner s’avança et aperçu un escalier. Il descendait en colimaçon et s’agrandissait de plus en plus Feragoner descendit lentement. Après de longues minutes de descente. Feragoner arriva devant une immense porte en métal. Des phrases en draconique étaient inscrites et de nombreuses runes y étaient dessinés.

- Un merveilleux piège en effet.
- Tu comprends ce qui est écrit sur la porte…
- Bien sur. Si j’avance trop près de la porte, des colonnes de flammes vont se lever. Les runes qui sont a droite produiront cet effet. Celle au dessus de la porte fera tomber de l’acide et ceux à gauche…une colonne de froid.
- Euh…ok !!!! Tu peux les annuler ?
- Ouais mais avant….il faut lire.

Feragoner s’absorba dans le texte en draconique pendant de longues minutes.

- Alors ca dit quoi…. dit Tanya.
- Il y a des bouts qui parle de la vie d’un dragon et ensuite…hmmm….
- Oui…. ??

« Un jour, j’en ai eu assez. Satan m’ordonnait tuerie après tuerie. Tu y prend plaisir au début, mais à mesure que le temps avance le plaisir décroît à en devenir l’ennui le plus total. Grâce à ma magie, j’ai plus faire un trou dans une immense montagne et me créer un sanctuaire au fond de celui-ci, afin que je puisse mourir au moins dans la paix, espérant une possible rédemption. J’ai refermé le trou et mis des protections pour que seul un autre de ma race puisse venir ici. Toi qui es arrivé jusqu’ici, si tu parviens à percer mes défenses et à rentrer, tu seras digne de mon bien le plus précieux. »

- C’est tout ? cria Tanya d’indignation
- Ouais…mais c’est plus qu’il n’en faut pour y accéder.

Feragoner se dirigea vers la droite.

- Tu voie Tanya….les runes sont étranges. Tu peut toutes les effacer et peuvent encore fonctionner néanmoins…si celui qui les a écrites a laisser une petite faiblesse quelque part…tout peu changé.
- Je comprend pas dit la succube d’un air désemparé.
- Tu vas voir…

Feragoner examina la disposition des runes, il posa une main sur un des caractères et se concentra.

- Stalfos m’a aussi coupé ce lien. Une autre méthode alors.

Il pris la pierre avec laquelle il s’était coupé la main et grata longtemps la pierre afin de briser un des liens qu’avait les runes entres elles.

- Voila, celui est désactivé.
- Quoi ?????!!! Comment tu as fait ???
- Secret hahaha.

Feragoner désactiva le piège de gauche de la même façon, soit en grattant un des caractères à un endroit bien précis.

- Il était fort ce dragon. Cependant je le suis plus que lui hahahaha. Bon à présent, comment faire pour le piège d’acide…..
- Si tu pourrais encore voler…lui dit Tanya
- Ca serait un jeu d’enfant…lui répondit Feragoner sans qu’elle eu le temps de terminer sa phrase.

Il regarda un moment les parois autour de la porte afin d’essayer d’y déceler un endroit où il pourrait monter, mais ceux-ci était parfaitement lisse et aucune prise n’était possible.

- Il n’y a qu’un seul moyen alors…si je ne peut le désactiver, je vais devoir l’activer….
- Quoi ???!!! Tu est fou…..lui répondit la succube. Si tu meurs, je suis foutue…..
- On verra…

Feragoner aggripa les deux énormes anneaux de métal. Rien ne se passa. Il poussa de toutes ses forces et un grincement retentit. La porte s’ouvrit d’elle-même.

- Bizarre….où est le….

Une lueur verte venue du haut éclaira soudainement l’entrée de la porte. Un immense nuage vert avait apparu et grondait au dessus de la tête de Feragoner. Des gouttelettes commencèrent à tomber lentement, faisant fumer la roche.

- Pluie acides….bonne idée.

Feragoner se dirigea vers l’intérieur de la tombe mais heurta un mur invisible.

- Merde !!!! je l’avait pas vu celui la… !!! Des runes cachés !! Il n’était pas nul du tout !!!

La pluie commença a tomber à une vitesse effroyable, ses vêtements, déjà amochés par les coups de fouets et sa chute, finirent de se désintégrer laissant sa peau à l’air libre. L’acide lui perça la peau, il tenta en vain de rejoindre les escaliers, mais ses pieds, ensanglanté, le firent tomber.

- Hey mon chou !!!!! Tu es rouge comme une tomate !!!!!
- Ta…gueule… !! Si je meurt tu ne sais pas ce qu’il pourrait t’arriver...ferme la…et laisse moi réfléchir….
- Grrrr…ne meurt pas !!!

Des lambeaux de peau tombaient en fumant sur le sol. Feragoner, rouge de sang, se releva et tenta de se diriger vers la porte ouverte. Une rivière de sang et d’acide le suivait tandis qu’il faisait de minuscule pas. Il arriva à proximité de l’endroit où il avait touché le champ de force. Il passa sa main et elle toucha le vide. Il s’avança à l’intérieur de la tombe et avança péniblement. Des torches s’allumèrent à sa droite et à sa gauche. Ils s’allumèrent d’elle-même dans une symétrie parfaite afin d’éclairer toute la pièce. La pièce était en fait un immense lac. Le liquide était d’un bleu pur et diffusait une fraîcheur surnaturelle.

- Une source de B-F ??.....Impossible….Elle est trop immense…

Au centre du lac, se trouvait un immense squelette dont la couleur n’était pas blanche, mais bleue. Feragoner s’agenouilla près du lac de B-F et s’y glissa.

- Hey oh !!!! et moi ???
- La magie de Stalfos va te protéger…ne t’inquiète pas…

La B-F d’une pureté maximale fit rapidement effet. Elle engloba les chairs meurtries et forma une nouvelle peau de couleurs bleue. Les plaies du au coup de fouets disparurent également ainsi que les nombreuses cicatrices qu’il avait reçu depuis sont arrivée dans la mine. Feragoner resta ainsi de longues minutes, reprenant son souffle à intervalle régulier, mais essayant de rester le plus longtemps possible sous la B-F afin qu’elle puisse faire son travail du mieux qu’elle pouvait. Lorsqu’il sorti du lac, toutes ses plaies avaient disparu, sa peau et sa chevelure étaient bleu, et ses yeux luisaient faiblement.

- Tu ressembles à ton toi normal….
- J’ai bien hâte d’y revenir aussi. Bon allons voir cette tombe…

Feragoner s’avança vers l’énorme squelette du dragon qui avait probablement du se laisser mourir ici. Une pierre de couleur bleue était érigée en face de lui avec des écritures draconiques qui disait :

« Oh toi, de mon sang qui est parvenu jusqu’ici, qui a passé les pièges et soigné tes blessures dans le lac de la pureté. J’ai la preuve que tu as réussi à te libérer du fardeau destructeur et sanguinaire de notre race. Je te fais donc cadeau de mon bien le plus précieux. »

Feragoner récita la phrase à voix haute et les écritures se mirent à briller. La pierre se désintégra et en son centre, flottait un minuscule anneau en or. Feragoner l’agrippa. Il la regarda attentivement et aperçu que, sur l’anneau, des écritures étaient écrites. Ces écritures disaient:

« Born with a Divine Might and the Ability to rule the Sky, even the Vilest Being can attend Redemption...” (1)

Feragoner sourit et mis l’anneau à son doigt. Elle lui allait parfaitement. Le squelette se désintégra en poussières.

- Il a sûrement accompli son vœu le plus cher….se dit Feragoner en sortant.

Il remonta les escaliers….et lorsqu’ils sortirent de la tombe, pour retourner dans la caverne où il était tombé, Katrina se tenait devant lui, accompagné de Yassef et de nombreux gardes sadiques. Celui-ci le regardait d’un air soupçonneux tandis que Katrina dit en s’approchant :

- Comment as-tu fais pour te rendre au bout ? Il y a quelque chose de bizarre avec toi. Je le sais…et cette peau, et ces cheveux…GARDE !!! Emmenez le dans le dans mes appartements…je vais m’occuper de lui plus tard…mais avant….

Elle agrippa son poignet et lui arracha l’anneau. Les gardes l’entraînèrent vers l’échelle de corde qui les avaient permis de descendre jusque la. Feragoner, obéissant, remonta l’échelle de corde, se promettant de reprendre cet anneau qui lui venait de droit.

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(1)Pour ceux qui comprennet pas l'anglais: Né avec une force divine et l'habileté pour gouverner le ciel, même l'être le plus vils peut recevoir sa rédemption. (En gros c ca ) Et ceux qui conaisse l'histoire de Ferag tout prend un sens

Mouias d'accord la source de B-F c'était trop coincidence...mais faut pas que mon personnage meurt non plus

à la prochaine
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[Feragoner]

Feragoner attendait silencieusement dans les appartements de Katrina. Les gardes ne l’avaient pas emmené dans la salle de torture où il était arrivé le premier jour. Ses cheveux, sa peau et ses yeux avaient repris leurs couleurs normales d’humain. Il était attaché solidement à une chaise de cuir rouge très confortable. Il se trouvait dans une magnifique chambre. Un sofa y était installé et en face de celui-ci une petite table. Un énorme lit en baldaquin entouré de merveilleux châles était installé dans le fond de la pièce. Les murs comportaient de nombreuses peintures était très normal. Une entre autre montrait une merveilleuse plaine verte avec un seul arbre en plein milieu.

- Étrange se dit Feragoner….pour une sadique elle a des goûts bizarre.

Tanya aussi regardait la pièce avec attention. Elle aperçue un armoire où de nombreuse armes y étaient entreposés. Elle aperçue les deux griffes qu’utilisaient Feragoner, accroché. Elle sourit et ne dit rien. Feragoner tourna la tête en direction de l’armoire.

- Ah…intéressant. De belles armes…

Feragoner regard un moment les différentes armes de l’armoire. Une retint sont attention. Une merveilleuse épée à la garde argentée comportant de nombreuses écritures sur la lame.

- Oh Oh !!!! Une épée de Paladin !!! dit Feragoner
- Peut-être celle de cette Azora….rajouta Tanya
- Possible….mais…

Les bruits de pas le firent se taire, il regarda l’entrée de la porte et Katrina entra, seule. Sans faire attention à Feragoner, elle alla vers un armoire et sortie une coupe ainsi qu’une bouteille d’un liquide rouge. Elle s’en vida jusqu’au rebords et la vida d’un trait. Elle laissa la bouteille et la coupe sur l’armoire et se dirigea vers le sofa. Elle s’assit et prit un fruit, regardant Feragoner d’un sourire amusée.

- Tu en veut demanda t’elle ? en lui proposant des fruits
- Non merci…répondit Feragoner, j’en suis venue à aimer cette bouillie grisâtre.
- Normal, quand ça fait plus d’un mois que tu ne manges que ça…
- Quelle gentillesse !!! ria Tanya…Elle prépare un coup…..

Katrina finit son fruit et alla se chercher une chaise. Elle se plaça face à Feragoner et ils se regardèrent dans les yeux.

- Maintenant, demanda t’elle, tu va me dire comment tu as réussis à te rendre dans cette tombe. Les gardes que j’ai envoyés sont tous morts gelés, même Yassef et moi n’avons pu y entrer, mais toi tu as réussi, comment ? Et en plus, le seul objet était probablement cet anneau.

Katrina sorti l’anneau de sa poche et la regarda.

- Je suis capable de lire ce qui est écrit, mais je n’en comprends pas le sens, si sens il y a… J’ai essayé de la glisser à mon doigt, mais une magie inconnue l’empêche de rentrer. Comment as-tu fait pour rentrer.
- Si tu lis cette langue, tu as du pouvoir lire sur la porte non ? demande Feragoner
- Toutes les preuves sont détruites, la porte en métal s’est désintégrée devant nos yeux. La seule personne qui sais c’est toi. Et tu vas me répondre.

Feragoner ne répondit pas, et se contenta de sourire.

- Vais-je devoir utilisé la force ? demanda t’elle ?
- Hahahaha. Utilise ce que tu veut, jamais je ne parlerai
- On va voir…..

Elle se leva et posa ses mains sur les tempes de Feragoner et se concentra. Feragoner se laissa faire tout en continuant à sourire. Après quelques secondes, elle relâcha sa prise et le frappa si durement qu’il tomba sur le dos.

- Comment puis je ne rien voir !!!!?? Comment n’a tu plus aucune cicatrice !!!!?? Qui est tu !!!!???

Katrina lui écrasa sont talon de soulier dans son ventre et le frappa durement et longtemps

- Aller parle !!!! Sale baveux !!!!

Feragoner ne dit rien, encaissant les coups de Katrina sans lui donner le plaisir d’un gémissement. Elle arrêta subitement et ouvrit l’armoire magiquement. Elle agrippa une des griffes de Feragoner et la glissa sous son cou.

- Si tu ne parles pas, je t’égorgerais avec ta propre lame.
- Essaye toujours !!! Dit Feragoner sur un ton de défi. Mais si tu me tues, tu n’auras jamais le plaisir de découvrir qui je suis vraiment à moins que….tu aie PEUR !!!!
- Donc…tu acquises que tu aie quelqu’un de spécial ???
- Je ne suis aucunement spécial mais selon tes critères oui…
- …..

Elle lui transperça la jambe droite avec sa propre griffe et la lança sur le sol.

- GARDES !!!!! Emmenez moi ce trou du cul dans le fond de la mine. Et faites le travailler et payer !!!!

Les gardes arrivèrent dans la seconde suivante. Ils agrippèrent Feragoner et le lancèrent hors des appartements de Katrina. Il se fracassa contre le balcon, mais le temps qu’il reprenne connaissance, un des gardes était déjà sur lui. Il l’attrapa par la gorge et le poussèrent en bas des escaliers. Il cracha du sang sur le sol et tenta de se relever. On le maintint sur le sol tout en lui glissant un collier attaché à une laisse.

- OOO Quel honte pour ta race. Attaché comme un chien mourrant qu’on traîne sur le sol… Hahahaha j’ai trop de plaisir à te voir comme ça..ria Tanya

Feragoner se fit traîner, tel un chien, jusqu’au wagon qui allait l’emmener dans les profondeurs de la mine. Les gardes donner quelques fois des cops sur la corde afin qu’il tombe pour ensuite le rouer de coup parce qu’il était trop lent. Lorsqu’ils le mirent enfin dans la cage du wagon, il se terra dans un coin et respira du mieux qu’il ou tellement son corps était endolori de partout.

Le voyage vers les profondeurs se passa avec calme et lorsqu’on le remit dans sa prison, il fut surpris de ne voir qu’Azora.


- Où sont les autres demanda t’il ?
- Ils se sont tous prosterné face à Katrina…aucun ne la résisté…il ne reste que nous deux…

Feragoner remarqua qu’elle semblait plus mélancolique qu’à l’habitude, il demanda:

- Ca va ? vous me semblez plus déprimée qu’à l’ordinaire….
- Tout ces imbéciles qui se croient brave et qui succombe aux charmes de cette …. Cela fait trois ans que je le vois. C’est toujours pareil. Et lorsque je suis seul ici, ils en profitent…ta présence ne changeras rien. Tu ne peux rien faire contre eux.
- Peut-être, mais c’Est mieux deux que seule non ?
- Boaf, deux faiblard contre ces gardes surentraînés…et en plus nous sommes faibles à cause du travail dans les mines. Demain, nous avons congés, le chef de la garde me la appris quelques minutes avant que tu n’arrives. On en profitera pour se reposer, on va n’avoir besoin.
- ……………
- Et peut-être vais-je te raconter mon histoire….si ça peut te donner des indices pour nous sortir d’ici. Tu crois en avoir les capacités….enfin…je le crois. Sur ce bonne nuit
- Bonne nuit…..

Feragoner resta un moment à penser à cette journée plutôt étrange, tout allais vite tout d’un coup. La découverte de l’anneau, Azora qui veut finalement lui parler de son passé.

- À cette vitesse, peut-être allons-nous sortir vite d’ici…
- Je l’espère dit Tanya, je suis plus capable de te voir !!! Même si te voir ramper est plutôt amusant hihihi
- …..Bonne nuit….
- Mwhahahaha mauvaise nuit mon chou !!!

Elle l’embrassa sur la joue avec un sourire cynique et laissa Feragoner s’endormir.
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[Feragoner]

Feragoner dormi très longtemps cette nuit la, l’assurance qu’il ne se ferait pas réveiller par des coups de bottes ou de fouets de la part des gardes sadique aida beaucoup. Lorsqu’il se réveilla, il aperçu Azora qui mangeait en silence sa bouillie grise. Tanya se balançait toujours les jambes en silence et elle le regarda.

- Déjà debout ??? C’était presque le temps…tu as manqué deux repas hihihihi. Ton petit ventre va souffrir.
- Boaf…..le repas de ce soir feras l’affaire…je n’ai pas vraiment faim.

Azora finit son bol et le passa au travers des barreaux comme à l’habitude. En se retournant, elle s’aperçu que Feragoner s’était réveillé et elle s’approcha.

- Bien dormi ? demanda t’elle…
- Ouais…beaucoup mieux que les semaines passés merci…

Elle s’assit à proximité de lui mais à une distance raisonnable et dit :

- J’ai accepté de te raconter mon histoire parce que j’ai remarqué que tu étais différent des autres. Je n’ai jamais rien dit de tout ça à personne et surtout je ne veux pas être prise en pitié, la seule qui pourrait l’être serait probablement Katrina…À toi d’en juger. Je commence…:

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- Commandant…nous sommes arrivés trop tard.
- Je sais…..

Une armée de braves arrivait dans les ruines encore fumante d’un petit village d’agriculteur proche de la frontière sud du monde brave. Ils avaient reçu un rapport selon duquel une raid sadique de grande envergure se préparait. Ils étaient partis aussitôt mais lorsqu’ils arrivèrent en vue du village, celui fumait déjà.

- Regardez pour de possibles survivants cria le commandant qui semblait assez âgé.
- À vos ordres crièrent les soldats qui se dispersèrent dans les décombres.

Le commandant descendit de son cheval et suivie d’une petite escorte se promena au travers des décombres. Des corps en lambeaux, décapité, étaient éparpillés un peu partout. Beaucoup étaient calcinés et une senteur empestait les lieux. Sur de ombreux corps, les rats essayaient de trouver une chair tendre à grignoter.

- Un vrai carnage comme à l’habitude soupira t’il
- Cela fait des années qu’ils veulent cette terre. C’est presque un miracle que le village ait tenu aussi longtemps répondit son second qui le suivait.
- Les habitants étaient tous très bien entraîné et savaient contre qui ils avaient a faire. Peut-être que les sadiques ont apportés une petite surprise avec eux. Regarde cette trace…

Il désigna une immense trace reptilienne sur le sol.

- Un dragon ?
- Sûrement, même s’il en existe plus beaucoup, Satan les utilise quand il s’en le besoin.
- Mais contre un si petit village, étais-ce vraiment utile ?
- Comme tu la dis, c’est un miracle qu’ils aient tenu aussi longtemps. Satan était probablement lassé de perdre des troupes contre ce petit village.

Ils inspectèrent certaines maisons, mais ils n’étaient remplis que de corps calcinés ou réduit en lambeaux de chairs. Il donna l’ordre de départ, acceptant la destruction de ce village en entier. Un soldat, venant d’une maison à proximité arriva soudainement.

- Regardez commandant, elles étaient en dessous d’un corps calciné, probablement une femme.

Le commandant regarda ce que tenait le soldat et d’un air surpris regarda les deux petites fillettes entremêlé dans une vulgaire moitié de tissus. Toute les deux avaient les cheveux noirs. Elles n’avaient cependant pas les mêmes traits de visage ni les même yeux.

- Des sœurs vous croyez ?
- Je ne crois pas, peut-être que leurs parents étaient amis. Ils ont la même grosseurs et probablement la même age.
- Que fais t’on avec elles ?
- Emmenons les au quartier général, nous verrons à ce moment la. Donnez les moi, je m’occuperais d’elles jusqu'à ce que nous soyons arrivés.
- Oui chef.

Le commandant pris les deux petites filles qui semblaient dormir paisiblement et les mis en avant de lui, tout en sortant en cheval du village ravagé.

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- Alors vous n’avez trouvé personne ?
- Non commandant. Personne ne veut ou ne peut les accueillir…
- Je vois….

Le commanda regardes les deux petites s’amuser ensemble avec de petits jouets.

- Qu’allons donc faire ? demanda le second.
- Peut-être vais-je les adopter, si personne ne veut les accueillir…

Le second leva les yeux de manière surpris et se risqua de répondre :

- Avec tout le respect que je vous dois commandant, je ne crois pas que vous soyez aptes à….
- Elles me rappellent les filles que j’ai eue jadis…elles sont mortes avec leurs mères lors de la grande guerres…
- Mais….vous êtes toujours parti en campagne.
- Elles viendront avec moi, et j’en ferais des guerrière don nous pourront être fière. Des êtres de lumières qui porteront secours aux personnes en danger et à tous ceux qui auront besoin d’elles.

Le second ne sut quoi répondre, mais soupira à la vue du regard presque paternel que le commandant affichait soudainement.

- Vous avez pensé à leurs noms ?
- Azora….et Katrina…c’est jolie non ?

Le second sourit et laissa le commandant seul avec ses deux nouvelles filles adoptives.

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Les sœurs Azora et Katrina vécurent une enfance paisible sous la tutelle d’une nourrice bienveillante, mais lorsqu’elles eurent cinq ans, elles suivirent leurs pères dans toutes les campagnes où celui-ci allait. Apprenant les bases du combat et du maniement des armes. Elles passèrent cinq années à suivre leurs pères qui raffinaient de plus en plus leurs formations. À dix ans, elles décidèrent, avec l’accord de leurs pères, de devenir Paladin. Elles suivirent un entraînement rigoureux qui fit sortir les forces de deux sœurs. Azora avait de plus grands pouvoirs divins et les développaient rapidement. Katrina, elle, possédait les pouvoirs de base des paladins, mais sa dextérité avec une épée devinrent rapidement presque légendaire au travers de l’académie. Elles passèrent toute les tests avec succès et surprirent leurs maîtres lors de leurs stages avec un maître paladin. Cette période fut dure pour les deux sœurs qui se perdirent de vu durant plus de deux ans. Lorsqu’ils se revirent, elles avaient changée physiquement et mentalement mais l’amour qui les unissaient s’en retrouva décuplés. Elle furent promus Paladin après 7 ans de durent labeur et d’épreuves difficile. Durant ces sept années, elles n’avaient pas reçu beaucoup de nouvelles de leur père adoptif, elles décidèrent de se rendre dans la ville de leurs pères, où elles avaient vécu toute leurs enfance. Lorsqu’elles arrivèrent, elles apprirent que leur père était su son lit de mort, malade et faible. Elles coururent à son chevet où ils les attendaient. Lorsqu’il les aperçu, ses vieux yeux retrouvèrent leurs vigueurs d’antan et les regarda.

Les deux sœurs se ressemblaient beaucoup. Katrina avaient les traits plus fins et elles étaient plus grandes qu’Azora. Elles avaient un regard d’acier mais protecteur en même temps. Azora quand à elle portait la lumière de dieu en elle-même et sa bienveillance ainsi que sa pureté raisonnait en faisait une femme magnifique, sans compter son visage et ses yeux clairs.

- Je vous attendait dit’il. J’ai vu vos résultats et vous ait suivie tout le long de votre formation. Je peux être fier de vous et je sais que vous aller marcher un chemin noble.

Les deux sœurs, les larmes aux yeux, buvait les paroles de leurs pères.

- Suite à ces résultats, voici mon cadeau…pour la fin de votre formation.

Il se releva et fit quelque pas en direction d’une immense peinture. Il la décrocha et en arrière apparut un coffre en métal de moyenne dimension. Il l’ouvrit à l’aide d’une clef à son coup et à l’intérieur un coffre de bois assez long y était entreposé. Il le sortit et retourna à son lit. Il l’ouvrit et deux magnifiques épées apparurent rayonnante.

- J’ai fais forger ces deux épées dans un bloc de mithril qu’un vieux nains m’avait donné il y a jadis de longues années, bien avant votre venue. De ce bloc j’ai fait forger ces deux épées pour vous deux.

Il prit la première qu’il donna à Katrina.

- Je sais que tu es une merveilleuse combattante, cette épée est pour toi. Les écritures sur la lame feront frissonner tes ennemis les plus coriaces. Elle sera toujours aiguisée et jamais elle ne te trahira.

Katrina pris l’épée d’une légèreté sans pareille et donna quelques coups. Elle était d’un balancement parfait.

Finalement, il prit la deuxième épée qu’il donna à Azora.

- Cette épée est moins puissante que celle de Katrina, cependant elle pourra être utilisé comme catalyseur afin que tes pouvoirs soient plus forts. Tu pourras ainsi les utiliser afin de mieux servir la lumière.

Les deux sœurs remercièrent en pleurant leur père adoptif qui les pria de partir. Elles le firent à contre cœur et ce fut la dernières fois qu’elles le virent, la mort l’emportant peu après. Elles se firent teindre les cheveux en bleus tout de suite après, symbole de leurs allégeances à la cause brave.

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Pendant les cinq années qui suivirent, Katrina et Azora semaient la mort parmis les rangs des sadiques à toutes les fois qu’elles apparaissaient. Elles ne faisaient partie d’Aucune armée, se promenant toujours ensemble, aidant les plus démunis, aidant les blessés, protégeant des villages entiers. Leurs noms gagna une certaine renommée et de nombreux assassins sadiques tentèrent de les éliminer mais sans succès. Un jour, pourtant….. :

- Hahahaha ria Katrina…..comme toutes les fois…..
- En effet fit Azora, le village est finalement évacué.

Les deux sœurs regardaient du haut des remparts, l’énorme vague sadique qui s’apprêtait à fondre sur elles.

- Tu sais quand les renforts sont supposés arrivé demanda Katrina
- Assez loin pour ne même pas penser pouvoir compter sur eux.
- Aucun regret alors… dit Katrina, et toi ?
- Pareillement….
- POUR LA LUMIÈRENT !!!! crièrent t’elle, croisant leurs deux épée dans un mince rayon de soleil qui perça le temps d’une seconde, les sombres nuages.

Azora lança un sort et elles se jetèrent en lévitant en bas des remparts, elle relança par la suite de nombreuses bénédictions et Azora partie tel une flèches blanche face à l’armée sadique. Pendant que Katrina déchiquetait les premiers rangs, Azora leva son épée vers le ciel. Ses yeux prirent une couleur blanche et un éclair frappa la pointe de sa lame. L’énergie blanche la traversa et toucha le sol. Des milliers d’éclairs miniatures sortirent du sol sous les premiers rangs sadiks qui furent anéantis. Katrina continuait son carnage à une vitesse tel qu’il était impossible à ses ennemis de la toucher. Azora lançait sort sur sort, affaiblissant les sadiks, renforçant Katrina qui continuait son carnage de plus belle. Katrina revint près de sa sœur après quelques minutes.

- Ca va mal….J’en aie tué une centaine mais on en voie pas le bout dit Katrina essoufflée.
- En effet, je peut encore lancé quelque sort, mais je commence à être fatiguée.
- Moi aussi.

Les deux sœurs regardèrent l’armée sadique avancer lentement vers leurs positions.

- S’ils nous attrapent nous sommes fichues…dit Azora, je n’ose pas imaginer ce qu’ils pourraient nous faire.

Azora posa sa main sur sa lame et une lumière blanche apparut.

- Allons-y dit t’elle.

Elle fit de nouvelles bénédictions sur Katrina et sur elle-même et ils foncèrent sur les rangs sadiques. Katrina semait la confusion dans les rangs sadiques tandis que chaque coup d’Azora faisait apparaître des éclairs qui carbonisaient les sadiks à proximité. Elles en tuèrent un nombre incalculable lorsque Katrina entendit le cri d’Azora. Elle se retourna et la vit encerclé, un genoux sur le sol. Elle vint à son secours, tuant les sadiques qui l’entouraient. Malheureusement pour elles, les sadiques morts étaient remplacés par des frais la demi secondes d’après.

- La ça va mal…dit Katrina. Tu as un moyen pour nous sortir de la ?
- Peut-être, mais je n’aurais pas le temps de le faire.
- MWHAHAHAHA, Azora et Katrina….

Les rangs sadiques s’ouvrirent et un démon entra dans le cercle. Ses ailes noires étaient immenses et il portait une immense épée rouge sang.

- J’ai entendu parler de vous deux, impressionnant pour votre âge. Vous avez presque tué 1000 de mes hommes à vos deux et vous avez juste 22 ans.
- Merci pour les honneurs répondirent Katrina et Azora sans aucune peur.

Le démon sourit et disparu. Les soldats sadiques commencèrent à rire et Azora se souleva du sol. Elle cria, tenta de lancer un sort de bannissement mais elle sentit une poigne puissant lui serrer la gorge, elle suffoqua. Katrina attaqua en dessous d’elle dans l’espoir d’atteindre le démon mais sans succès. Le démon apparu, tenant Azora dans son immense patte droite, tenant son épée de sa patte gauche. Katrina serra son épée prête à foncer sur le démon.

- Oh oh….si tu fais un pas, je l’égorge sous tes yeux….

Katrina s’arrêta….

- Ne t’inquiète…..pas…pour moi !!!! Tue le !!! cria Azora
- Tu tuerais la seule personne chère à tes yeux….
- NE t’occupe……pas de moi !!! AAAAAAARGGH !!!

Le démon enfonça quelque peu ses griffes dans la gorge d’Azora, faisait couler du sang.

- Il n’y a qu’une façon de la sauver….dit le démon. Rejoins nos rangs !!! et je te redonnerais ta sœur…
- Non… !!!!!! gémit Azora…ne le fait pas !!!!!
- Alors dit le démon ???
- ………..

Katrina lâcha son épée, ce qui produit une vision d’horreur face pour Azora et un sourire pour le démon. Il lança Azora au pied de Katrina. Katrina la prit dans ses bras.

- Ne t’inquiète pas, nous serons toujours ensemble….pour toujours….dit’elle les larmes aux yeux…
- Pourquoi….dit Azora avant de s’évanouir, les larmes coulant tels des torrents de désespoirs.

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- Lorsque je me suis réveillé dit Azora, face à Feragoner, j’étais ici et Katrina était comme elle est aujourd’hui. Elle fut nommée chef de la mine. Elle a posé des charmes qui bloque mes pouvoirs et qui affecte tous les autres sauf moi afin qu’ils succombe à ses désirs. On me fit quelques tortures, mais à chaque fois Katrina tuait ceux qui en faisaient trop à ses yeux. Comme celui qui a arrachée mon œil. Elle la torturé personnellement durant des mois. Elle à encore son cœur et son âme, elle peut être sauvée….
- En effet…dit Feragoner. Il y peut-être un moyen
- Je peut grâce à un de mes pouvoirs essayer de la rammener...mais...

Feragoner sourit et rajouta tout bas:

- Et si on tentait de s’évader ?
- Si on nous attrape, on est foutu dit Azora.
- Ca vaut toujours le coup d’essayer.
- ……On n’en reparleras….dit Azora en s’éloignant

Feragoner la regarda partir puis Tanya s’écria.

- Wahooo !!!! Elle fut chanceuse……un peu…..que c beau l’amour entre sœur. Même entre les rangs il perdure…
- ……C’est justement sa faille, reste à l’exploiter.
- Bonne chance rajouta Tanya en riant

Les gardes sadiques vinrent porter la nourriture et Feragoner mangea en silence, un plan d’évasion germant lentement dans sa tête.
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[Feragoner]

Feragoner se réveilla le jour d’après peu avant l’arrivée du petit déjeuner. Les bonnes vieilles habitudes revenaient après un seul jour de congés. Il avait commencé à établir un petit plan d’évasion, mais devait attendre d’être seul avec Azora pour lui en parler, et surtout être à l’abri des regards des gardes. Un garde rentra, afin de vérifier que leurs deux prisonniers étaient réveillés. Azora et Feragoner mangèrent leur petit déjeuner en silence avant de sortir se faire dire leurs tâches quotidiennes.

- Bon, vu que tous les autres prisonniers ainsi que la découverte de l’antre du dragon que nous recherchions, nous allons donc vous faire concentrer à la recherche de nouveaux filons de fer. Katrina a fait commencer un nouveau tunnel vous aller travailler tous les deux durant les prochains jours.

Azora et Feragoner furent emmené, pieds et poings liés, vers le nouveau tunnel creusé il y a peu de temps. Ils étaient sous la surveillance d’un seul garde, ne les jugeant pas assez stupide pour tenter une évasion. Même si Katrina avait réduit quelque peu le nombre de gardes, elle n’avait laissé que les plus puissants et les mieux entraînés. Azora et Feragoner travaillèrent le nouveau tunnel, brisant la roche du mieux possible. L’heure du midi arriva rapidement, et le gardes parti quelques minutes, le temps d’aller chercher leur nourriture et la sienne. Ils étaient proches du campement et ça ne prenait que quelques minutes aller et revenir.

- J’ai pensé peut-être à une manière de sortir d’ici…dit Feragoner tout bas.
- Dit toujours, je verrais si cela peut se faire répondit Azora.
- Il faudrait que tu me donnes les tours de gardes exactes, tu connais cette prison mieux que moi. Tu devrais savoir les différents tours de gardes ?
- Oui, j’ai déjà essayé de sortir, cependant….
- Oui ?
- Tous les tunnels du quartier général sont reliés entre eux, ils peuvent se rejoindre à un endroit très rapidement sans aucun problème.
- Ca complique un peu les choses, mais on devrait pouvoir réussir.
- Si on échoue, tu ne voudras pas recommencer je t’avertis. Ils vont probablement te torturer….et moi…ils vont m’envoyer voir leur chien de compagnie…
- Celui qui est enfermée avec une grande porte de fer ?
- Oui, s’il me rentre la dedans, je ne ressors pas avant une journée, et je ne veux pas y retourner !!!

Un bruit venant du fond du tunnel leur avisa que le garde revenait.

- On s’en reparle dans une semaine dit Feragoner, reculant sur le bord de la paroi.

Azora baissa la tête en signe d’accord et recula. Le garde leur donna chacun leur bouillie grisâtre et mangèrent en silence. Ils finirent leurs journées dans la sueur et le son de la pierre qui éclate.

La semaine se passa de la même façon. Azora rapportaient les différentes rondes à Feragoner qui optimisait son plan de plus en plus précisément. Le soir avant la journée qu’il s’était fixé, Feragoner parvint à dire à Azora en quoi son plan consistait. Ils allaient se débarrasser de leurs gardes en simulant un mal quelconque.


- Je vais simuler la maladie dit Feragoner, toi tu es ici depuis longtemps, je vais être plus convaincant.
- D’accord…

Il expliqua la suite du plan à Azora qui dit finalement.

- Ca me parait un peu trop axé sur la chance…mais peut-être vaut t’il le coup d’être essayé.
- Si on réussit à sortir, on n’aura l’effet de surprise et on pourra libérer certains esclaves qui pourront nous aider. Ils ne sont qu’avec Katrina car ils n’ont plus d’espoir de sortir vivant dit Feragoner
- En effet, peut-être ça va marcher, je l’espère pour nous deux et pour ceux à la surface.

Azora retourna à sa place au fin fond de la cellule et Tanya pris la parole :

- Hahahaha, si tu réussi à libérer cette mine, peut-être vais-je te laisser partir, mais c’est pas gagnée, surtout avec le nombres de gardes qu’il a à la surface. Tu ne sais même pas si les autres prisonniers vont vous suivre ou vous attaquer.
- La chance, je mise sur là-dessus à partir de maintenant.
- Hahahaha, tu es vraiment stupide, je mise que tu vas te faire attraper.
- On verra bien…

Feragoner passa une nuit assez mouvementée, ne trouvant le sommeil que durant quelques heures. Le lendemain arriva rapidement et ils furent encore envoyés dans le tunnel où ils travaillaient depuis une semaine. La première partie de la journée se passa sans incident, le midi ils mangèrent en silence, sous le regard de leur garde qui semblait lassé de surveiller ces deux prisonniers calme et obéissant. À la fin du repas, lorsque Feragoner prit sa dernière bouchée de bouillie, il commença à tousser et à cracher. Le garde se releva rapidement et s’approcha.

- Comment peut-on s’étouffer avec une bouillie...ces baveux. !!!

Il attrapa Feragoner par la gorge, et commença à lui donner des coups de poings dans le ventre afin de lui faire cracher son morceau. Pendant ce temps, Azora pris sa pioche et, silencieusement, transperça la tête du garde sadik. Le bout de la pioche s’arrêta à quelques centimètres du front de Feragoner qui retomba avec le corps inerte du garde.

- Un peu plus fort et j’étais dans le même état que lui…mort.
- Désolé dit Azora, dans un ton froid.

Ils prirent les clefs sur le garde et se libérèrent. Azora attrapa l’épée de garde et s’avança silencieusement, Feragoner sur les talons.

*Pendant ce temps*

- Ahahaha, tu essayes à nouveau de t’enfuir Azora. Je n’accepterais pas que tu fuies ma protection !!! Jamais !!!! dit Katrina penchée sur sa boule de cristal. Je vous observe mes petits, j’ai bien hâte de voir comment vous aller vous débrouillez.

*Retour au plus profond de la mine*

Azora et Feragoner avançaient à pas de loup, profitant des ombres le mieux possible. Un garde passa en avant d’eux sans les remarquer. Il faut dire qu’avec deux prisonniers, leurs attentions s’en retrouvait sûrement relâchés. Azora resta en position, tandis que Feragoner le suivit durant quelques secondes sans faire de bruit. Il lui agrippa la tête et lui cassa le cou.

- Aie ! fit Tanya.

Feragoner traîna le corps dans la noirceur à l’abri des regards.

- Tu ne prend pas d’épée lui demanda Azora ?
- Je ne suis pas habitué de combattre avec des épées, je vais être plus efficace avec mes poings et ma vitesse.
- Si tu le dis….

Ils continuèrent leurs routes et arrivèrent rapidement dans le centre de la prison. Ils passèrent en face de leurs cellules, ainsi que de la caserne des gardes, personnes.

- Il y a toujours des personnes ici normalement dit Azora en se mordant la lèvre.

Elle s’arrêta soudainement, et regarda derrière elle. Personne. Ils étaient seuls. Feragoner tant qu’a lui essayait de détecter les présences autour. Rien. Il senti néanmoins des mouvements d’airs anormaux.

- Ils nous ont eu dit’il.
- Hahaha !!! En effet dit une voix.

Apparaissant autour d’eux, les gardes de la prison, sortirent de leurs invisibilités. Feragoner et Azora étaient encerclés de près de 20 sadiks armées jusqu’au dents.

- Je te l’avais dit !!! Ria Tanya
- Comment avez-vous su ? demanda Feragoner.
- Katrina à beaucoup de petits trucs afin de déceler les tentatives d’évasions. Mais je suis vraiment déçu de toi Azora. Tu savais ce qu’il t’arriverait si tu te faisais attraper. Je vais personnellement ancrée dans votre tête que vous aller être ici jusqu'à votre mort dit le chef de la garde.
- Pour sauvez Katrina, je le tenterait aussi souvent que je pourrais lui répondit Azora.

Les sadiks rirent d’un rire étrange, donnant mal à l’aise.

- Nous verrons…Attrapez-les !!!

Les premier sadiks furent tués de la lame d’Azora, tandis que d’autres s’entretuèrent en essayant d’attraper Feragoner. Cependant leurs efforts furent vains, car ils furent attrapés rapidement.

- Pas besoin de les enchaîner…suivez moi !!! cria le chef

Les gardes sadiques suivirent le chef qui se rendit à l’immense porte de fer où Feragoner avaient entendu une voix étrange et un grognement infernal.

- Pour toi Azora….
- NON !!!! pas lui !!! Tout mais pas ça !!!! cria Azora

La peur se lisait dans ses yeux clairs et des larmes commençaient à couler. Les sadiks rirent de bon cœur tout en ouvrant quelque peu la porte afin de la permettre de passer. En même temps qu’ils la poussaient à l’intérieur, Feragoner surpris son garde en se déboîtant une de ses épaules. Il tournoya sur lui-même, arrachant l’épée du sadik de son fourreau et la lança par l’ouverture de la porte juste avant qu’elle se referme.

- Bonne Chance pensa t’il.

Le chef sadik hurla de rage :

- Emmenez-moi cet enfoiré dans la salle de torture….nous allons nous occuper de lui.

Les sadiks emmenèrent, Feragoner dans la chambre des tortures où ils lui enchaînèrent les poignets et les pieds. Ils fermèrent la porte le laissant dans une noirceur d’encre.

- Mon épaule me fait mal….
- Je crois que tu vas penser à autres choses dans peu de temps…dit Tanya.

Feragoner entendit un bruit de serrure qui s’ouvre et la porte s’ouvrit laissant passer un sadik assez bâti.

- Tien tien dit Tanya…interessant….

Feragoner sourit en disant:

- Sacros….cela faisait longtemps…je ne t’ai pas oublié…
- Moi non plus sale baveux dit Sacros en refermant la porte derrière lui.
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[Feragoner]

Ce texte renferme des scenes et quelques dialogues pouvant ne pas convenir à certaines personnes. En lisant ce post vous accepter avoir lu ce petit avertissement

Sur ce bonne lecture

Et c'est probablement un de mes meilleurs textes à vie sur ce forum je crois....
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Azora retint du mieux possible sa respiration et ses frissonnements. Elle sentait la terreur l’envahir à nouveau en sachant les événements qui allaient bientôt lui arriver. Elle se souvint de la première fois où elle a atterri ici. De la bestialité de cette créature perverse ne voulant qu’assoiffer ses désirs les plus immondes. Les gardes sadiks l’avaient laissée plus de 24 heures ici, à la merci de cette créature qui l’avait violé violemment en un nombre incalculable de fois. Lorsqu’elle en ressorti, elle avaient perdu tout envie de vivre et n’Avait plus parlé durant des semaines, obéissante comme jamais. Elle avait néanmoins réussie à reprendre courage.

- Me revoilà dans cet abîme de perversion se dit’elle…

Elle entendait la respiration forte de la créature qui semblait dormir. Elle avait cru entendre un bruit de métal glisser sur le sol avant qu’elle se referme. Elle attendit quelques minutes le temps que ces yeux puisse s’habituer à la noirceur ambiante. Lorsque ses eux purent finalement discerner des formes dans la noirceur, elle commença à tâter le sol de ses doigts fins afin de chercher la chose qu’elle avait cru entendre tomber. Elle chercha le sol frénétiquement et soudain ses mains touchèrent quelque chose de froid. Une lame. Elle suivie le reste de la lame jusqu'à la garde qu’elle agrippa fermement. Elle se releva et fit face à la créature qui somnolait. Elle s’approcha lentement, mais la créature commença à renifler, elle recula vivement.

- Sniff…..Snifff!!!!!........AZORA!!!!!!!!!!!!!!!

La créature se releva d’un bond et fixa Azora de ses immenses yeux rouges.

- Je m’ennuyais de toi….nous allons nous amuser comme la dernière fois….

Azora frissonna de dégoût et leva son épée afin de faire face à la créature.

- Méchante Azora, moi qui ne veut que du plaisir avec toi. Tu veux me tuer ? Tu est trop faible et tu ne voit rien…te neutraliser seras un jeux d’enfant…et après je pourrais assouvir les désirs qui me font rêver toute les nuits…

La créature fonça sur Azora qui aperçut son immense patte au dernier moment. Elle plongea vers le coté en donnant un coup qui ouvrit le coté de la patte.

- GROAR !!!!! Salope !!! Je vais te faire souffrir!!! Je vais te déchirer les entrailles !!!

Azora se releva rapidement, la créature s’était déjà retournée pour passer à une nouvelle attaque.

- Si seulement je pouvait enchanter ma lame se dit’elle…

Elle parvint à éviter les deux coups de griffes et à redonner un coup d’épée qui trancha de nombreux doigts. La créature hurla e de douleurs, mais ne recula pas. Azora tenta de passer par une ouverture, mais la créature la fit trébucher.

- Tu es à moi maintenant !!! Tu vas souffrir et peut-être t’amuser en même temps !!!

Il la plaqua sur le sol et d’un coup de griffes lui arrachèrent les vêtements. Des larmes commencèrent à couler des yeux d’Azora, se préparant mentalement et physiquement à son sort. Une langue visqueuse lui lécha le torse, elle entonna une prière, ultime recours. Même si elle savait, qu’à cause de la barrière de Katrina, ça serait d’une futilité absurde. Lorsque la prière fut terminée, et que la créature allait commencer son œuvre de destruction. Une énergie nouvelle lui frappa le corps. La puissance divine du à son rang de paladin recommença à couler à travers ses veines. Elle dit une incantation rapide et son corps tout entier fut englouti dans une lumière blanche. La créature recula subitement aveuglé. Azora se releva, ses cheveux flottant dans les airs suite à la puissance qui la traversait.

- IMPOSSIBLE !!!! TU NE PEUX PAS!!!!

Elle passa sa main sur l’épée qui se transforma et se nettoya du sang de la créature. L’épée sadique devint une épée à la garde blanche et à la lame pure de toute souillure. Elle dit une autre incantation et des éclairs jaunes la parcourue. La créature parvenait à entrevoir certaine transformations, mais s’aveuglant la seconde d’après.

- NON!!! ATTEND!!! KATRINA!!! TU M’A TRAHIS!!!!!!!!

Azora fonça sur lui levant son épée bien haute et lui frappe le dessus de la tête. Elle fut transpercée à la verticale, deux morceaux tombant de chaque coté Les éclairs jaunes se diffusèrent dans son corps qui devinrent poussières.

La puissance d’azora disparu d’un coup et l’épée redevint à son état originel. Elle regarda la tête tranchés en deux puis se terra dans un coin. La puissance divine qui l’avait parcourue l’avait anéantie toute ses énergie. L’habitude avait disparu en trois ans de pouvoirs bloqués. Elle s’endormit d’un sommeil lourd et paisible, refaisant ses énergies perdues.


À la surface…

- Pourquoi as-tu fait ça Katrina ? demanda Yassef d’un ton haineux
- Il était dégueulasse ce monstre, il fallait s’en débarrasser.
- Tu l’avais justement mis la pour empêcher Azora de fuir.
- Il y a encore les gardes calme toi Yassef….ça fait une grosse bouche de moins à nourrir…

Yassef se retourna et claqua la porte de la chambre de Katrina. Il se doutait que l’amour de Katrina pour sa sœur n’était pas totalement mort, il avait raison. Il descendit rapidement les marches de bois pour se rendre à son appartement situé un peu plus loin dans la mine, il allait avoir besoin de renfort, car Katrina commençait à devenir incontrôlable.

Katrina, tant qu’à elle, retourna à sa boule de cristal car elle avait un autre chat à surveiller.


Dans la salle de torture…

Sacros commençait à allumer les différentes torches qui éclairait au fur et a mesure la pièce. De nombreuses chaînes et des instruments plus que douteux étaient accrochés aux différents murs. Des tables d’écartements, des chaises avec des nombreuses pointes en métal et finalement un tombeau rempli d’épines probablement tranchantes comme des rasoirs. Au milieu de la pièce se trouvait un carré de métal noircis, Sacros ouvrit le couvercle et à l’intérieur se trouvait de la braise rouge. Il se dirigea vers un des murs et attrapa un tisonnier. Il trempa le bout pointue à l’intérieur de la braise et le laissa la.

- Wahoo !! dit Tanya, Je vais vraiment m’amuser ici, à te regarder souffrir. Surtout, ils ne te tueront pas donc…tout en bénéfique pour moi ici hahaha !!!

Feragoner resta impassible tout en regardant Sacros vaquer à ses petites occupations. Il se dirigea finalement vers Feragoner.

- Ton corps n’est pas mutilé, on va y remédier ne t’inquiète pas. Bon par quoi pourrais-je commencer… ?

Feragoner cracha au visage de Sacros qui lui écrasa son poing dans le visage. Un petit craquement se fit entendre et il recula.

- Le nez cassé…intéressant dit Sacros…ça commence tranquillement.

Il laissa Feragoner le sang coulant à flot de son nez cassé. Il fut forcé de respirer par la bouche le sang bloquant l’entrée d’air du nez. Tanya commençait à rire. Sacros revint rapidement, mais cette fois il portait un fouet.

- Encore un fouet, je commence à être tanné d’en voir….
- Hahaha dit Sacros et ça ne sera pas la dernière….

Il flagella le devant de Feragoner durant de bonnes minutes. Les jambes, le torse, le visage furent tous lacérés à de nombreuses reprises. Durant ce temps Feragoner encaissa les coups de manière stoïque.

- Aller donne moi le plaisir de t’entendre crier.

Le reste des vêtements tombèrent par lui-même, et seuls le morceaux de linge au niveau du bassin restait. Sacros continuait de plus belle, dans une rage qui semblait sans limite. Feragoner résistait comme il pouvait aux coups de fouet, mais ses forces s’enfuyaient rapidement. Sacros s’arrêta, et lança une bassine pleine d’eau afin de nettoyer le sang qui coulait et observa son œuvre.

- J’ai fait de belles entailles n’est ce pas ??
- En effet cria Tanya qui pouffait de rire….Tu est une œuvre d’art maintenant.
- Tu ne connaît rien à l’art souffla Feragoner dans un souffle.

Il pensa soudain aux statues de glace qu’il s’amusait à créer. Sa forge où ils fabriquaient des armes hors pairs. Tout ça commençait à lui manquer énormément. Une larme coula de ses yeux.

- Tien tien…commencerait-on à craquer ? dit Sacros
- Dans tes rêves… lui dit Feragoner. Craquer devant un sadique de bas étage comme toi serait une honte à mon rang…

Sacros lui redonna un coup de fouet avant d’aller le plonger dans une solution, probablement afin de le nettoyer. Il se dirigea ensuite vers le petit bassin de fontes et inspecta son tisonnier. Il le remis dans le bassin de fontes après quelques secondes et se dirigea vers une table ou de nombreux petits instruments étaient déposés. Il en attrapa un et revint vers Feragoner.

- Il me semble que tes doigts ne sont pas vraiment utiles en ce moment…. Tu ne crois pas ?

Feragoner ferma sa main afin d’essayer de protéger ses doigts, mais Sacros lui donna de nombreux coups au visages et sur le torse et il finit pas les délier. Il place un des doigts de Feragoner entres les deux petits bouts de bois et serra à l’aide d’une vis. Lorsque la vis commença à s’arrêter suite à la pression des doigts, il serra encore plus.

« CRAC !!!!!! »

Le doigt se brisa dans un craquement très perceptible. Le visage de Feragoner se déforma. Sacros jubilant dit

- Enfin une réaction. Tu vas voir !!! Je vais te faire crier le nom de ta mère.
- Espère toujours lui cracha Feragoner.

Sacros fit la même opération aux doigts de la seconde main. Prenant encore plus son temps, attendant le dernier moment avant de donner le coup de vis qui allait donner le CRAC si jouissif à son oreille. Lorsque les doigts de Feragoner furent transformé en des semblant de tentacules tellement ils étaient mous. Il tira son instruments sur la table et se redirigea vers le tisonnier. Tanya parla enfin.

- Alors comment trouve tu la souffrance fait par les sadiks ?? Pénible n’est ce pas ?
- ……..

Feragoner ne se contenta que de la regarder. Joyeuse, sautillant presque de joie à mesure que le temps s’avançait. Une vague de chaleur lui arriva sur le visage. Son regard quitta Tanya sautillante pour fixer le bout du tisonnier qui se retrouvait être blanc.

- C’est à présent que l’amusement commence dit Sacros, illuminé par la lumière du tisonnier.

Il approcha lentement de Feragoner, le laissant regarder le plus possible le bout fumant du tisonnier qui s’approchait peu à peu. Sacros s’arrêta à quelques pas de Feragoner et dit dans un sourire trahissant son excitation.

- Tu est prêt sale baveux ? Nous allons écrire sur l’endroit encore « pure » de ton corps damné.

Il attrapa une chaîne qu’il tira. Feragoner s’avança de quelques mètres, laissant un espace assez grand entre le mur et son dos. Sacros passa en arrière de lui, son tisonnier à la main.

- Quoi écrire maintenant hmmm……….Ah oui !!!

Feragoner senti que ces entrailles allaient exploser et cria lorsque le tisonnier glissait sur la peau de son dos. De la sueur perlait de partout sur son corps tombant presque inconscient face à la douleur. Sacros écrivit durant plus de cinq minutes et arrêta seulement lorsqu’il eut fini. Il ne balança pas de bassine d’eau, la cicatrisation se passa presque instantanément tellement le tisonnier était chaud. Sacros apparu devant Feragoner dont les yeux vibraient, des torrents de larmes coulant sur son visage.

- Alors on n’a aimé ? Dit Sacros
- T…a…..gu……eu….le !!!
- Comment ??!!!
- …………….
- Hahahahaha !!! Devine ce que j’ai écrit aller !!!

Tanya, curieuse, disparu quelque temps pour aller voir dans le dos de Feragoner. Elle revint écrasée de rire, pleurant de joie. Sacros s’approcha à quelques centimètres du visage de Feragoner et dit :

- J’ai écrit : « Feragoner esclave de Sacros »
- .................

Tout en riant, Sacros regarda l’allure de Feragoner. Il sorti et revint quelques minutes plus tard avec de la nourriture et de l’eau. Il nourrit Feragoner afin qu’il reprenne des forces. Il s’assit quelques temps attendant qu’il revienne à un niveau convenable de conscience.

- Allo dit Sacros tu m’entend…
- En effet dit Feragoner
- Étant donné que Katrina avait de grandes aspirations pour toi je me dis que tu peux en prendre un peu plus que des coups de fouets, des doigts écrasés ou des écritures écrites au tisonnier dans ton dos. Et comme tu vas rester ici longtemps….je me demande ce que tes pieds et tes mains vont te servir maintenant. Je vais faire un de mes activités favorites. Attend tu va voir.

Sacros parti en direction d’une autre table. Il ramassa ce qui semblait d’une dague et s’approcha de Feragoner. Il lui montra la dague, tellement rouillée qu’elle semblait vouloir cassé d’un instant à l’autre.

- Tu vois cette dague rouillée ? Magnifique n’est ce pas ? Eh bien mon activité préférée est de t’ouvrir les deux poignets et de te couper les tendons un par un. Et pour couronner le tout, je vais te couper les deux tendons de tes jambes pour que ça soit impossible pour toi de te sauver.

Feragoner regarda Tanya qui affichait maintenant un visage assez étrange. Elle regarda la dague se dirigea lentement vers le poignets droit de Feragoner. Il fit quelques petites entailles, des morceaux de métal rouillé se détachant et restant dans les plaies. Le sang coula abondamment en même temps que Sacros coupait chacun des nerfs. La lame de coupait tellement plus que des fois, le nerfs portait une résistance. Sacros forçait alors la lame à s’incruster d’avantage, libérant de nombreuses particules de métal infecté dans la plaie béante. Le visage que Sacros montrait était celui de l’exaltation la plus pure. La joie de la torture dans son intégrité maximale. Lorsqu’il eut fini avec le coté droit, il le laissa bien ouvert, le laissant saigner. Il changea de coté et recommença sa chirurgie. Feragoner criait de douleur, en plus de la démangeaison et les sensations bizarres qu’il ressentait du poignet droit.

- J’ai vraiment descendu si bas dit’il….
- Il est pire que toi dit Tanya….mais tu avaient les même sentiments…Vit ma douleur…
- Même dans mon ancien temps, je n’ai jamais descendu aussi bas que ça…Jeté la honte sur la bravoure en générale….Je suis devenu le brave le plus ignoble qui eut existé…
- En effet dit Tanya….Tu t’es rapproché de cette ordure que même moi je déteste tellement il est dégueulasse
- TA GUEULE !! Dit Sacros !! Arrête de dire des absurdités. Hahahaha me trouve tu pas tes poignets magnifiques ?

Il se baissa rapidement et coupa les deux tendons de Feragoner qui hurla.

- Maintenant tu ne peux plus marcher. Tu est confiné ici pour longtemps encore….
- Tu crois ça ?........

Feragoner pensait rapidement. Est-ce que ça valait le coup d’essayer, peut-être allait t’il répondre…peut-être….

Feragoner releva la tête et cria :

- PITIÉ !!!! J’ai assez souffert tu ne trouve pas…..
- Non, pas assez dit Sacros en riant.

Il lui donna un coup de poing et quelques dents tombèrent. Feragoner sourit en continuant.

- J’ai descendu à ton niveau!!! Dans ton visage j’ai vu le mien. Dans ton excitation j’ai vu la mienne, dans ta soif de sang et de douleur….je me suis reconnu…
- TA GUEULE JE TE DIS !!!!!!!!!!!

Sacros le laboura de coups, mais Feragoner trouva les forces pour continuer.

- PITIÉ !!!!! J’en ai assez eu. J’ai souffert grandement sinon plus…qu’elle. Tu veut me libérer s’il te plait….Je me met à genoux et mon entière dévotion à la cause brave et à sa raison d’être….
- Aie ! Tu as passé outre ta réputation pour vouloir te mettre à genoux devant une personne. dit Tanya à Feragoner. Tu m’impressionne peut-être est-ce le temps pour toi de sortir d’ici…..
- Tu as assez pleuré et inspirer la pitié? Je crois que je ne t’ai pas assez torturé….je vais y remédier…dit Sacros en riant de plus belle. Inspirer ma pitié et ensuite donner ta dévotion à la cause brave. Quelle absurdité. Tu es tellement torturé que tu dis des choses incohérentes. Je vais vraiment y remédier pour de bons.

Sacros s’en alla vers une table et pris une paire de pince.

- Mwhahaha, bientôt tu ne pourras presque plus parlé, car tu n’auras plus de….langue…

Sacros s’arrêta soudain, une voix dans sa tête commençait à parler :

- Sacros, arrête pour l’instant. Je le veux quand même en état…tu as assez joué avec lui pour aujourd’hui. Tu recommenceras demain….plus tard….dit la voix de Katrina. Et je ne veux pas que tu touches à sa langue et à ses yeux c’est clair ???!!!
- Oui, maître dit’il d’un air insatisfait

Il lança ses pinces sur la table, ferma les torches et le carré de braise et sorti rapidement, fermant et claquant la porte avant de la verrouiller, signe d’un très grand désaccord envers les ordres qu’il venait de recevoir. Katrina tant qu’a elle, regarda Feragoner quelques secondes de plus et ferma sa vision. Il avait dit des choses très étranges. Elle tenta d’y trouver un quelconque sens mais n’y arriva pas, les termes trop éloignés entre eux pour former un lien solide.

Feragoner le regarda sortir, et soupira. Tanya avait répondu d’un sens quand même favorable à sa requête qu’il avait camouflé du mieux possible. Il attendit une réaction mais rien n’arriva. Tanya utilisa un peu de ses pouvoirs afin d’arrêter le saignements de ses poignets.


- Ma vie est lié à la sienne pensa t’elle. C’est contre ma nature mais je n’ai pas le choix.

Feragoner la regarda faire mais sombra rapidement dans une rapide inconscience. Son corps et son esprit ayant besoin de reprendre des forces, afin de reprendre une certaine vigueur. Une dernière lame de désespoirs tomba de ses yeux, résultat du fait de se sentir abandonné par Stalfos.

Du moins….il le croyait….
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Brave Dragon, Flooder de Forum n°3,
Brave, Afin de faire Régner l'Ordre et la justice parmi les Nains.
LES RENNES VAINCRONTS!!!
Chevalier de la Ronde Table

[Stalfos]

Stalfos posa la choppe sur le comptoir, machinalement au regard de certain. Un connaisseur attentif aurait pourtant remarqué que l’anse de la choppe déviait de 15 degré par rapport à l’axe où Stalfos la pose normalement. En résumé, il se passait quelque chose et le vieux (est-il nécessaire de préciser « vieux » ? ) tavernier l’avait senti. Heureusement pour lui, personne ne perçu son malaise et les clients purent terminer leurs ripailles, l’âme en paix.

Feragoner était maintenant parti depuis plus de deux, bientôt trois mois, sans aucune nouvelle de lui. Stalfos n’en attendait d’ailleurs pas vraiment directement mais il attendait toutefois un signe de la pars des quelques 50 runes posé sur Feragoner afin de bloquer ses pouvoirs draconiens et le maintenir sous une forme humaine des plus simples. On n’envoie pas un dragon sous forme humaine dans la nature sans prendre de précautions! En y repensant, Stalfos se disait qu’il aurait peut-être du en mettre une vingtaine supplémentaires. Enfin bref, tous les signes et malaises ressentit par Stalfos aux travers ces runes et différents glyphes le portait à croire que la rédemption de Feragoner se déroulait.

Alors que la nuit étendait son voile sur les vallées environnant la taverne, Stalfos pu se retirer dans sa chambre afin de s’y reposer dans un réflexe purement humain. Une nouvelle impression, cette fois plus violente que la première se fit sentir. Il hésita encore, faisant quelques pas vers sa fenêtre, retournant à son lit, se relevant réécrire deux ou trois commandes de lard salé et de porc parce qu’il avait fait une faute d’orthographe sur le bon de commande... Finalement, bien que Stalfos s’était convaincu que Feragoner s’en sortirait et qu’il n’avait pas à le surveiller, il en fut inquiété au point qu’il se dirigea vers une glace pendu dans son office. Il prit quelques pierres sur lesquelles étaient tracés des symboles que l’on retrouvait également dans les chairs de Feragoner. Bien que ces runes aient été dissimulés d’une main de maître, elle lui servirait à retracer son compagnon. Les posant donc autour du grand miroir, Stalfos ouvrit un parchemin. Ce dernier avait été écrit après que Stalfos aie rédigé la lettre qui serait mise dans les archives concernant la méprisable action de Feragoner. Il l’avait tout spécialement écrit afin de l’utiliser lorsque le temps le demanderait.

Stalfos lu les quelques lignes du parchemin en touchant la surface glacée du miroir. Il vit alors d’abord où se trouvais Feragoner, loin dans le sud. La vision changea, lui montrant une grande mine… et finalement, après un cheminement au travers le roc et le bois de cette mine, il pu voir Feragoner… par les yeux de la succube!

Ce qu’il vit le dégoutta : un message inscrit au fer blanc dans les chairs de Ferag, de la main d’un impie. Il put aussi entendre le ricanement écoeurant du sadik. Lorsqu’il le vit toutefois, il comprit pourquoi ses runes vibraient dans son esprit. Il reconnut presque instantanément Sacros.

Bien que l’âge ait commencé à tracer ses sillons sur son visage, Stalfos savait qui il était, pour l’avoir croisé une fois dans un raid afin de délivrer des braves captifs. La réputation de cet homme en tant que bourreau n’était plus à faire et Stalfos, ayant une excellente mémoire, se souvenait des multiples récits racontés par les survivants. Sacros réussissait même à faire ramper des braves de hauts rangs, leur faisant embrasser la foi en Satan pour les sauver de cette vie de torture. Stalfos aurait vivement souhaité que Feragoner ne croise jamais de toute son existence ce sauvage bourreau.

Il fut soudain rappelé devant le miroir par les cris de Ferag. Il vu ce que Ferag avait fait subir à la succube, qui lui servait ironiquement de yeux. À certain moment, elle détourna même le regard… Et puis après un long moment, Feragoner parla…

Bien que dissimulé dans une demande de pitié, Stalfos sut que Feragoner s’adressait à lui, espérant un miracle. C’en était d’ailleurs sûrement un, Stalfos ayant longuement hésité à utiliser son unique parchemin.

« PITIÉ !!! J’ai assez souffert tu ne trouve pas… J’ai descendu à ton niveau!!! Dans ton visage j’ai vu le mien. Dans ton excitation j’ai vu la mienne, dans ta soif de sang et de douleur….je me suis reconnu… PITIÉ !!! J’en ai assez eu. J’ai souffert grandement sinon plus…qu’elle. Tu veut me libérer s’il te plait… Je me mets à genoux et mon entière dévotion à la cause brave et à sa raison d’être… »

Stalfos parut troublé. Bien qu’il fasse l’impossible pour maintenant l’ordre dans… l’Ordre, il n’aurait jamais souhaité être responsable, du moins en partie de la souffrance de Feragoner.

« Suis-je devenu un tyran? » se questionna Stalfos… (Le premier qui répond oui, je le fusille )

Stalfos avait eut raison de punir Feragoner. Au grand jamais toutefois il n’avait souhaité lui faire subir pareil châtiment et cet élan de compassion mêlé de culpabilité lui démontra que la rédemption de Feragoner était achevée. Toutefois, dans son malaise, Stalfos songea à un moyen de s’excuser auprès de son ami pour la tournure involontaire qu’avaient pris les évènements.

Pour l’instant cependant, il continua à scruter ce révélateur des secrets jusqu’à ce que Feragoner soit emporté dans sa cellule et jeté sauvagement. À partir de ce moment, Stalfos retourna à son lit récupérant les pierres du miroir et allant les poser sur la table de nuit. Après s’être couché, Stalfos concentra son esprit sur les pierres qui se mirent à lui faiblement, démontrant que l’état de Feragoner était critique. Stalfos se mit alors à rêver, parlant dans son rêve avec Feragoner, bien que ce dernier soit inconscient dans sa cellule.

« Ferag… écoute bien. J’ai reçu ton message. Tâche de survivre. J’ai retiré quelques runes bloquant tes capacités mentales… il incombera à toi de te libérer des autres lorsque tu le souhaitera… »

Stalfos laissa ensuite ce message tourné dans l’inconscient de Ferag plusieurs fois. Il était court afin que Ferag s’en souvienne en totalité malgré son état. Stalfos savait Ferag assez intelligent pour comprendre le sens du message… à moins qu’il ne croie que ce ne fût qu’un rêve. (en bon dragon 10 PI qu’il était! )

La nuit était déjà avancé, Stalfos incapable de trouver un semblant de sommeil s’était plongé dans une lectures assommantes (tous les livres d’archi-mage sont assommants ), lorsqu’une idée jailli. Il plongea la main dans un des tiroirs de son bureau, et récupéra une boucle d’oreille… Un sourire illumina pour la première fois cette nuit son visage. Il détenait peut-être une solution à un autre problème.
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Squellette ressucité et heureux de l'être!
Brave à la vie, à la mort!
Maitre de Guilde et Chevalier de l'Ordre de la Ronde Table

[Feragoner]

Feragoner se réveilla surpris de voir qu’il se trouvait dans sa cellule. Son corps entier lui faisait atrocement mal. Son dos lui semblait encore en feux ainsi que ses différents muscles, pour la plupart entaillé. Sa vision embrouillée revint rapidement normal et avisa Azora qui dormait dans le coin de la cellule.

- Elle a donc survécu…je suis content pour elle se dit Feragoner.

Il regarda Tanya qui la regardait aussi.

- Alors ça va pauvre baveux de pacotille. Tu m’a fait peur tu sais….tu était vraiment prêt à te mettre à genoux face à Sacros ? D’ailleurs je crois que ta journée d’aujourd’hui va être plutôt amusante.

Feragoner sourit, il ne savait pas par contre que Tanya sentait le changement à l’intérieur de Feragoner. Des bruits de pas lui parvinrent aux oreilles. Il reconnu facilement la forme de Sacros qui s’avançait d’un pas lent. Il ouvrit la cellule et y avisa Feragoner et Azora. Un sourire apparu sur son visage et se dirigea vers Azora à pas de loup. Feragoner l’interpella alors :

- Hey….tu as pas l’air dans ton assiette…pauvre chou…dit’il dans un sourire narquois

Sacros s’arrêta net et se retourna vers Feragoner le visage tordu par la haine. Il se dirigea vers Feragoner et lui donna un coup de poing qui aurait pu réduire une planche de bois en morceaux. Feragoner se fracasse le corps contre le mur et sa main s’écorcha sur une pierre coupante. Une vive douleur lui parvint, laissant sortir un gémissement. Il leva sa main et la regarda. La plaie se refermait d’elle-même d’une vitesse lente. Feragoner regarda la plaie d’un air perplexe et il se souvint subitement. Dans son inconscience il avait entendu une voix qu’il connaissait bien lui dire :

« Ferag… écoute bien. J’ai reçu ton message. Tâche de survivre. J’ai retiré quelques runes bloquant tes capacités mentales… il incombera à toi de te libérer des autres lorsque tu le souhaitera… »

Il cacha sa main lorsque Sacros arriva rapidement. Il l’attrapa du collet et le tira hors de la cellule où il se fracassa presque le crâne sur la roche.

- Aller retour à notre belle chambre. Après ait entendu ta pitié, je vais te faire ramper et embrasser la puissance de Satan.
- Si c’est la fin….puis je avoir une dernière requête…. ?
- …..Sale Baveux…. Lui dit Sacros en lui donnant un coup de pied dans les côtes. Un bruit de craquement se fit entendre.

Feragoner grimaça de douleur, mais persista. Il demanda.

- S’il vous plait……..
- Ta gueule !!!!!
- Maître Sacros !!! cria Feragoner subitement
- Aie !!!!! dit Tanya…..tu viens de perdre le dernier once d’honneur qui te restait…si un représentant de ta race te verrai…..


Sacros hésita de donner son deuxième coup de pied et regarda le pauvre brave. Il réfléchit quelques instant puis déclara :

- D’accord !! Esclave…Qu’est donc ta requête ?
- La tunique que j’avais en venant ici…c’est un symbole important pour moi. Si je dois mourir en tant que brave….je veut que ça soit dans cette tenue.
- Je vais voir mais avant…

Sacros l’entraîna d’une main de fer dans la salle de torture où il l’attacha solidement. Il parti en n’oubliant pas de verrouiller la porte. Tanya se retourna vers Feragoner et dit :

- Tu es fou !!!! Qu’est-ce qui ta pris de dire ça.
- Bah quoi ? Le bluff a marché. Je n’ai pas le choix d’être dans cette tunique.
- Et pourquoi donc ??!!!
- Tu verras….
- Grrrr !!! je hai quand tu me dit ça !!!!!
- Hahahaha arrête Tanya…on dirait que l’on forme un vieux couple dit Feragoner en riant
- Après trois mois…c’est presque le cas !!!! cria Tanya

Feragoner sourit en attendant le retour de Sacros qui prit quand même du temps à revenir. Lorsqu’il revient, il portait dans ses bras des lambeaux d’un vêtement brun, qu’il jeta au pied de Feragoner.

- Tu es chanceux. Ils étaient presque dans l’incinérateur quand je suis arrivé…Katrina voulait les regarder, mais elle a rien découvert de très spécial.

Sacros le détacha tout en gardant son épée et son œil sur lui. Feragoner enlève ses vêtements de prisonniers et mis le reste de la tunique. Il regarda rapidement l’état d’une rune caché.

- Parfait, elle est intacte se dit’il. C’est fou comme je m’aime parfois.

Sacros le rattacha sur l’instrument de torture puis verrouilla la porte.

- Cette fois je vais commencer par t’arracher les ongles avec une pince. Ce n’est pas trop pire, mais les cris que les victimes poussent sont toujours très amusant.

Il se dirigea vers un établi et prit une paire de pinces, rouillé en une fois. Il se retourna vers Feragoner avec un sourire sadique. Sourire qui se referma lorsqu’il s’aperçu que Feragoner souriant également. Sacros le regarda quelques secondes, puis s’approcha en demandant :

- Pourquoi tu sourit baveux ?
- J’ai pensé à quelque chose d’autres…pour commencer…
- …..Quoi donc ?
- Je pourrais commencer par rayer le monde de ta présence cruelle pour le bien du monde…
- COMMENT !!! Je vais te faire ravaler ces paroles…..dit Sacros en colère.

Feragoner ferma les yeux et se concentra pour sentir sa prison. Il voyait les barreaux composés de 50 runes. Une prison parfaite. Un être extérieur qui s’y aurait rendu aurait pu voir un petit dragonnet prisonnier. Mais maintenant, ce dragonnet cherchait la fissure que Stalfos avait faite. Fissure qu’il trouva facilement. Il y passa une griffe, puis deux….puis trois… glissa sa petite patte au complet…Il réussit même à glisser sa deuxième patte. Finalement, dans un effort soutenu. Il écarta les barreaux de runes qui se désintégrèrent une par une. Le dragonnet sorti de sa cage et ouvrit les ailes tout en montrant un sourire radieux.

Sacros s’avançait rapidement vers Feragoner qui à sa grande surprise avait fermé les yeux. Probablement pour ne pas voir la souffrance que je vais lui faire pensa Sacros. Soudain, il s’arrêta, brusquement. A un mètre de Feragoner. Il senti une énergie monter, une énergie très puissante qui venait de….son prisonnier. Il fixa son prisonnier mais rien. Soudain, son prisonnier ouvrit les yeux et poussa un grand cri. Ses yeux n’avaient plus aucune rétine et était juste bleu, d’où s’échappait une vague bleuté. Le tour de ses poignets et de ses mollets s’entoura de givre et le métal, complètement gelé céda. Sacros aperçu son prisonnier tomber à genoux sur le sol. Il criait toujours. Sa tunique faite de lambeau se régénéra à une vitesse surprenante, mais ce qui impressionna le plus Sacros, c’est de voir apparaître sur le visage de son prisonnier, Gareph, un immense tatouage composé de nombreuses runes. Les runes se décollaient du visage de Gareph pour s’évaporer dans l’air. À mesure que les runes s’enlevaient, Sacros sentait l’air devenir de plus en plus froid et les plaies de Gareph se cicatriser à vue d’œil. Bientôt plus aucune des marques qu’il lui avait fait n’était visible. Ses cheveux noirs passèrent à une couleur bleu et sur sa peau, il aperçu les veines de son prisonniers qui étaient maintenant visible. Lorsque la dernière rune se dissipa, Sacros hurla en voyant deux ailes pousser dans le dos de son ancien prisonnier. Sacros se détourna pour se diriger vers la porte mais Gareph leva la tête en sa direction et posa une main sur le sol.

La pièce entière se transforma en glace. La chambre de torture était devenue une grotte de glace miniature. Sacros ne pus éviter l’attaque qui le transforma en statue de glace en une fraction de seconde. Gareph se leva, fit quelque pas, respirant à grand coup l’air froid, il fit le tour de Sacros et le regarda dans ses yeux gelés. Nulle vie n’y apparaissait, nulle haine. Juste la peur. Gareph ouvrit sa main et une lance de glace apparue d’elle-même. Il la leva au dessus e la tête de Sacros et l’abaissa d’une manière si rapide que, sur Sacros, une mince ligne noir y état apparu. Le sang, ses os, ses organes, tous furent coupés en une seule ligne. Les deux parties, absente de centre de graviter, tombèrent en même temps chacun de leurs coté, éclatant en u millier de morceaux. Gareph senti soudain une présence il leva les yeux vers la voûte et aperçu une fenêtre magique, Katrina le regardant.

Une goutte de sueur tomba du front de Katrina qui avait assisté à toute la scène. Elle recula subitement lorsque Gareph la regarda et lui dit dans un langage qui ne semblait de pas être le sien :


- Bonjour Katrina…Ça va ?
- Allo belle Sadique !!! Contente de te voir !!!!

Katrina avisa la seconde voix, féminine, elle scruta plus attentivement la vision et aperçue une succube en miniature se tant debout, la main gauche sur le cou de Gareph s’en servant comme appui. Katrina cria presque d’effroi, en se demandant qu’elle genre de choses était Gareph. Elle eu raison de croire qu’il n’était pas normal. Elle fut interpellée par Gareph qui dit :

- Tu as deux choses qui m’appartiennent. Les premières sont….mes griffes.

Gareph fit un claquement de doigts tout en marmonnant des phrases inaudibles. Katrina leva les yeux vers l’armoire et les deux griffes de Feragoner commencèrent à bouger. Elle brisèrent le sort et se ruèrent en direction de Katrina qui les évita de justesse. Elles brisèrent la porte et Katrina se rua sur son balcon. Elle aperçue les griffes qui évitaient les esclaves et qui passait au travers des sadiques voulant les arrêter Les griffes s’engouffrèrent à pleine vitesse dans le tunnel menant dans les profondeurs de la mine. Katrina folle de rage retourna à sa boule de cristal.

- Et deuxièmement fit Gareph, tu as mon anneau. Attend moi, je viens la chercher dans un instant.

Gareph tendis une main vers Katrina qui recula d’instinct. La boule de cristal commença à trembler et devint une boule de glace. Un coup de vent passa par la porte qui la souffla juste assez pour qu’elle s’écrase sur le sol. Katrina poussa un juron tout en se dirigeant vers une autre section de ses appartements.

Feragoner sourit en voyant la vision de Katrina disparaître. Il avisa Tanya et lui dit :

- Tu es libre également, tu peux partir si tu veux….
- Non !! pas tout de suite…je veux admirer le spectacle….
- ……..

Feragoner ignora la dernière phrase de la succube et se dirigea par la porte, qui de son coté, était recouverte d’une épaisse couche de glace. Il lui donna un coup de pied et elle alla s’écraser sur le mur de pierre en face de la salle de torture. Feragoner sorti rapidement et senti les gardes sadiques approcher. Lorsque les gardes le virent, leur réflexe fut de l’encercler, mais à mesure qu’il voyait la créature à qui ils avaient à faire, leur hésitation face à cet ennemi inconnu grandissait. Le chef des gardes parla en premier.

- Est tu le prisonnier Gareph ?
- Je le suis, répondit Feragoner…

Les gardes frissonnèrent, la température étant assez basse pour voir du givre apparaître sur leurs barbes rouges. Feragoner les regarda également. Il étaient tous la sauf deux, probablement entrain de garder Azora. Les gardes sadiques se regardèrent se demandant quoi faire. La lance de Glace que Gareph tenait semblait assez meurtrière et personne ne semblait vouloir s’y risquer. Un sadique téméraire tenta une approche rapide, mais son élan fut arrêté par sa décapitation rapide et par un coup de pied qui alla le jeter quelques mètres plus loin. La scène c’était déroulé très vite que la plupart des gardes ne virent pas grand-chose, hormis la tête de leur compagnon rouler sur le sol. Ce fut le signal de l’attaque des sadiques qui se ruèrent sur Gareph presque en même temps. Gareph sourit en sautant à la dernière seconde pour éviter les coups de sabres. La plupart des sadiks s’entretuèrent dans un gargouillis assez éloquent et Gareph finit ceux qui restaient en quelques coups de lance bien placé. Il se dirigea ensuite vers les cellules afin de délivrer Azora. Deux ne serait pas de trop pour sortir de cet endroit. Il s’y dirigea rapidement afin de surprendre les deux gardes qui restaient. Feragoner sentait arriver ses griffes à grande vitesse. Elles étaient presque rendues à l’intérieur de la mine. Gareph se dépêcha et arriva en vu des deux gardes qui gardait la cellule où Azora était enfermée. Feragoner courra en direction du premier qui s’aperçu de lui la seconde avant que la lance se lève. Le second sadique leva son épée, mais il fut rapidement mis hors d’état de nuire. Feragoner s’avança vers le l’immense cadenas qui retenait la porte de la cellule, posa sa main dessus pour le geler et le désintégra en fermant son poing afin de l’écraser. LE cadenas tomba en un millier de petits morceaux. Feragoner ouvrit la porte.

Azora restait assise tranquillement à regarder les deux gardes qui jetait des regards un peu partout. Elle avait entendu un grondement sourd venant de la chambre des tortures et se demandait qu’est ce que ça pouvait être. Lorsqu’elle aperçu les deux gardes se faire tuer en même pas trois secondes sous, ses yeux, et la porte de la cellule s’ouvrir, elle écartilla les yeux de surprise. Elle regarda attentivement la créature postée devant elle. Forme humanoïde, portant une cape étrange. La forme avança rapidement et dit :


- Azora c’est moi ! dit Feragoner
- Gareph ??!!!
- Oui, j’ai pas le temps de t’expliquer, il faut vite sortir, mais avant…
- Att….. voulu dire Azora.

Feragoner l’interrompra et posa une main sur le sol. Une fontaine en argent avec un liquide bleuté à l’intérieur apparu. Feragoner goutta le liquide et sourit. Il sorti une gourde et la rempli.

- D’où sort tu cette gourde dit Azora, en faisant attention de ne pas trop le regarder étant donné son changement apparent.
- Je l’ai piqué à un garde mort. Tien. Dit Feragoner en lui donnant la gourde. Tu va la boire quand tu seras vraiment en danger. D’accord ?
- Mais….

Feragoner la regarda un moment. Les yeux d’Azora le fuyaient. Les deux griffes arrivèrent tout d’un coup en face de Feragoner.

- Ah tien, les voila dit’il en souriant.
- Qui est tu enfin !!!!?? Demanda t’elle…

Feragoner ne dit rien lorsqu’il mit ses griffes dans son dos. Il voulu donner la gourde à Azora qui refusa.

- Je ne bouge pas d’ici jusqu'à ce que tu m’aies expliquée qui tu es !!! et pourquoi tu es ici…

Tanya dit en ricanant :

- Hahaha tu es piégé mon chou !!!

Feragoner soupira en regardant Azora. Pourquoi veulent t’elle toujours savoir…. ? Se dit’il…Il s’assit sur le dol en face d’elle et la regarda un moment. Puis il lui dit :

- Nous n’avons pas beaucoup de temps alors je vais être bref…..Mon vrai nom est Feragoner. Je suis un Chevalier de l’Ordre de la Ronde-Table. Ma race n’est pas humaine, ceci n’est qu’une forme afin de passer inaperçu, dans la réalité je suis un dragon, brave, le seul qui existe en ce moment. Je suis venue ici car j’ai trahis l’honneur des braves en torturant une succube que voici.

Tanya apparue à Azora qui frissonna de dégoût en voyant la créature maléfique. Tanya eu un sourire machiavélique et lui envoya un bisou.

- Je suis avec cette succube depuis environ trois mois, et je suis venue ici afin de me repentir d’une faute grave et surtout, de la tache que j’ai faite à la cause brave. Mon maître, avait scellé mes pouvoirs et mes habiletés jusqu’à ce que ma rédemption soit accompli. Ce qui semble être le cas.
- Je crois que je n’aurais peut-être pas du demander se dit Azora.

Elle se leva subitement et pris la gourde que Feragoner tenait toujours dans ses mains. Celui-ci sourit en la suivant au dehors de la cellule. Elle pris l’épée d’un des gardes sadiks puis demanda à Feragoner.

- Bon Monsieur le dragon, Katrina sais sûrement la situation ici, l’entrée de cette grotte est probablement fermée, sans compter les troupes qu’elle a du mobiliser.
- C’est trop étroit ici, pour que je puisse prendre ma forme normale dit Feragoner, cependant….on peut se rendre très rapidement à la surface…et en plus…le plafond est assez haut.
- Comment ? demanda Azora perplexe.
- En volant répondit Feragoner, je suis un dragal quand même….

La cape de Feragoner se divisa et deux ailes apparurent. Azora recula de quelques pas avant de soupirer. Feragoner tendis son bras qu’Azora agrippa fermement.

- On est parti accroche toi bien !!!! dit Feragoner.

Azora fit un signe de tête et Feragoner s’envola à toute vitesse en direction de la sortie. Ils étaient chanceux car le chemin était assez haut pour permettre à Azora d’être dans les aira sans risque de toucher le sol. Ils parcoururent la distance les séparant en moins de dix minutes, Feragoner étant beaucoup moins rapide que ces griffes. Lorsqu’ils aperçurent la lumière du jour au fond du tunnel, Feragoner dit d’une manière rapide :

- Une fois au dehors, je vais arrêter brusquement et nous commencerons la libération de cette mine du joug sadique.
- Mais !!! À cause de la barrière de Katrina, je ne peux invoquer mes pouvoirs divins. Elle utilise un instrument afin de garder le sort intact, il faudrait le trouver et le détruire.
- Ok !!! Nous allons aller vers les appartements de Katrina, tu entreras et je m’occuperais des sadiques au dehors.
- D’accord !!! cria Azora.

Feragoner entra dans la lumière solaire du désert et Azora se protégea les yeux, tout en regardant du mieux possible. Feragoner fit quelques tours de la mine afin de regarder les arrangements sadiks. Certains tentèrent de le toucher avec des flèches mais sa rapidité fut assez pour les esquiver. Lorsque Azora lui fit signe que ses yeux étaient en état, il fonça rapidement vers les quartiers de Katrina et s’arrêta brusquement au dessus du petit balcon. Azora se laissa tomber et rentra dans les appartements sombres. Feragoner, lui, se laissa également tomber sur le sol, et se posta rapidement en face des escaliers, une armée de gardes en avant de lui.
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[Feragoner]

Bon désolé pour le retard.... Canicule, et manque d'inspiration ca aide pas
Mais bon le voila sorti tou beau tout chaud

Bonne lecture

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Azora rentra lentement dans la pièce qui était tamisée grâce à quelques chandelles allumée. Elle s’arrêta un moment afin de donner du temps à ses yeux de s’habituer à la noirceur. Elle entendit des cris ainsi que des bruits de métal, Feragoner avait donc commencé sa bataille. Azora rentra plus profondément dans la pièce. Elle sentait la présence de Katrina dans la pièce, comme si elle était partout. Les sens en alerte, elle avança épée levée.

- Ah ?.....Je croyais que c’était Gareph qui allait venir….je suis quelque peu surprise.

Des torches s’enflammèrent d’elle-même, plongeant la pièce dans un éclairage continue. Azora leva son épée par réflexe et Katrina apparu. Elle portaient une armure noire et rouge, sans casque et avaient deux épées dans ses mains. Les deux épées étaient sensiblement identiques. Celle de droite était plus longue et avaient la lame noircie tandis que celle de gauche était plus courte et la lame rayonnait d’une blancheur divine.

- Je l’aurais combattue avec nos deux épées, je me demande quel genre de dénouement il aurait mais…étant donnée que c’est toi, l’issue est déjà décidé.

Azora leva une boule de cristal qui était de couleur rouge sang. Katrina la toucha et de la vapeur rouge sorti de ses doigts pour aller se fondre à l’intérieur.

- Cette boule est la clef qui permet à ma barrière de rester en place. Néanmoins tu devras me vaincre.

Katrina déposa la boule rouge sur un socle noire qu’elle posa sur la table en arrière d’elle. Elle s’avança en direction d’Azora, les deux épées levées. Azora leva son épée sadique qui ressemblait d’un cimeterre en plus gros. La lame étaient écorchée et commençait à rouillée.

- Tu ose utiliser ma propre épée contre moi dit Azora ? Père doit se tourner dans sa tombe….

Katrina lui envoya comme réponse qu’un sourire sadique et fonça sur elle les deux épées levées. Azora évita de justesse le premier coup venu de la vertical et dévia le deuxième coup qui lui aurait transpercée le ventre. Elle recula subitement et regarda Katrina avancer vers elle lentement, faisant tournoyer les deux épées.

- Tu ne fais pas le poids face à moi dit Katrina. Tu sais que j’ai toujours été la meilleure aux armes…Sans tes pouvoirs tu ne peut rien contre moi !!!!!

Katrina bougea d’une telle rapidité que Azora fut prise par surprise, elle bloqua avec difficulté le premier assaut, Katrina entaillant ses côtes à l’aide de la deuxième. Azora grimaça de douleur. Elle plongea évitant avec une chance inouïe, les deux coups suivants.

- Hahahahaha ria Katrina, on dirait une petite souris qui essaie de s’enfuir…Ton œil perdu ne doit pas beaucoup t’aider…n’est-ce pas ?

Azora se releva rapidement, si elle ne faisait qu’esquiver les coups, elle mourrait. Elle fonça sur Katrina qui l’attendit, la pointe de sa lame frappa l’armure qui resta intacte. Le cimeterre se cassa en deux et Katrina agrippa la gorge d’Azora en riant presque.

- Hahaha cher sœur….pensait tu sérieusement que ta misérable lame allait pouvoir me blesser ?? Tu es trop naïve…

Elle lança Azora qui alla s’écraser sur le mur à quelque mètres de la. Elle se releva avec peine, cracha du sang et se releva pour regarder Katrina marcher lentement, épée en croix.

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Feragoner regardait les troupes sadiques s’amasser de plus en plus devant lui. Toute les prisonniers avaient probablement été renvoyé vers leurs cellule afin de laisser le champs libre aux gardes pour qu’ils fassent leur travail du mieux possible. Feragoner était très calme ses deux griffes à coté de lui.

- Alors Tanya, qu’en pense tu ?
- Euh….un bon ramassis de…comment dire….de chair ? hihihihi….
- Mouais….on va dire….plutôt de pauvres sadiques au mauvais moment à la mauvaise heure…
- Boaf...si tu veux…répondit Tanya en soupirant.

Les sadiques se rapprochaient tranquillement. Les plus près tentèrent d’analyser cette créature qui était arrivé en volant. Leur ennemi ne semblait pas vouloir bouger, bien décidé à garder l’escalier qui menait aux appartements de Katrina. Les sadiques continuèrent à avancer et coururent vers lui après quelques secondes. Feragoner les regarda d’un air stoïque…soupira…puis dit :

- Ils n’apprendront jamais soupira t’il.

Ses yeux devinrent bleus et des éclairs parcoururent ses griffes. Il attendit que les sadiques soit au plus près puis commença sa défense. Ses griffes coupèrent lames, armures et chairs comme un couteau dans du beurre chaud. La première ligne sadique, qui convergeait toujours vers Feragoner, fut emportée dans la mort par la danse meurtrière qu’il causait avec ses griffes. Lorsqu’il senti que ses griffes ne touchait que le vide, Feragoner s’Arrêta et regarda devant lui. Des sadiques en morceaux étaient étendus à ses pieds et il n’avait pas bougé d’un mètre. Les autres sadiques le regardèrent éberlué et ne bougea pas. La plupart tremblait de peur et ne voulait pas avancer.

- Tu parles de gardes toi…dit Tanya, ils voient un peu de sang et ils iraient voir leurs mamans.

Feragoner laissa tomber ses deux griffes qui se plantèrent dans le sable à coté de lui. A l’aide de ses deux mains, il forma une boule d’énergie bleue qu’il fit grossir. Les sadiques n’osèrent pas bouger, la peur les paralysant. Ils ignoraient les ordres de leurs supérieurs les sommant d’avancer et de détruire cet ennemi. Lorsque la boule fut assez grosse à son goût, il la lança en direction des sadiques, qui voulurent reculer. La boulle de glace se transformant à mi-chemin en une vague de glace meurtrière qui frappa les sadiques apeurer. Elle se dirigea loin avant de s’évaporer et lorsque Feragoner regarda plus en détails, un nombre incalculable de sadique jonchait le sol, tous recouvert d’un givre bleu.

- Mort de froid ? demanda Tanya.
- En effet, ça été rapide…..le corps s’est gelé et les organes ont cessé de fonctionner.

Le reste des gardes furent encore plus impressionné et refusèrent d’avancer lorsqu’une voix s’écria :

- Hahahaha !!! Bande de trouillard…ce n’est qu’un seul homme….laissez moi vous aider.

Feragoner regarda plus attentivement et vit Yassef s’avancer parmis les décombres. Il portait une longue robe noire ainsi qu’un bâton de couleur noire, terminé à son sommet avec un immense rubis. Yassef se posta en face de Feragoner, puis murmura des paroles inaudibles, le rubis se mit à tourner et à rougir de plus en plus. Yassef leva et pointa son bâton et une flèche de feux partis en sa direction. Feragoner concentra rapidement de l’énergie dans sa main et frappa le sol. Le mur de glace se forma instantanément et la flèche de feux le frappa de plein fouet. Feragoner fléchit devant la puissance démoniaque. Feragoner se concentra et le mur de glace tint bon, éteignant la flèche.

- Il ma pris par surprise se dit Feragoner. Quelle puissance !!!
- Hahahaha ria Yassef….alors impressionné ?
- Je croyais que Katrina était la plus puissante….dit Feragoner
- Hahahaha pauvre fou….elle n’est la que pour une couverture. Jamais nous ne laisserions une ancienne brave tout contrôler…il y a toujours un risque qu’elle redevienne comme avant…et maintenant…passons aux choses sérieuses….

Yassef commença à prononcer une incantation et planta son bâton en avant de lui. Feragoner lui lança de nombreuses boules de glace que le rubis du bâton absorba sans problèmes. Yassef incantait de plus en plus fort puis soudain il s’arrêta de parler. Feragoner attendit un résultat puis Yassef dit…

- Voyons ce que tu vas faire…face à tes compatriotes…..
- Qu…..

En arrière de Yassef, se massait de nombreux prisonniers. Ils avaient les yeux rouges et grognaient. Ils étaient tous armés de leurs pioches ou de leurs marteau. Ils passèrent un Yassef souriant et se dirigèrent vers Feragoner.

- Oh oh dit Tanya….tu pourrait perdre ta rédemption hihihi, ça serait tellement marrant.
- Oh oui !!! Mais je ne sais pas si nous pourrions être ensemble encore dit Feragoner…
- Ca serait dommage en effet hihihihi, je m’amuse si bien en ta compagnie mwhahahaha !!!

Feragoner serra ses griffes en arrières de son dos et se mit en position de combat à main nue. Une fine couche de givre enveloppa ses poings et ses pieds et il attendit. Les prisonniers crièrent à l’unisson dans un grognement incroyable qui fit presque trembler les parois de pierres. Ils foncèrent en courant vers Feragoner, qui les attendait en souriant.

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Katrina regardait la pauvre Azora se relever, la bouche ensanglantée. Elle mis ses épées en croix et avança.

- Tout ce que j’ai fait, c’était pour que tu restes avec moi dit Katrina.
- J’aurais préférée la mort…dit Azora regardant sa sœur dans les yeux.
- Je ne voulais pas que tu meures, je te voulais pour moi…
- Et embrasser la cause sadique ? Tu es pathétique….
- NE ME JUGE PAS !!!!! Cria Katrina en fonçant sur Azora.

Elle attendit la dernière seconde pour se baisser, sentant les deux épées se croiser au dessus de sa tête, elle profita de l’ouverture pour plonger sur Katrina qu’elle renversa. Elle réussi à lui donner des coups de poings au visage avant de recevoir un coup de pommeau sur la tête. Azora se dégagea rapidement, reculant afin de gagner un peu de temps pour se libérer de son étourdissement. Katrina se releva rapidement, passa sa main en dessous de son nez et renifla afin d’essayer d’arrêter le flot de sang. Elle cracha le trop et se rua sur Azora qui titubait un peu plus loin. Dans sa vision brouillée, elle vit Katrina courir vers elle. Sa vision redevint quasi-normal au bon, moment, lui permettant d’esquiver presque parfaitement le coup donné L’épée lui érafla un épaule avant de tomber sur le sol, elle parvint à éviter la deuxième épée, qui coupa un chandelier du mur et qui tomba sur le sol d’un bruit sourd. Azora se baissa pour l’attraper, afin de se donner un instrument de défense face aux attaques acharnées de sa sœur.

- Tu veux tant que ça me quitter ??!!! Cria Katrina en continuant ses attaques
- Si je pars c’est avec toi !!!! répondit Azora en bloquant le plus d’estoc possible.

Certains l’atteignirent aux cotes, lui arrachant de plus en plus de morceaux de vêtements. De ses guenilles qui lui servaient de vêtements, ils ne restaient que le vulgaire soutien gorge de tissus et son sous vêtements. La gourde ne tenait qu’avec quelques fils de cordes tout au plus. Tout son corps comportaient de nombreuses entailles et ruisselaient de sang. Elle posa un genou sur le sol tentant de reprendre sou souffle. Elle regardait Katrina de son seul œil valide.

- Tu es si belle quand tu es dans cet état dit Katrina. On dirait une petite créature apeurée…blessée, attendant sa mort.
- Vas-y, si tu veux me tuer. Tu es bien partie pourtant…
- Azora…ta force d’esprit ne cessera toujours de m’étonner. Je vais te faire dons d’un dernier cadeau, avant que je te garde pour l’éternité, pour moi toute seule…

Katrina lui lança l’épée argentée qu’elle avait et garda celle en noire.

- Peut-être combattras tu mieux avec ta propre lame.

Azora agrippa son épée puis se releva. La lame allait résister à la force de celle de Katrina, cependant, elle restait plus faible étant donnée qu’elle n’avait pas de liens avec ses pouvoirs divins. Azora tenta tout de même la carte du combat a l’épée, peut-être allait t’elle la vaincre, après tout. Toutes ces années à miner dans les profondeurs de cette montagne lui avaient permis de garder sa musculature qu’elle avait gagnée avec ses années d’entraînement. Katrina semblait plus maigre qu’auparavant.

- Elle maîtrise juste plus la technique que moi, à présent…je crois avoir une chance se dit’elle.

Elle fonça, ses deux mains sur l’épée, vers Katrina qui l’attendait fermement. Azora frappa en direction du cou de Katrina qui était à découvert. Katrina sourit et se baissa esquivant le coup d’épée d’Azora qui fendit l’air, créant presque un coup de vent. Katrina profitant de l’ouverture frappa Azora en direction des cotes. Elle repris le contrôle de son mouvement et para le coup à quelques centimètres de son corps. Des étincelles retombèrent sur le sol au contact des deux lames. Azora redonna rapidement un deuxième coup que Katrina para difficilement. Le bout de la lame effleurant l’armure noire causant une entaille peu profonde. Katrina recula vers la table où était placé la boule rouge.

- Impressionnant….durant ces trois années tu as réussi à t’améliorer.
- Contrairement à toi !!!! dit Azora en courant vers elle de nouveau.
- Cependant moi aussi j’ai appris des petits tours….

Katrina toucha la boule et son bras fut parcouru d’éclairs rouges. Elle leva la paume de sa main et du feux en jailli tel le crachement de feux d’un dragon. Azora tenta de se protéger avec sa lame, mais les flammes lui léchèrent le corps. Le reste de ses vêtements prirent feux et brûlèrent sa peau. Azora parvint à se jeter sur le sol en roulant, ses derniers morceaux de vêtements s’enlevèrent d’eux même suite aux brûlures reçues. La gourde roula un peu loin, pour se coller sur le mur. Azora resta sur le sol, nue, le corps parsemée de multiples brûlures.

- Oups !!! Je crois que j’y suis allé un peu fort dit Katrina en s’approchant du corps d’azora.

Une odeur bizarre commençait à remplir les lieux, sûrement du au résultat de la chair quelque peu brûlée d’Azora qui commençait à se relever malgré ses blessures. Katrina ne lui laissa pas le temps et lui donna un coup de bottes dans les côtes. Azora cria de douleur, mais Katrina continua pendant quelques secondes.

- Tu ne partiras plus jamais !!!! JAMAIS !!!!! Cria t’elle en donnant un dernier coup de bottes.

Azora gémissait sur le sol, son épée toujours dans sa main droite, des larmes coulant de son unique œil. Katrina reculant, observant sa sœur quasi inerte sur le sol. Azora parvint à tourner la tête et à regarder Katrina. Son œil était rouge de larme et elle tenta de se relever, mais sans succès, elle retomba sur le sol avec une forte respiration.

- Pourquoi t’entête tu à te relever…tu as perdu…
- Je….veut retrouver…. Dit Azora cracha du sang…
- Oui? demanda Katrina…
- Ma sœur comme je l’aie connue, et non en instrument du mal…
- Tu es vraiment bouchée ma chère, je l’ai fait pour nous sauver de la mort…
- Tout en rejetant nos principes et la confiance de notre père….

Katrina se releva rouge de rage et s’approcha d’Azora, épée pointé.

- Je vais te faire ravaler ses paroles !!!
- Aurais-je toucher la corde sensible ? dit Azora avec un petit sourire.
- Je suis plus puissante que j’ai jamais été…..

Elle donna un coup de pied à Azora qui roula sur le coté afin de l’éviter. Elle roula vers le mur le plus près, et s’arrêta à quelques centimètres de la gourde. Azora l’avisa et un sourire éclaira pendant quelques secondes son visage.

- Je vais te montrer….ma chère sœur…que ton pouvoir n’est rien…dit Azora en se relevant.

Le coté gauche de son ventre était totalement bleue, du au coups de bottes de Katrina. Son bras droit semblait forcer afin d’empêcher son épée blanche de tomber sur le sol. Katrina la regarda presque en riant.

- Comment va tu me le prouver… ? Tu es a peine capable de tenir ta lame.
- Comme ceci…dit Azora en bougeant son pied gauche en dessous de la gourde.

Sous les yeux ébahis de Katrina, Azora fit voler en face d’elle la gourde qui étaient sur le sol avec son pied et l’attrapa de sa main encore libre. Elle fit sortir le capot d’un coup de pouce et elle engloutit le liquide d’un seul trait jusqu'à la dernière goutte.

- J’espère que tu avait raison se dit Azora en pensant à ce que Feragoner lui avait dit.

Elle senti le liquide d’une fraîcheur qui semblait surnaturelle descendre le long de son œsophage, puis disparaître à l’intérieur de son corps.

- C’est tout ?? dit Katrina. Tu as bu une gourde d’ea….


Katrina ravala soudain son dernier mot. De la vapeur bleuté se diffusaient hors de la peau d’Azora. Katrina vit les blessures de sa sœur se cicatriser parfaitement, rendant sa peau clair et lisse. Son cache œil tomba, dévoilant un œil entièrement bleu d’où une petite lumière blanche s’illuminait en son centre. Ses cheveux reprirent leur couleur bleue qu’elles avaient auparavant. De sa peau nue, une armure argentée se forma progressivement autour. Katrina reconnut le sceau de leurs groupes. Deux épées formant une croix, avec un soleil au dessus. L’épée fut recouverte d’une mince couche blanche qui ressemblait à la douceur visuelle des premières neiges. L’éclat de la lame parut doubler, étant donné la quantité de lumière qu’elles reflétaient.

Azora voyaient maintenant toute la magie diabolique autour d’elle. Elle ne voulait pas voir le résultat à l’extérieur. Elle n’avait cependant dans ses yeux qu’une chose, la source de ce pouvoir. La boule de cristal rouge, alimentait d’elle-même toute l’énergie maléfique de la mine, Azora le voyait parfaitement. La puissance s’évaporer de la boule pour se fusionner avec les matériaux tout autour d’elle formant une prison de mal. Azora courut vers Katrina, elle allait devoir s’en débarrasser avant la boule. Katrina voyant sa sœur arriver à grande vitesse, posa sa main sur la boule et refit le sort qui l’avait mise hors d’état de nuire quelques minutes avant de revenir sous cette forme. Les flammes sortirent à toute vitesse de la paume ouverte de Katrina. Azora leva son épée et les flammes l’engouffrèrent, Katrina ria un court moment avant de s’apercevoir qu’Azora était à portée d’épée. Katrina leva la sienne juste à temps pour parer l’assaut qui la déstabilisa. L’épée annula la brume noire qui recouvrait l’épée de Katrina et elle la lâcha subitement en criant. Sa main saignait abondamment.


- Mon épée ma trahie…père avait dit que jamais elle me trahirait…. !!!!!

Azora profitant du désespoirs psychologique de sa sœur, leva haute son épée au dessus de la boule rouge et la baissa de toute ses forces. L’épée passa de bord en bord et la boule explosa en un millier de petite particule. Azora senti ses pouvoirs divins revenir presque instantanément. Elle passa son épée sur sa main gauche, et de sa main droite, posa une paume sur le front de Katrina encore déstabilisé. Elle prononça une phrase rapide, sa paume prenant une couleur blanchâtre et Katrina sombra dans l’inconscience. Elle entendit un rugissement qui fit trembler les murs et le plafond, faisant tomber du sable et de la poussière. Elle posa rapidement Katrina sur le sofa rouge et couru vers la porte porter assistance à Feragoner.

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Les prisonniers, l’esprit contrôlé par Yassef, coururent à toute vitesse vers Feragoner. Les poings et les mains de Feragoner étaient maintenant devenus de couleur bleu grâce à la couche de givre et attendit. Les premier donnèrent un assaut de tout ce qu’il y a de plus normal. Yassef ne faisait que contrôler leurs esprit et n’affectait en aucun cas leurs habiletés Feragoner esquivait d’une facilité grotesque les coups portés contre lui et renvoyait les attaquant sur le sol grâce à se poings et pieds. Un prisonnier touché tombait raide sur le sol et son corps devenait d’une couleur presque bleu. Il se taillait un chemin, évitant avec rapidité les coups que lui-même trouvait d’une lenteur, cependant, le nombre d’armes porté contre lui augmentait quelque peu la difficulté d’esquive. Feragoner concentré et se servant de ses habiletés de dragal savait où était chaque personne autour de lui, il bougeait presque comme un anguille, sautant courant, attaquant, les prisonniers tombaient comme des mouches sous le regards d’un Yassef pas vraiment satisfait. Après quelque temps d’observation, il leva son bâton et frappa le sol. Un grondement fut perçu et les prisonniers s’arrêtèrent soudain pour retourner de manière apeurée en direction de leurs cellules.

- Tu est….intéressant fit Yassef
- Ah bon ? Pourtant je me trouve très normal…
- Tes habiletés défi ce que les humains, nais, ou elfes peuvent faire…qui est tu donc ?
- N’importe quel humain, nain ou elfe s’il s’entraîne peuvent acquérir des habiletés intéressant fit Feragoner.
- En effet fit Yassef, cependant….Tes habileté sont plus l’air inné qu’apprise. Tu maîtrises la glace comme un démon maîtrise le feu.
- Ah tu crois ? Un démon c’est un démon, rivaliser avec eux est assez difficile.

Yassef sourit en remettant son bâton en avant de lui, Feragoner fit apparaître ses griffes et se prépara. Le mage dessina rapidement des signes sur le sol et parla rapidement. Quatre épées enflammées apparurent autour de lui, tournoyant sur elle-même. Il pointa Feragoner de son index et les quatre épées fondirent vers lui à une vitesse surprenante. Des éclairs bleus parcoururent ses griffes et il fonça sur les quatre épées. Il les évita tout en les tranchant, son agilité lui permettant d’éviter les épées même dans leurs rotations meurtrières. Les quatre épées furent désintégrées, la glace les éteignant. Feragoner aperçu Yassef qui semblait fatigué, pourtant il n’avait pas lancé beaucoup de sorts. Yassef paru troublé, et fut soudain pris de violente convulsions. Il s’écria fortement :

- Non maître attendez !!!!! Je peux m’en occuper !!!! Attendez !!!! Je vous en supplie !!!
- Il est drôle fit Tanya….Il pleure à son maître hahahaha !!!!

Les convulsions cessèrent, puis Yassef parti en volant tout en riant. Feragoner s’envola vers lui rapidement. Ses griffes brillèrent dans ses mains et donna un fort coup dans le torse de Yassef. À la dernière seconde, un mur de flammes noires s’éleva et le coup de Feragoner fut stoppé net. Il essaya de le forcer mais un coup invisible le frappa et il recula de plusieurs mètres. Des lances entourées de flammes noires l’entourèrent instantanément. Ils foncèrent ensemble dans sa direction, il s’envola pour les éviter, mais son instinct lui dicta de bifurquer à gauche. Une lance lui lacéra la joue droite et il s’arrêta. Des dizaines de lances noires volaient maintenant autour de lui.

- Merde !!!! pesta Feragoner, je l’ai sous estimé. Ce n’est pas un mage normal.
- Hahahaha, Bonne chance mon chéri fit Tanya.

Les armes noires foncèrent sur lui une après les autres, le poursuivant dans ses déplacements. Les armes arrivait de tout les cotés. Elles étaient de plus en plus précises, mais Feragoner sourit.

- Hey Yassef !!!!! Cria t’il…
- Quoi ? fit la voix de Yassef qui était différente. Grave sortant presque d’outre tombe.
- J’espère qu’il y a assez d’humidité dans l’air se dit Feragoner, sinon….
- Tu as déjà vu un blizzard dans le désert ?

Avant que Yassef pu faire un seul mouvement, les yeux de Feragoner luirent de manière forte, signe de la concentration de ses habiletés. Un vent s’éleva et un énorme nuage noir apparu, bloquant le soleil sur la totalité de la mine. Las température descendit à des niveaux jamais vus dans cette région du monde, Yassef sans plus attendre, ordonna à ses armes volantes de foncer sur Feragoner. Elles arrivèrent à leur vitesse la plus grande, pour le transpercer de toute part. Rendue à moins d’un mètre de lui, un violent blizzard apparu soudain, englobant un espace restreint autour de Feragoner. Le blizzard formé de cristaux de glace coupant, désintégra la totalité des lances, et Yassef recula subitement pour ne pas se faire attiré à l’intérieur. Le blizzard tournoyant autour de Feragoner continua de plus belle. Il fonça sur Yassef qui fut ensevelit malgré lui dans le blizzard de glace. Son mur de flammes noires le protégea un moment, mis sous les coups porté par Feragoner, en plus des morceaux de glace, le mur se dissipa. Yassef fut déchiqueté par les morceaux de glace et fut transpercé à de nombreux endroits par Feragoner qui lui donna un coup de pied qui le fit embrasser le sol. Feragoner arrêta le blizzard et descendit, il posa ses mains sur la roche et de l’énergie passa de ses bras pour se diffuser dans la pierre. La pierre se changea en glace et des pieux sortirent un peu partout, changeants la mine en un terrain sorti droit des profondeurs glaciales du nord. Feragoner s’avança vers Yassef, il était enseveli sous une épaisse couche de glace, et il ne semblait pas vivant.

- Avec les coups que je lui ait donné…je ne crois pas qu’il va se relever…
- Hahahaha fit Tanya, tu la bien battu. Mais des surprises on n’en n’a toujours….
- Qu’….

Feragoner le senti soudain. Une forte puissance démoniaque émanait de Yassef. La glace commença à craquer et Feragoner sauta quelques mètres en arrière. La glace éclata et Yassef remonta en lévita et alla se placer à quelques mètres de Feragoner. Yassef parla d’une voix que Feragoner connaissait bien.

- Hahahaha !!!! Tu t’es bien occupé de mon serviteur vulgaire humain, tes habileté son incroyable mais….

Yassef fut pris de convulsions violentes et il explosa dans une fontaine de sang. Une flamme se tenait à la place de Yassef. Elle grandit et un démon apparu. Il toisa Feragoner d’un regard arrogant puis dit :

- Je vais te faire ramper sale humain, aucune de tes habiletés ne pourront me vaincre. J’emmènerais ton âme dans les enfers et je te torturais pour l’éternité.
- Tu est dans mon élément répondit Feragoner….et tu as fais une erreur monumental…

Le démon le regarda d’un air suspicieux et Feragoner continua.

- Je ne suis pas un humain.

Une aura bleue enveloppa Feragoner et sous le regard surpris du démon, un dragon bleu avec des teintes mauve et argenté se tenir devant lui. Feragoner poussa un rugissement puis regarda le démon sortir un fouet et une épée de flamme.

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Azora, grâce à son armure, ne glissa pas lorsque ses pieds touchèrent la surface glacée du balcon des appartements de Katrina. La mine entière était recouverte de glace. Elle aperçu un dragon bleu avec teinte mauve et argenté regarder un démon qu’elle reconnu immédiatement.

- Feragoner disait donc vrai…j’avais de la misère à le croire.

Elle descendit en vitesse et courra, vers Feragoner dans l’espoir de lui porter assistance.
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Brave Dragon, Flooder de Forum n°3,
Brave, Afin de faire Régner l'Ordre et la justice parmi les Nains.
LES RENNES VAINCRONTS!!!
Chevalier de la Ronde Table

[Feragoner]

- Tien tien, tu te décide enfin ? dit Tanya, maintenant assise sur la tête reptilienne de Feragoner. Faut aussi dire que j’ai plus de place pour m’allonger ici hihihi, rajouta t’elle en se couchant sur la tête de celui-ci.

Celui-ci soupira, faisant sortir de la vapeur glacée de ses deux narines étroites. Le démon avait sorties deux armes que Feragoner connaissait bien pour en avoir côtoyé quelques rare fois durant son temps sadique. Il semblait le regarder d’un air suspicieux comme s’il réfléchissait à quelque chose, soudain il rit d’un rire trahissant son envie de tuer et de carnage.

- Feragoner de la Ronde-Table n’est ce pas ? Hahahaha Satan me donneras une immense récompense pour t’avoir réduit en poussière ria t’il, montrant ses dents.
- Satan m’en veut toujours ? Pauvre lui, s’il veut ma vie, il n’aura qu’à venir en personne…il sais pourtant que tous ces subordonné sont des faibles.


Le démon grogna puis coura vers Feragoner dans l’intention d’en finir le plus possible. Le dragal l’attendit et ses yeux devinrent entièrement bleu et un cône de givre sorti de sa gueule et frappa le démon de plein fouet. Feragoner sourit, mais se transforma en surprise lorsque le démon, sorti du givre comme rien n’était, Feragoner évita de justesse le coup d’épée, mais le fouet s’enroula autour de son cou. Le démon tira sur le fouet, afin de faire tomber son adversaire qui résista. Feragoner agrippa le fouet avec une de ses pattes et tira également. Le démon grogna en tirant de toutes ses forces, mais Feragoner lui donna un coup d’aile qui l’atteignit au visage. Le démon lâcha prise en reculant de quelques pas. Feragoner en profita pour détruire le fouet qui tomba en poussière. Il fonça ensuite sur le démon et cracha quelques boules de glaces qui le firent reculer. Il se donna une poussée vers le haut à l’aide de ses ailes et tomba en direction du démon qui disparu sous ses yeux. La glace se cassa en morceaux sous le poids et Feragoner regarda autour de lui. Une forte douleur lui transperça le dos, suivi d’une petite explosion qui l’engouffra dans les flammes. Le démon apparut, volant au dessus de lui. La boule de feux qu’il venait de lancer avait touché sa cible de plein fouet. Deux ailes émergèrent de la poussière et le démon relança quelques boules de feux dans l’espoir de clouer au sol son adversaire. Cependant, Feragoner le bâti de vitesse et évita les projectiles qui explosèrent sur le sol en arrière de lui. Il fonça dans un rugissement sur le démon et commencèrent à se battre dans le ciel, toujours couvert d’épais nuages noirs.


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Azora, courait vers Feragoner qui fixait le démon. Elle les attendit parler, mais n’y prêta pas vraiment attention, voulant l’atteindre avant qu’il n’attaque. Elle était sur le point de l’interpeller lorsqu’il s’élança contre le démon qui venait de courir également en sa direction. Azora se protégea comme elle pu des bloc de glace qui se brisait sous le poids des deux créatures, elle recommença à courir vers Feragoner, mais manqua se faire happer par la queue de celui-ci. Une des épines de B-F lui passa à quelques centimètres en avant de son corps.

- Fiou !!!

Elle s’arrêta, regardant le combat qui se déroulait. Feragoner semblait avoir l’avantage, mais le démon se téléporta dans les airs au dessus de lui. L’explosion causée par la boule de feux ne fit même pas fondre la glace qui, seul le poids des deux adversaires avait réussi à lui faire éclater des morceaux. Azora aperçue Feragoner s’élancer dans les airs et ce fut un combat de griffes et de mâchoires contre l’épée enflammée du démon et ses sorts destructeur. Elle fut un moment captivée par la violence du combat et pensa soudain à quelque chose : Les prisonniers. Elle devait les faire sortir de cette prison et les mettre en sûreté. Elle se dirigea rapidement vers la prison, sous le combat acharné de Feragoner.

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Feragoner venait d’éviter un coup de l’épée enflammée et avait redonné un coup de griffes qui avaient lacérée une bonne partie du torse du démon qui ruminait de rage. La température extrêmement froide l’empêchait d’utiliser la pleine partie de ces pouvoirs. Il grogna en fonçant sur le dragon qui commençait sérieusement à l’énerver. Il en avait détruit presque des villes entières à lui seul et ce n’était pas un minable dragon qui allait le faire disparaître de la surface de ce monde. Le dragon s’attendait sûrement à un autre coup d’épée, mais le démon allait lui faire une petite surprise. Il évita tant bien que mal les boules de glace de son adversaire puis il se téléporta une deuxième fois, mais cette fois en dessous de lui où il savait que les écailles étaient le moins épaisses. Feragoner tenta de se dégager, mais le démon lui transperça le ventre de son épée enflammée. Il ri d’un rire démoniaque, puis lança une boule de feux qui explosa sur la plaie.

Feragoner quelque peu surpris par la tactique du démon, tenait de reprendre le contrôle de son esprit le plus rapidement possible. Il avait réussi à éviter en partie la lame du démon ce qui avait évité que la lame enflammée ne touche ses organes vitaux. Sa plaie avait quelque peu cicatrisé grâce à son sang composé de B-F et à ses capacités innés. Le démon revenait vers lui à grande vitesse, du sang bleu coulait encore de sa plaie, il aurait une belle grande cicatrice. Il ignora la douleur et fonça vers le ciel en hauteur. Le démon le pourchassa, mais Feragoner était plus rapide. Ses yeux devinrent bleus et la neige recommença à tomber des nuages gris et noirs qui ne s’étaient pas encore dissipé. Il attendit quelques instant et se retourna rapidement. Il poussa un énorme rugissement et concentra toutes ses énergie. Le démon aucunement impressionné, lança une aura de flamme et fonça tel une flèche rouge sur le dragal ne bougeant presque plus. Feragoner attendit que le démon soit parvenu à portée et relâcha toute l’énergie accumulée en un seul cri. Ses écailles se transformèrent en une matière blanche qui refléta la faible lumière encore disponible et un blizzard infernal se leva immédiatement composé de non pas de neige, mais de fragment et de pics de glace tous coupant comme des rasoirs. Le démon confiant de ses habiletés rentra dans le blizzard. Son aura ne parvenait qu’à faire fondre quelque peu les pics qui se fracassèrent sur son corps. Il tenta de rebrousser chemin mais Feragoner apparu devant lui et lui balança un énorme coup de queue sur le visage. Les pointes de B-F disposées sur sa queue, s’incrustèrent dans son crâne, déversant dans son organisme maléfique leur liquide bienfaiteur. Le démon fut pris de panique sentant la bonté le détruire de l’intérieur tenta de s’enfuir. Feragoner le rattrapa et referma sa gueule sur son épaule tous en rentrant ses griffes à l’intérieur de son dos. Le démon cria de douleur et tenta de se libérer de l’emprise du dragal. Feragoner tint bon et piqua sur le sol, ses ailes refermées.

Azora, qui guidait les prisonniers vers la sortie de la mine, aperçue venant des airs une forme argenté descendant à pleine vitesse. La forme s’écrasa sur le sol faisait voler en éclat la glace environnante et le sable qui était en dessous. Azora dicta la voie à suivre aux prisonniers et se dirigea rapidement vers l’endroit de l’écrasement. Lorsque la poussière fut tombée, elle aperçu Feragoner qui regardait le démon écrasé au fond d’un cratère. Elle fut surprise de voir que les écailles de Feragoner reflétaient son visage.


- Du cristal……incroyable.

Feragoner regarda la carcasse du démon qui s’embrasa pour ne rester qu’un tas de cendres. Il cracha ensuite un souffle de froid qui scella le cratère. Puis il se retourna, surpris de voir Katrina à coté de lui.

- WAOU !!! Pauvre Démon dit Tanya. Le voila retourné dans les enfers pour un bon moment. Il ne pourra revenir qu’avant un bon bout.

Le cristal autour de Feragoner se brisa pour tomber sur le sol où il éclata en morceaux. Sa couleur bleue argentée étaient revenue puis il se retransforma en Gareph.

- Enfin terminé….dit Gareph en regarda Azora. Intéressant la B-F n’est ce pas ? Avisant également son armure. Je suppose que Katrina fut mise hors d’état de nuire
- Oui, j’ai également fait sortir les prisonniers, je crois que le reste des gardes sadiques ont tous prit la fuite.
- Je les comprend un peu, bon allons voir ces appartements.

Gareph et Azora se dirigèrent vers les appartements de Katrina qui était toujours évanouie sur son sofa de cuir rouge.

- Attendons un peu avant de la réveiller je dois trouver quelque chose.

Gareph chercha longuement dans toute les pièce pour finalement trouver dans la chambre à coucher un petit coffret. Il l’ouvrit sans peine en désactivant le piège magique. A l’intérieur se trouvait la bague en or qu’il avait trouvé dans l’antre du dragon dans les sous-sols de la mine. Il le mit à son doigt et sorti de la chambre avec un grand sourire.

- Bon je vais réveiller Katrina maintenant….

Azora réveilla lentement sa sœur grâce à un petit sort. Lorsqu’elle se réveilla, Katrina eut le réflexe de chercher une épée, mais fut clouée au sol par Azora.

- Tu essaie de te débattre et je t’assomme cria t’elle.

Les yeux de Katrina lancèrent des regards de haine mais resta muette.

- Son âme est encore sadique dit Feragoner, toute seule je ne crois pas que tu puisse la sauver. Néanmoin, l'influence du démon sur elle à diapru. Probablement avec l'aide de prêtres et d'autre Paladins vous aller pouvoir la sauver.
- En effet dit Azora, partons, maintenant. Plus rien ne nous retient ici.

Gareph et Azora attachèrent solidement Katrina et sortirent de la mine pour aller rejoindre les prisonniers qui les attendaient.

- Toute la glace ici présente va fondre dans quelque jour et un beau lac va se former. J’espère qu’il ne s’évapora pas avant longtemps. Azora, l’effet de la B-F va se dissiper dans peu de temps approche un moment.

Azora s’approcha et Feragoner fit apparaître une petite fontaine de B-F. Il en prit dans sa main et attrapa une de ses griffes.

- Ne bouge pas surtout.

Azora fit un oui de la tête puis attendit. Feragoner retint les paupière de azora puis versa de la B-F sur l’œil de glace et à l’aide la pointe d’une de ses griffes, traça un petit dessin dessus. Le dessin brilla d’une lueur bleue avant de s’éteindre.

- Voila dit’il. L’œil de glace restera une partie de ton être pour toujours. Il te permettra de voir, mais également de voir le mal autour de toi.
- Tu es tellement gentil dit Tanya debout sur l’épaule de Feragoner.


Azora observa Feragoner. Sur l’épaule de celui-ci irradiait d’une forte couleur rouge qu’elle attribua à la succube qui le suivait. Elle observa également Katrina qui irradiait elle aussi d’une forte couleur rouge. Elle remit son cache œil, cachant son nouveau don.

Le groupe parti en direction du poste frontière où Feragoner avait passé il y a quelque mois. Feragoner protégeait le groupe de la chaleur extrême du désert grâce à son aura de froid qui faisait baisser la température à des niveaux plus convenables. Il buvait souvent de la B-F afin de retrouver ses forces car garder un aura usait beaucoup de son énergie. Le soir avant d’Arriver, Feragoner s’éloigna un peu du groupe. Il prit Tanya et la posa sur le sable en avant de lui.


- Voila dit’il tu est libre.

Tanya lui sourit et fut entourée de flamme. Lorsque les flammes se dissipèrent, elle était toujours la, mais avec sa grandeur réelle. Elle s'étira le corps et fit bouger ses âiles.

- Ouf!!! Ca faisait longtemps dit'elle. Ce fut amusant....non? On le refait un jour? demanda t'elle en souriant

Feragoner ne pus s’empêcher de sourire face à cette remarque puis dit :

- Je sais pas, je vit presque deux milles ans alors….peut-être bien….hahaha !!! Mais je ne crois pas que je le retenterais…

Elle s’approcha rapidement puis elle lui donna un bisou sur la joue.

- La prochaine fois je ferait pas la même erreur dit’elle. Je te vaincrai !!!! Sur ce…Au revoir !!!
- Moi non plus, je te vaincrai sans torture la prochaine fois… dit Feragoner en lui souriant également

La succube eut un petit rire avant de s’évaporer dans une colonne de flamme


- Ça va faire bizarre, cette compagnie me plaisait...un peu…soupira Feragoner en retourna vers le campement.


Azora remarqua tout de suite l’absence de l’énergie démoniaque, mais n’en glissa pas mot à Feragoner. La succube était retourné dans son plan d’origine, pour le bien du monde.

Le matin arriva et ils repartirent vers le poste frontière qui n’était qu’à quelques heures de marche de la. Les gardes du poste frontière n’en crurent pas leurs yeux lorsque Feragoner et Azora arrivèrent avec les prisonniers de la mine. Ils donnèrent immédiatement des secours aux prisonniers.


- De retour alors ? dit le barman qui l’avait servi quelque mois plu tôt.
- Hahaha en effet. Je suis revenu passer un petit bonjour je repars tout de suite.
- Même pas un verre ? C’est la maison qui offre.
- Hahahaha d’accord dans ce cas.

Feragoner but quelques verres avec cet homme parlant un peu de la mine sadique. Il sortit du bar à la brunante et se dirigea vers le bord de la muraille où il avait laissé quelque chose de précieux. Grâce à sa magie, il retrouva l’emplacement exact et fit léviter l’objet jusque dans sa paume. Feragoner regarda son emblème de l’ORT. Il avait gagné le droit de le porter à nouveau. Il glissa l’emblème dans une des poches de sa tunique qui se referma hermétiquement par magie, afin d’éviter la perte de l’emblème. Il se dirigea vers l’endroit où azora et Katrina était logé et fit ses adieux disant son nom et son rang à Azora.

- Feragoner, Chevalier Dragon et Forgeron de l’Ordre de la Ronde Table. Passez nous voir à notre taverne loin au nord. Vous êtes toute les deux les bienvenues.

Suite aux adieux d’Azora, Feragoner sorti du poste frontière et marcha quelque temps sous la forme de Gareph, puis s’envola, se transformant en sa forme originel et se dirigea vers le nord en direction de sa demeure ; La taverne des chevaliers ainsi que sa montagne adorée.

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Fiou!!!!! Enfin arès je ne sais combien de mois, environ 9 lol, cette quête est enfin terminé!!!! J'espere que vous avez eu autant de plaisir a la lire que moi a l'écrire héhéhé. Tout commentaire que vous voudriez passer veuillez l'envoyer sur PM. Voila
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Chevalier de la Ronde Table

[Feragoner]

Surprise Ferag ne rentre pas tout de suite a la taverne héhé...

Pour ceux qui ont lu les autres quête de l'ORT j'ai changé un petit aspect, mais ca change rien de bien grave.

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Feragoner avait volé lentement, n’étant pas du tout pressé de retourner dans la vallée de la taverne. Bien sur sa caverne et revoir enfin ses compagnons lui manquait, mais le fait d’aller retourner voir Stalfos le mettait quelque peu mal à l’aise. Il pensa également à la boucle d’oreille que Flara lui avait donné. Ce bijou avait, à la première seconde qu’il l’avait accroché à son oreille, fait partie intégrante de son être. Il ne savait pourquoi et décida d’ignorer le vide dans sa personne. Il vola toujours en direction du nord, se laissant guider par les vents. Cela faisait presque deux semaines qu’il avait quitté le désert et il savait qu’il approchait de plus en plus de la vallée. Dans quelques jours il y serait.

Plus tard, tandis qu’il dormait dans le fond d,une forêt, quelques carcasse d’animaux mort autour de lui, il rêva à une fillette elfe qu’il avait sauvée d’un minotaure gigantesque et cruel. Il n’avait revue la petite Cyia depuis ce temps. Il l’avait laissé au monastère de la ville de Loughrun qui avait eu la gentillesse de l’accepter. Il se réveilla quelques heures plus tard en se demandant ce qu’elle était devenue durant les nombreux mois qui s’étaient passé.


- Au moin sept mois je crois….minimum, pensa Feragoner. Je ne sais plus….

Il s’envola immédiatement et changea de cap dans une direction qui dérivait un peu vers l’ouest mais gardant le nord comme point de repère. Il passa loin de la chaîne de montagne qui entoure le microclimat dans lequel la taverne était installée. Il voyagea encore quelques jours en cette direction et arriva en vue de Loughrun à la tombée de la nuit, par un temps orageux. Il atterrit dans la forêt à proximité et se transforma en Gareph. Cyia ne savait pas pour sa véritable identité, peut-être était ce mieux comme ça. Il rentra dans Loughrun par les airs, ne voulant pas se faire interroger par les gardes qui l’auraient reconnu immédiatement. Suite aux événements avec le minotaure, ils étaient devenus très connus dans la ville, même si Pistachou s’était fait jeter par sa mère. Il marcha donc dans la rue ruisselante et il arriva instinctivement en face du monastère. Il gravit les escaliers de pierres et s’avança vers la grande porte de bois. Il cogna quelques coups sur la porte et attendit. L’allure sombre de l’édifice lui donnait un air macabre dans cette nuit orageuse, dont quelques éclairs transperçaient le ciel par moment. Feragoner attendit comme ça quelques minutes et redonna des coups plus puissants l’immense porte de bois. Il attendit des pas rapide et une serrure se déclencher. La porte s’ouvrit quelque peu laissant sortir un mince filet de lumière.

- Qui est ce ? Demanda une voix
- Gareph…répondit Feragoner…Je viens pour voir Cy….

Il n’eut pas le temps de finir sa phrase que la porte s’ouvrit et qu’un moine lui agrippa le bras.

- Seigneur Gareph, Dieu sois loué, venez vite !!!
- Seigneur ??? One calme la….Que se passe t’il ? demanda Gareph attendant quelques secondes que le moine ne referme la porte a clef.
- Pas maintenant, vite suivez-moi.

Gareph suivit le serviteur de dieu qui courait presque dans les couloirs de pierre, éclairé par de nombreux chandelier. Il monta quelques escaliers et se rendit au fond du couloir et s’arrêta devant une porte de bois.

- C’est ici dit’il en désignant la porte. Deux de nos sœurs sont déjà avec elle. Je vais avertir Père Elwel.

Le jeune moine parti avec une marche rapide et Gareph mis son oreille sur la porte.

- Cyia !!!! Laisse nous approcher. C’est l’heure de te laver.
- NON !!!!!! cria une voix aigue. Veut pas !!! Je vais aller au bain si vous m’emmenez des gâteaux !!!
- Assez !!!!!! cria une autre femme. Tu vas faire ce qu’ont te dit POINT !!!!
- Et alors vous ne pouvez pas m’approcher dit Cyia d’un air arrogant.

Gareph donna quelques petits coups à la porte et il entendit :

- Ca doit être père Elwel. Entrez vite !!
- Il n’y changera rien !!!! cria Cyia

Gareph poussa la porte et rentra dans la chambre sous le regard inquisiteur des deux sœurs. Gareph regarda Cyia qui avait l’air en colère. Son médaillon illuminait et une pellicule bleue recouvrait son corps. Elle avait beaucoup grandit durant les mois qu’il ne l’avait pas vue. Ses cheveux noirs étaient également plus longs, mais elle avait encore son regard d’enfant et ses yeux bleu clair. En regardant Gareph rentrer, elle hésita un moment le fixant attentivement. Soudain son visage de haine se mua en sourire et la protection s’évapora. Elle passa les religieuses et essaya de sauter dans le cou de Gareph, qui la rattrapa avant qu’elle ne retombe.

- Tu a l’air contente de me voir non ? demanda Gareph souriant.
- OUI !!!!!!!!!!!!!!! je m’ennuyais tellement. J’ai pas grand-chose à faire ici à part les leçons et tout…et étant donnée que je vais vivre longtemps….

Elle chuchota à l’oreille de Gareph :

- Je me demande à quoi sa sert tout ça hihi…

Gareph sourit tout en passant sa main subtilement devant le pendentif de Cyia.

- Mais maintenant dit Gareph. Il est temps d’aller dans ton bain.
- NON !!! cria Cyia pendant que Gareph la remettait sur le sol.

Les sœurs l’agrippèrent et furent surprise de ne voir aucune réaction. Elle cria toute sorte d’injure à son pendentif et elle disparut derrière une porte au fond de la chambre. Il entendit des bruits d’éclaboussement puis sorti en refermant la porte. Gareph attendit quelque temps, lorsqu’il entendit des bruits de pas qui se dirigeaient dans sa direction. Le jeune moine apparut avec celui qui avait acceuilli Gareph lors de sa visite il y a des mois. Elwel s’avança rapidement puis serra la main de Gareph.

- Ravi de vous revoir dit’il. Est-ce que vous pouvez me suivre à mon bureau ?
- Bien sur dit Gareph.
- Hmm je voit que Cyia a finalement accepté d’aller dans son bain. C’est bien…dit’il avant de commencer à marcher.

Ils traversèrent le monastère presque au complet et arrivèrent dans le bureau d’Elwel qui s’assit. Gareph n’attendit pas l’invitation et s’assit également en face de lui.

- Je vais commencer par un petit résumé des événements depuis que vous êtes parti, si vous le voulez bien.
- D’accord répondit Gareph.
- Nous avons beaucoup de difficulté avec elle. A mesure qu’elle ne veut pas ou que quelque chose lui déplait, une protection magique l’entoure et nous pouvons absolument rien faire. Nous avons essayé de lui enlever, de l’annuler, mais rien n’a fonctionné.
- Et les conséquences ?
- Elle refuse parfois de suivre les leçons que nous voulons lui donner et elle parle beaucoup de vous bien entendu. Elle a aussi développé une certaine arrogance puisqu’elle sait que nous ne pouvons la toucher si elle ne le veut pas.
- Je peux arranger ça dit Gareph avec un sourire.
- Je l’espère. Je sais aussi que vous êtes venu la porter ici que temporairement. Cependant….
- Oui ? dit Gareph en plissant les yeux.
- Elle est très intelligente, et elle ferait probablement une grande guérisseuse et une grande disciple de dieu.
- ……….
- Nous n’avons que fait que lui donner des leçons de base sur la vie, les plantes et tout, mais nous avons remarqué un grand désintéressement. Je crois que c’est parce que vous l’avez sauvée…Elle veut être comme vous….

Gareph sourit intérieurement, il commençait vraiment à s’attacher à cette petite elfe.

- Mais comme je l’ai dit avant, gaspiller son intelligence et sa vivacité d’esprit….
- Un instant, je suis contre le fait de la forcer à faire quelques choses qu’elle n’aimerait pas…répondit Gareph
- Je comprends parfaitement, mais j’insiste sur le fait que son intelligence pourrait être très utile à la communauté elfique de Loughrun et pour le monde brave en général…

Gareph soupira intérieurement, il voulait vraiment que Cyia reste dans ce monastère pour la fin de ses jours.

- Je vais y réfléchit dit Gareph. C’est tout ce que vous vouliez me dire ?
- Oui, c’est tout. Cyia doit avoir terminée son bain maintenant vous pouvez retourner la voir…
- Comme si j’avais besoin de ton autorisation se dit Gareph en se levant.

Il sorti en souhaitant bonne soirée à Elwel et se rendit à la chambre de Cyia qui l’attendait. Elle était habillé d’une petite robe de nuit et se faisait aller les jambes sur son lit. Lorsque Gareph entra, elle le regarda d’un air boudeur. Gareph s’Assit sur une chaise puis demanda :

- Ça ne va pas ?
- Hmpf !!!! fit t’elle en tournant la tête…
- C’est à cause du pendentif n’est ce pas ?
- Oui….tu la désactivé pour que les sœurs m’envoie prendre mon bain…
- Je suis déçu, par contre, je ne penserai pas que tu l’utiliserais de cette façon….
- Mais….
- Ce pendentif ne t’était utile si jamais tu étais en danger. À ce que je sache tu ne l’est pas vraiment….
- Je sais….mais…quand il est actif je me sens bien. C’est comme si tu me protègerai toujours….

Gareph se leva de sa chaise et alla s’asseoir à coté de Cyia qui posa sa tête sur ses genoux. Gareph lui caressa ses cheveux doux et elle dit dans un sanglotement :

- Tu vas encore repartir sans moi ?
- Probablement….
- Pourquoi je ne peux pas partir avec toi ?

Gareph pensa à la réaction des autres membres de la courgette. Elle pourrait habiter dans la caverne avec quelque modification, cependant, le problème resterait lors de mes absences…je ne pourrait laisser les saoulons de la taverne s’occuper de Cyia. Impossible pour le moment de l’emmener.

- Parce que tu es trop jeune….. dit Feragoner tout en pensant combien cette raison était nulle.

Elle se leva d’un bond puis elle le fixa d’un regard presque haineux.

- Je suis assez vieille, j’ai 11 ans….
- Pour une elfe…tu viens de naître…presque. Tu as encore de nombreuses années devant toi, des centaines même….
- Je ne peut plus rester ici, leurs leçons sont d’un ennui total. Ils ne font que m’apprendre ce que dieu veut qu’on fasse et de tuer les sadiques qui sont selon eux des hérétiques…et je ne veux pas devenir comme ces sœurs qui ont un regard triste….Je veux devenir comme toi !!!! Protéger les innocents, comme tu as fait pour moi et ma ville…

Cyia se leva et se plaça à coté de Gareph et elle le regarda dans les yeux.

- Aller emmène moi avec toi….tu pourrais m’enseigner ce que tu sais….
- Le problème n’est pas la…
- C’est quoi alors ??? demanda t’elle d’un ton cinglant
- Je ne pourrais pas être toujours avec toi et, de plus, l’endroit où je vit est assez mouvementé et je m’en voudrais qu’il t’arrive du mal.
- …….

Cyia abdiqua et parla de ses nombreux mois dans le monastère. Elle appris à Gareph qu’elle sortait que très rarement et qu’elle se sentait seule. Les sœurs ne la laissaient jamais sortir pour éviter les tentations du mal et de rester pure.

- Je vais devoir parler à Elwel moi….se dit Gareph.

Cyia s’endormi rapidement, collé sur Gareph qui la regarda dormir quelques minutes. Il la déposa dans son lit puis sorti. Il se faisait tard et les autres membres s’étaient sûrement dirigés vers leurs lits respectifs. Il n’entendait plus le tonnerre, ni le son causé par la pluie, il déduit donc que l’orage était passé. Gareph sorti au dehors, la pluie avait bel et bien cessé et l’air était humide et frais. Il s’envola pendant quelques minutes, le temps de se rendre un peu plus loin dans la forêt. Il se transforma en dragal et se posa dans une clairière. Il s’avança quelques peu dans la forêt afin de profiter d’un petit camouflage puis s’endormi profondément.

Il se réveilla à la tombé jour, le soleil passant à travers les arbres. Un oiseau s’amusait à sauter sur son nez, picotant entre ses écailles afin de trouver quelque chose pour se nourrir.


- Salut…ça va ?

L’oiseau fut pris par surprise et disparu dans un arbre. Feragoner s’étira puis se transforma en Gareph, il décida de se rendre à Loughrun à pied, la ville étant a proximité. Il se délecta un moment des sons matinal de la forêt, tout en marchant vers sa destination. Il arriva tranquillement aux portes de Loughrun et parla un peu avec les gardes lui demandant des nouvelles. Il se dirigea ensuite vers le monastère où il alla frapper à la porte de Elwel. Celui-ci donna l’autorisation d’entrer et un sourire apparu sur son visage lorsque Gareph passa la porte. Celui-ci s’assit en face de l’elfe qui lui demanda :

- Alors vous avez pensez à ce que vous aller faire ?
- Ouais….j’y ait pensé dit Gareph…
- Alors… ? demanda le vieil elfe d’un air curieux…
- J’ai décidé de l’adopter…..répondit Gareph un petite sourire au visage…

Elwel eut un regard signifiant son embarrassent. Il savait quel genre de créature il avait en face de lui. Il allait devoir faire attention.

- Mais vous êtes un….et elle est….
- Et alors ? fit Gareph, ça pose problèmes ? un ton d’impatience dans sa voix
- …….
- Je sais qu’elle va mourir avant moi, je sais qu’avec moi elle ne sera pas toujours en sécurité, cependant….c’est ce qu’elle veut et je ferais ce qu’il faut pour qu’elle sois heureuse voila…des objections ?

Elwel aurait voulu protester encore, mais il se ravisa voyant facilement qu’il ne cèderas pas. Gareph continua.

- Je vais modifier son talisman pour qu’il ne s’active que si elle est en danger.
- D’accord….
- Autre chose, vous la laissez sortir…il y a des limites à la laisser enfermer. Elle ne sera jamais comme vous et vos disciples, alors n’essayez pas de lui faire quoi que ce soit.
- C’est tout ? dit Elwel en soupirant
- Oui, elle n’aura pas le choix de suivre vos leçons, mais j’aimerais que vous soyez un peu nuancé dans vos propos. Je suis d’accord que les sadiques sont ignobles…mais les braves ne sont pas complètement purs non plus.
- D’accord, j’essaierais.
- J’ose l’espérer dit Gareph avec un sourire.
- Et concernant votre véritable identité ? demanda Elwel
- Je m’en occupe, sur ce je vous quitte, j’ai des choses à régler…
- D’accord. Au revoir, et à titre d’information seulement, quand allez vous revenir ?
- Je ne sais pas….c’est bien ça le problème.

Gareph quitta la pièce en donnant un signe de main à Elwel et se dirigea vers la chambre de Cyia. Il cogna à la porte et entra. Cyia était assise sur son lit, balançant ses jambes dans le vide.

- Alors bien dormi ? demanda t’il
- Oui dit’elle en hochant la tête.
- Je viens t’annoncer une bonne et une mauvaise nouvelle dit Gareph en s’Asseyant à coté d’elle.
- Commence par la mauvaise….dit Cyia.
- Je repars aujourd’hui et je ne sais pas quand je vais pouvoir revenir.
- ….Et la bonne ?
- J’ai décidé de t’adopter et Elwel à accepté, il faut dire qu’il y en avait pas vraiment le choix…Ça te convient ?

Elle sauta dans son cou en signe de réponse et elle l’embrassa sur la joue. Gareph la serra contre lui quelques temps avant de la déposer sur le lit.

- Je vois que ça ne te pose aucun problème. Cependant tu dois savoir quelques petites choses à mon sujet. Mais avant….tu peut me donner ton talisman ?

Cyia pris le petit talisman en forme de dragon et le donna à Gareph. Il posa une main dessus et il illumina la pièce quelques secondes avant de s’éteindre.

- Voila j’ai un peu précisé ton talisman. Il va seulement s’Activer lorsque tu seras réellement en danger. Tu vas devoir aller prendre ton bain et aller suivre tes leçons maintenant. J’ai demandé à Elwel de te laisser sortir plus souvent. Tu devrais être plus heureuse maintenant…
- Je ne le serais jamais tant que tu ne m’emmèneras pas avec toi…

Gareph soupira puis dit :

- Étant donnée que tu es désormais ma fille adoptive, il y a une chose très importante que tu dois savoir.
- Laquelle ?

Il se pencha et dit quelques mots dans son oreille.

Cyia sourit et enlaça à nouveau Gareph qui sourit à son tour. Ils sortirent ensemble à l’extérieur et se promenèrent un peu aux alentours du monastère. Gareph passa toute la journée à se promener et à amuser Cyia par tout sorte de tour grâces à ses habiletés. Lorsque la soirée tomba, il la reconduisit au monastère où ils se dirent au revoir. Cyia regarda Gareph s’envoler et suivit la forme qui devint gigantesque avec de grandes ailes après quelques secondes. Elle sourit en le regardant s’éloigner pour finalement disparaître de sa vue. Elle rentra dans le monastère lentement se promettant d’être plus forte la prochaine fois qu’il se verraient et dans sa tête elle se dit : La fille d’un dragon, c’est pas si mal.

Feragoner se dirigea rapidement en direction de la taverne des chevaliers. Stalfos devraient se demander ce qu’il faisait. Cyia sera son secret et il la protégerait au péril de sa vie. Il s’était vraiment trop attaché.

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